LARAGNE MONTEGLIN itinéraire 1 T .pdf

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ESCAPADE DANS LE DEPARTEMENT DES HAUTES ALPES
Laragne Montéglin – itinéraire 1 – 70 km

1. Laragne Montéglin
2. Châteauneuf de Chabre
3. Antonaves
4. Pomet
5. Barret sur Méouge
6. Lachau
7. Laborel
8. Orpierre
9. Lagrand
10. Laragne Montéglin

1. Laragne Montéglin
La grosse église au beau clocher de style roman, possède, à l'intérieur, une nef très sobre mais éclairée de
magnifiques vitraux, tous datés de 1901 qui représentent chacun un saint (St Jean, Joseph, Léon, Louis ou
François d'Assise).

Derrière l'église, un charmant jardin Giono qui Le château de Perrinet, vieux château seigneurial du 17e
se veut "pédagogique" vous apportera une note le seul du département construit en totalité dans la 1ère
de fraicheur.
moitié du 17e et à avoir été habité, sur la place des Aires :
construit au 17ème siècle par Gaspard de Perrinet,
Seigneur de Laragne, et souvent remanié au cours des
siècles, on ne visite que ses caves voûtées, anciennement
une boulangerie, aujourd'hui transformée en musée. Une
exposition permanente y relate la construction du château
de 1609 à 1630.

2. Châteauneuf-de-Chabre
Le village méridional de Châteauneuf-de-Chabre est établi au confluent du Buëch et de la Méouge, au milieu
des vergers.
L’ancien château L'ancien château qui domine
le village était un grand donjon quadrangulaire;
bâti avec soin en pierres bien appareillées, il
paraît remonter au 12e
peut-être au
commencement du 14e s.
On y voit encore une fenêtre rectangulaire. Des
fossés dont on aperçoit les traces l'entouraient
sur trois de ses côtés; le quatrième était bordé
d'un terre-plein soutenu par un large contrefort
à fort talus de la même époque que le château.

3. Antonaves
Construit sur une hauteur, accroché à la montagne de Saint Cyr, pour se prémunir des crues dévastatrices de la
Méouge - et voir venir l'ennemi, à l'époque médiévale Antonaves forme, de loin, un bel ensemble harmonieux, dans un environnement tranquille.

Après la traversée du village on entre directement dans les célèbres Gorges de la Méouge.
C'est en 1882 que débutèrent les travaux de réalisation de la route des gorges de la Méouge, en contrebas de cet
éperon rocheux. Les 6 kilomètres de chaussée furent aménagés à même les rochers, au pied des parois, en
surplomb des eaux du torrent. Un passage en tunnel fut creusé dans le rocher sur une distance de 30 mètres.

Les gorges de la Méouge

Baignées de chaleur et de lumière, elles sont un 1 lieu réputé pour les baigneurs et les promeneurs.
Dans un superbe paysage se dessine le pont médiéval à 3 arches, les vestiges d'un moulin situé à proximité
sont visibles. Au bord de la route, des panneaux vous informent sur les aspects géologiques et historiques du
site.

Le torrent de la Méouge a creusé des gorges naturelles sur plus de 4 km dans le Buëch. Cascades et trous d’eau
s’y succèdent pour la plus grande joie des baigneurs.
Ce site exceptionnel se prête aussi tout au long de l’année à la balade et au cyclotourisme.
• Classées "réserve biologique", elles sont le point d'orgue d'une vallée au patrimoine naturel et culturel de
toute beauté.

Classé monument historique, ce pont
romain, composé de trois arches est appelé
également Pont du Moulin, en raison de
l’accès à un ancien moulin. (un moulin qui
fut emporté lors d’une crue de la Méouge
en 1901).

4. Pomet
Portant bien son nom, ce village isolé, composé de quelques maisons, fut au Moyen Age le lieu de villégiature
de celui qu’on surnommait "le Barbe Bleu de la Méouge", un membre de la famille des Mévouillon qui
rançonnait les habitants de la contrée et enlevait les jeunes filles. On dit que c’est le diable un soir qui lui
enleva l’âme, tandis que son château s’effondrait. Mais la légende ne peut faire oublier la réalité et l’actualité
récente. Déserté par ses habitants (il n’y avait plus que deux habitants au début de la seconde guerre mondiale),
Pomet était en 1943/44, un lieu de rassemblement de la résistance et du maquis. A l’exception de sa chapelle
romane du 13e s. et de son peuplier planté en 1889 comme ”Arbre de la Liberté”, Pomet se meut lentement,
malgré l'attraction touristique que constituent, plus bas, les gorges de la Méouge.

Le barbe-bleue de la Méouge
Au début du 14e s. Pomet connut une période de terreur. La route dans les gorges de la Méouge n'existait pas
encore. A cette époque, le chemin pour se rendre à Barret-sur-Méouge passait par Pomet.
Profitant de cette situation, Guillaume de Mévouillon, seigneur des lieux, et ses soldats, se livraient à des
pillages, assassinats, viols et séquestration sur les voyageurs et les marchands de passage. Il fut jugé à
Grenoble en 1338, mais le verdict de son procès ne fut jamais connu.

