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Mélancolique,
dis-tu ? Montagne sur le ru : Folie
Méla
Ju
ncoli sait-on où il

Juvénile.
combat
commencé,
S’aLe
que,
chèv nile.
A?gAttendre
dis-t l’issue ?
Le qu’il
equi? peut dire
ir
S’achève
:
u?M
Vivr
comconnaît
Atte
:
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e
bat
ndaujourd’hui
AgirD
: non
la révolte
mais
n
es pas préparer
o
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n
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A
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men
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Vivre la sienne
singulière.
Moi,
j’aime
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rép
e
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nécurgent
sait-o Folie
on où il est
DesJ’alieux
essair d’exister.
ire
ime nécessaires à ti
singu arer
n
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li
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A l’injonction : venge-toi
c’est
ainsi.
ère.
verépondre :
indé ! Je ne peux pas
n
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Bâtir
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Moi, olte
être,
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Nu
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mais
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Je
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j’aim
J’aime indéniablement
–psais-tu
le soir épuisé
re
atien ? –décrire
n
ou
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u

e
jourd
t
il
: L
peux
Et (L
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de ce qui cse
trame,
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chou compte progressivement
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u
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tte avec ravissement dun
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Bâtir,
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Nu
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Leçon
de
Ténèbres
à
la
Lune
endeuillée.
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Ce
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cr
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doux
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ien les bois
b tronçonnent :
e lessbois,
(La chouette la
la nuit criemdans
où, les scieurs
uillé
le
confo ois, les
rapp choisies.
foconfortables.
e.
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rtabj’ai
Car qtoujours
Ces bruits me sont doux,
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l’écr
Vivre
se tait,
ter bien choisies. eCar quand l’écrit
épuis
moiPrès avec des personnes
se
le pas cessé.)
é
fenêà moi-même que le monde n’a
mêm it se tait,
un
Ce
me
durappelle
tre
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Aubruit
de
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Et la forêt mepla
lenfait aoublier.
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un
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m
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Ténbrume
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La passez
s chaude du Jardinombreux rre ch Hétaïres,
milon’est
geLac
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Léman, Régis, dans
lairserre
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urs
sous
fourches
caudines
!
Car
plus
de
temps
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r
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o
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j’ai
o
r
ude
Aux plantes succulentes,
la vie.) s
d
son aux nombreux dons
Je voisnsdans leur
lel’été, ceux qui s’attardent pour ranger. n’a
Silde
ne
pu
e
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de ruine ules garçons
Jardin
s
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la
Parfo
m
regaàr corps magnifique, danse macabre,
pas
Corps
lutte
et délicieux
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e avec un ange
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L
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. nu, sans fard.
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Leçon
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Héla de Ténèbres : se regarderaen
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poésie romantique) est
ds Terrible tête-à-tête
s
la Le vent du sablier du
vent squelettique
la
en (voilà pour la
.)
Laà l’œuvre
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Œuvre
est
Qui au Noir. Silence.
s
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D’ac dans ses nœuds
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rd’hu dont il n’est pas de preuve.
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Com son frein. La mettremen veilleuse.
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Ronger
Laisser
son
cœur
en
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Je ne croyais pas si bien dire « Silence » :
lors a disparu
c’est l’âme.
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veille
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: (Pour vous tous)
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il
Parfois la vie reprend ses droits – les morts
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Je
souhaite
de
la
neige
en
hiver
*,
des
tulipes
encore au printemps,
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Hélas aujourd’hui
c’est l’administration
– qui limiteetet viole –nt

n’est
Unsaété
nsfertile, et de grandes brassées de froment de tilleul,
unt
La
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e
»
s
t
Qui me
rappelle mesmdevoirs
d’actualisation,
mes
codes
le
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e
Qui seront utiles en automne avec un bûcher bien rempli
pas
Que
:
s’éva
les
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D’accès
! Commentps’évader
oésie de votre
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fait monde halluciné?in
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(de lafapersévérance
dans les différences)
Je
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lors
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l’œu .
morts
Comme si l’espace et levtemps
nombre à cocher !
irs
vre
ous tenaientedans unvseul
(on
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* eunn craquement, pun grincement,
un froissement comme font
iv
q
n
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a
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re.
aient
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r
e
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veux
d
Petit
ve
seu
e
m
dispa
Rien
ne
jachè . les tissus neufs encore apprêtés.
Diem verterunt in noctem ; post tenebras spero lucem.
d’actu
mon
limit ls
dans
ru
re.
e
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en
l’âme
;
votre ation,
Miro
de
un
être
pour
e
. et sèches comme les branches à brûler,
ir
e
x
s
t
Belles
journées,
froides
s
o
il
, vivre. Rien de plus vrai. Pourquoi ne pas le croire ? rez
Ecrire
fait
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,
Imme
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e
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s
lu
n
eul
s
post
La poésie
seul qui meàsoit permis,
liSoleil
viole
quale
mes
béré dans un ciel minéral : un granit finement glacé.
Tout est mon exil, c’est
c’est
le
m
nd
pas
s
o
.
v
n
n
rai.
omb
de
QuePvous
Je regarde par la fenêtre la trace d’un avion encadré.
re
our ne pourrez pas entrer dans vos cases à remplir.

