Communiqué de Presse CESP, l'ANEMF s'engage ! .pdf
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-COMMUNIQUE DE PRESSEA Paris, le 24 Janvier 2012
CESP : l’ANEMF s’engage !
La loi HPST a instauré, depuis 2010, le Contrat d’Engagement de Service Public qui a pour ambition de
combattre les inégalités d’accès aux soins. L’état verse aux étudiants signataires une allocation de 1200 euros
bruts par mois durant leurs études ; en contre partie ces derniers doivent exercer en zone médicale sous
dense durant une période identique à celle pendant laquelle ils ont touché cette somme. Le CESP, mesure
incitative phare proposée par le Gouvernement, n’a pas rencontré le succès attendu auprès des étudiants.
Aussi, l’ANEMF, seule organisation représentative des étudiants en médecine de France, a mené une grande
enquête auprès de l’ensemble de ses étudiants et rédigé un document de propositions en vue de
l’amélioration de ce dispositif. L’ANEMF s’engage ! donc, soucieuse de répondre par son travail et ses
propositions aux problèmes de démographie médicale.
D’après les premières estimations au début du mois, seuls deux cents étudiants ont signé
un CESP cette année, soit moitié moins que l’objectif fixé par le Gouvernement !
Ce triste résultat s’explique notamment par un manque de communication autour du
dispositif. Beaucoup d’étudiants en ont entendu parler mais seulement dans les grandes lignes et la
plupart ignore les modalités exactes du contrat. Si les ARS, au même titre que les administrations des
facultés, s’impliquent et se forment suffisamment à cette problématique, les étudiants seront
évidemment plus enclins à signer car mieux renseignés.
Afin de servir ce but, nous proposons dans notre contribution que la communication
soit gérée conjointement par l’ARS, la faculté et les élus étudiants. L’implication d’élus
étudiants volontaires ne peut que participer à une communication de proximité, plus pertinente et
mieux ciblée.
En outre, la durée de l’engagement décourage les étudiants. Comment s’engager
sans crainte dès la deuxième année de médecine sur parfois seize années ? Aussi, nous demandons
que les signataires puissent s’engager pour une période à durée déterminée durant leurs
études !
Certains remettent en cause la compensation financière allouée, cependant elle est d’une
réelle utilité, essentiellement durant le premier et le deuxième cycles des études médicales où les
difficultés financières se font le plus sentir. Nous n’avons de cesse de prôner l’égalité des chances
dans l’enseignement supérieur, cette mesure permet à la fois de promouvoir l'ascenseur social et de
répondre aux problématiques des déserts médicaux.
Le CESP impose aux étudiants de se projeter dans leur vie professionnelle future mais le
Ministère de la Santé ne met pas à leur disposition un récapitulatif des postes auxquels ils pourront
prétendre, une fois diplômés. L’ANEMF demande donc la mise en place d’une base de données
en ligne, actualisée en temps réel ! Ainsi, les étudiants signataires pourront choisir de façon
éclairée la spécialité qu’ils exerceront toute leur vie durant et la zone médicale sous dense où
ils exerceront durant plusieurs années.
A l’échelle régionale, il existe de telles disparités, concernant les mesures incitatives
financières à l’installation (en zones sous dotées), que notre état des lieux porte uniquement sur la
principale mesure nationale incitative financière : le CESP. Les étudiants sont mal renseignés, entre les
mesures “régiono départementales” et les mesures nationales, ils ne savent plus où donner de la tête
ou à qui s’adresser ! L’ANEMF estime que le Ministère de la Santé doit mener une enquête
exhaustive de toutes les compensations financières existantes en la matière afin d’en assurer
la coordination et la promotion.
L’ANEMF, représentant les étudiants en médecine qui sont les majoritaires signataires de ce contrat
(80% pour 20% d’internes), doit rester l’un des interlocuteurs privilégiés du Ministère de la Santé à
propos du CESP et des modifications qui vont lui être apportées. Nous prônons les mesures
incitatives à l’installation et défendons un CESP plus attractif pour les étudiants. Pour ce faire, l’Etat
doit prendre en compte les propositions des étudiants sur ce contrat, doit l’adapter
encore et en faire une meilleure promotion.
Pour l’ANEMF, Pierre HAMANN, son Président.
Contacts Presse :
Pierre HAMANN,
Président de l’ANEMF
president@anemf.org
06.50.38.64.94
Olivier DURANTEAU,
Vice Président en charge de la
démographie médicale
demographie@anemf.org
06.74.83.85.16
Myriem BELGHITI ALAOUI
Vice Présidente en charge de
la communication
communication@anemf.org
06.50.17.14.73