Le roché du Ban du Bouc,
cimetière.

servit longtemps de

5. Barret sur Méouge

Vestiges de la chapelle
du 11e s.

6. Lachau

Col st jean

7. Laborel
haut lieu de la culture et de la distillation de lavande

8. Orpierre
Visite guidée OT intercommunal des Baronnies antenne Orpierre 04.92.66.30.45
dans la vallée du Céans aux impressionnantes crêtes grises, le village s'étire dans un site pittoresque mais exigu.
L'essentiel de l'ancienne prospérité de la cité était due à sa situation d'étape et de foire sur une antique voie. Sa
vocation stratégique et militaire dont sa forteresse garde le souvenir, n'a cependant laissé que peu de traces :
tour du Rochas et tour d'Eyguières, mur reliant le village à la citadelle. Seule l'enceinte de la ville, qui constitue
toujours la limite de l'agglomération, est restée intacte. A voir également les maisons anciennes traversées par
la Grande Rue ainsi que l'église St Julien construite hors les murs au 18e s.

Porte d'Ayguières

Draille étroite

Place de la Font Ronde
Fontaine médiévale.
Orpierre se nommait alors Valperreus.
L'alimentation en eau de la fontaine se faisait par des sources
attenantes à la montagne côté Belléric; certaines existent encore.
Remarquer le blocage du fer qui assure l'étanchéité du bassin.
Guillaume 1er d'Orange Nassau dit "le Taciturne" y fit boire son
cheval.

Draille de la Tour Romaine
Maison des Chalon-Arlay 1334-1530
Jean de Chalon fut Prince d'Orange en 1389 sous le nom de Jean 1 le
Sage.

Grand Rue
Maison des Orange Nassau 1530 – 1702
Guillaume 1er le Taciturne fut en 1568 Stathouder
(gouverneur) de Hollande

Prison seigneuriale ensuite four banal

Maison de André de Bozonnier
Procureur héréditaire au Parlement de Grenoble en
1640. La maison fut construite avec les pierres du
temple en 1685.

Maison des Autard de Bragard
célèbres capitaines Huguenots,
châtelains d'Orpierre 17-18e s.

Quartier de Bouraynaud

Au sud-est de la cité. Ancien quartier
commercial, qui regroupait surtout des
marchands juifs.
A gauche l'escalier qui menait à l'auberge
Kasher

Draille de la Côte

Maison des Bonnet
Cette demeure bourgeoise du moyen Age fut la
propriété de la famille des Bonnet, qui donna à
Orpierre un châtelain au 14e s. et un pasteur
protestant au 16e s.
On reconnaît ce bâtiment par sa porte en pierre de
taille en forme d'accolade, surmontée d'une fenêtre
semblable à un trèfle à quatre feuilles (sur la
gauche de la grande rue) en entrant par la porte
Est

L'Eglise
Construite extra-muros, elle fut rebâtie aux 18e et 19e s.sur
l'emplacement d'une ancienne église détruite au 17e s.
Fameuse surtout pour ses peintures intérieures installées
dans les différentes chapelles et pour une statue de la
Vierge polychrome.
A signaler devant l'église, un platane dit "chandelier à 7
branches". La légende qu'un soir, un homme se disant juif
errant fut refoûlé par les soldats de l'enceinte après la
fermeture des portes. Sous la neige et afin d'éloigner les
loups, il alluma un chandelier à 7 branches pour se
réchauffer. Le matin, les loups avaient dévoré le
malheureux, dont il ne restait plus rien, pas même son
chandelier, si ce n'est un petit platane à sept branches. Un
arbre qui dit-on refuse toujours d'être taillé, provoquant la
chute de celui qui essaye de lui couper une branche.

Quartier des Manants

La Bourgade
Quartier construit en 1572 après le massacre de la Saint Barthélémy

Place de la Croix Rouge
Le temple

Porte du Rochas
vestiges de l'ancienne porte ouest de l'enceinte
fortifiée avec sa tour.

9. Lagrand
Au confluent du Buëch, de la Blaisance et du Céans, surplombant légèrement la vallée, le village dont les
maisons au front régulier sont en pierre apparente, s'est bâti sur un éperon, le long de la route des princes
d'Orange.

L'église Notre Dame de la Nativité
L'église est en parfait état malgré les
mutilations dues aux guerres de religion,
et aux intempéries dont eut à souffrir ce
monument au 19e s. Il est la synthèse de
plusieurs
tendances
architecturales,
témoin d'un art roman finissant (fin 12e
s.) avec des influences lombardes. Son
aspect est celui d'une forteresse avec des
murailles de 2m d'épaisseur. Construit en
calcaire noire des carrières d'Eyguians, il
est empreint d'une beauté austère.

10. Laragne Montéglin



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