tene
auta
p
men
Pour
entre le
bras
(Pou
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Depuiscoquelques semaines, les oiseaux se sont remis à chanter.
chan
à
song roférerez
quoi
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r le chantre
r
petit
tre
ères,
-vou
hallu des
us, temps qui viennent
Je veux
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cher
:
moi,
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(on
en
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les
prémisses)
dans
le
spero
Trav
des
(rester auprès du poêle jusqu’à ce qu’il s’éteigne)
qui
qui
des
!
laisse
, dès maintenant
pas
Petit à petitailmais
v
s’ape
z-mo
miro
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vos
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fait
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(Mais
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lucem
tité,
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(se taire par peur de mal dire, de trop dire)
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.
le
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croir
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Nati
doss
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les
e
e
o . en rsoient
iers
Miroirs, quand proférerez-vous
de vrais
?
qui
des
de
refle
j’endes mensonges nqui
t
?
mon
mon
q
Si
un
nous est possible pour moi le seul à l’instant
Images D
mensongères, glaces des vitrines, papiers glacés
u
p
D
i
dès
la
onne
en
d’ord ermis,
eul gris de la mare gelée ; e
r : laissez-moi lesreflet
gr
MiroirsLmenteurs
C’est in
celui
nobles errants, des dignes gens de passage aux voyages flamboyants ,
cœu
atedes
miro
ses
reste
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ur.
neige is
r.
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s
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Pour nous,
le
vitrail
blanc
de
la
neige
traversée
par
la
vraie
lumière.
ie
e
ient
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Des perdus somptueux des bancs publics.
Des
sa
peur
de
prém ent
Le
s,
de
trave
(Pour moi,
lex
(la s’apercevoir que mon miroir de Chine est un peul’aterni.)
s
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main isses)
de
la
p pas le mien. andrin ans
l’épo
vres Le vôtre
Monne touche
Voilà qui fait battre monlicœur.
tena
Chin
que vôtre
papie
tagn lace
Fragments de fin d’époque
n
t
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par
e a inventé un nouvel autoritarisme.
vrais
Travail, Identité, Nation. De ses peurs, l’époque
mare r
Le
ne
vien
voix
Habiter au bord de la panique ( I c i - M ê m e G r e n o b l e , o c t o b r e 2 0 0 8 )
a
au
est
nent
,
la
s’affi
Voil
?
inven
touc
Aujourd’hui, demain est déjà la veille
g
quett
à sans voix,hélaroMuse se dérobe
(Mais j’en reste
glacé
he
un

vraie elée
n
e
s
imm
s’y
la
obile ilence,
Et que le vaste monde poursuive sa course folle ( C o l u m M c C a n n , 2 0 0 9 )
Et seul l’alexandrin s’affiquette
l’évé à mes robes)
un
,
pas
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peu
;
nem
solita
lum
A
tion
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ent
Nous
avons
besoin
de
lieux
pour
habiter
le
monde
(
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d
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i
o
n
d
e
s
i n t e r mi t t e n t s e t p r é c a i r e s , 2 0 1 0 )

ire
re.
her
nouv
d’ho
Mus
à
le
terni.
n au silence, d’honneur et de choix :
nneu
e
el
Donner sa eplace
)
r
du
ces
repa

m
lesimmobile, éternelle
étern
a
ie
sse
u
La Montagne
et
constante.
n
torit
Des choses qui sont loin du terme :
elle
hau
arism .
se
jour
et
mes
de
Des livres viennent
s’y coucher làt où il me faut demeurer.

« Certaines choses one.les écrit tout de suite sinon ça prend du temps si l’on veut trouver les mots justes pour les dire. »
dans
anné
vertu
(la question du lieu)
sur
s
de
débit es
d
il
L’hiver,
quand il se remet à neiger en mars.
é
r
obe
,
du
et
la
robe
le
Dire nous. La liberté. Les choix qui restent à faire.
me
s)
2000
choix
de
Le héron solitaire repasse dans la vallée cherchant
la sa place.
il
v
a
llée
J’ai espoir : avant le printemps naîtra un enfant ;
ru
Voilà l’événement du jour sur le ru glacé au long cours.
faut
cons
:
Viendra le temps où il voudra aussi changer le monde.
oppo
la
qui
glacé
ta
cher
se
chan
dem nte.
t
e
******************************************* (Accoller Image Ans2000)
urer.
réfle
au
lente
xion
le
se

À ces années 2000 qui se sont écoulées
lieu)
La gouttière gicle en trombe désorientée. On a le droit de choisir sa mort.
.
ur
sa
Pren
long

en haut débit, il oppose le goût du vide,
dre
g
p
oût
lace.
sont
le

les vertus de la lenteur et du temps
et
couprintemps
temp
D’un hiver silencieux, comment sort-on quand les prémisses du
apparaissent dans un calme affolement,
rs.

Con
s. de la réflexion. À méditer.
A
signé
du
Ou
sa signalisation
équivoque lançant des directions divergentes ?
écou
du
C’es
lées
dans
plutô
t
t
Prendre le temps. Ou plutôt : laisser
temps de me prendre.
vide,
à au temps
unle
:
e
tempDoll.
souh
laisse
Chante dansemBaby
To be in love. Un monde en soi étang disponible.
aiter chambre
r
édite s
Consigné dans une chambre (nombreuses furent
les miennes), je lis, j’écris,
r
a
.
u
Tenter de ne pas se faire de film Mais
(nom
d
temp
breu
C’est à souhaiter d’être puni, et punir encore à mon tour’être
s
s
e
Choisir un peu le plaisir de la fiction
s
puni,
le
furen
temp
t
Quelle conclusion fatiguée – Frühjahrmüdigkeit –
et
s
le
s
punir
de
(Accoller Image Lucioles-corruption)
mie
me
enco nnes),
pren
Survivance des lucioles
re
je
dre.
à
lis,
De Georges Didi-Huberman, Editions de Minuit
mon
j’écris
,
Il pointe des lieux de résistance dans un rapport
tour

Mots divers
et d’autres lieux

au passé capable de revivifier le présent,
dans la résistance des opprimés,
mais surtout dans les images et imaginaires.
Oui je suis prêt à aimer de nouveau
Ce n’est pas ça qui révolutionne le monde tel qu’il va

Plutôt citer (Yi King)
Un vieux démon irrité revient se venger d’une offense autrefois subie.
Ce qui a été accompli, puis assimilé, vient alimenter la croissance d’une nouvelle pousse.
Et aller faire un tour en ville et chanter
I love Paris in the springtime
Un garçon qui porte des chaussures en cuir rouge-orangé assorties à sa chemise, une jeune femme
en sweat à capuche et casquette, une dame qui a entassé ses courses dans une poussette, un homme à la terrasse d’un café qui semble murmurer tout seul, un garçon qui s’est tressé les cheveux
; une touriste italienne qui s’est visiblement habillé élégamment parce qu’elle est à Paris,
mais dont la tenue paraît peu pratique. Un homme habillé comme un Anglais avec un parapluie, une fille en pantalon large, un homme qui semble s’être mis du fard, une dame
blonde attendant quelqu’un qui fait les cent pas, un couple hétéro d’âge mûr avec
un enfant qui ne leur ressemble pas, un homme en costume noir avec un blouson bleu marine, une dame en manteau vert, une autre avec un manteau
violet – les baskets bariolées de zazous sont à la mode – trois dames
habillées dans trois nuances de violet, du lavande au prune…
Et chanter
Entendu par un groupe de jazz au café chéri(e)
All of me Why don’t yous take
Ce texte, en réponse
All of me ?
à 90’ de silence de Danielle
Maurel, dont je n’ai ni le style
ni la talentueuse rigueur, est aussi
un journal d’hiver. La contrainte de
départ est sensée être l’hexamètre.
Ecrite au fil de la plume dans une saison
austère, depuis Taillis Vert à Saint-JulienMolin-Molette où je vis, et dans les lieux
fréquentés à l’entour et ailleurs, cette réponse a tous les défauts du genre. Elle s’est
finalisée au moment où les bouleaux laissent au vent des nuages de pollen doré.
Alexis Garandeau
Éditions La Pierre qui Roule, printemps 2010
www.lapierre.quiroule.blogspot.com
Conception et réalisation graphique :
Yann Montigné / à hauteur d’x
www.ahauteurdx.com


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