Les documents maçonniques Volume II 1942 .pdf
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LITURGIE MAÇONNIQUE
LE RITUEL
DU MARIACE
Con1m.e l'adoption des Jeunes Louvetons, le mariage
appelé « Reconnaissance conjugale » est une cérémonie
importante de la Liturgie maçonnique.
Le Rituel le plus récent de « Reconnaissance Conjugale »
est celui publié par le F.", docteur Charles Vie (]).
Il est moins intéressant que celui du F.". docteur A. Blatin
publié en 1895 et dont il est d'ailleurs inspiré. C'est ce dernier rituel dont nous développerons le cérémonial. .
·
La disposition du Temple a son importance. Celui-ci est
brillOmment décoré et, en son milieu où un large espace
a été ménagé, se trouve placée la table de reconnaissance
conjugale. Sur cette table, enveloppée d'une draperie, sont
disposés et recouverts d'un voile les objets· symboliq·ues
nécessaires- à la cérémonie. Ce sont :
~ Le cordon conjugal, quf est un grand cordon de
maître de dimensions suffisantes potlr pouvoir embrasser
en même temps les deux époux.
- Un cordon bleu d'adoption destiné à l'épouse.
- Une baguette de verre transparent rayé à la lime
dans son milieu afin de pouvoir être facilement brisée.
- Trois petits verres de cristal, l'un contenant un peu de
vin, l'autre un peu d'eau, le troisième vide.
- Une corbeille décorée emplie de fruits et de fleurs.
- Un flambeau à trois branches au milieu de la table,
ou bien un flambeau simple à chaque coin.
- L'anneau conjugal.
Des places son~ réservées sur« les colonnes »,c'est-à-dire
sur les côtés au Nord et au Sud pour les membres de la
famille - et des corbeilles sont remplies de bouquets destinés à être distribués aux dames!'9
Les Maçons et les époux se réunissent au préalable dans
lés parvis à l'extérieur du Temple. Au contraire, les profanes sont directement introduits dans le Temple et placés
sur les colonnes, les dames au premier rang.
Les Maçons pénètrent alors dans le Temple, décorés de
leurs insignes, et rangés en cortège de la manière suivante :
En tête le porte-étendard, après lui, coude à coude, le
, grand expert et le maître des Cérémonies ; Puis viennent
tous les F. ·. F. · ., deux à deux, les bras croisés tenant chacun, dans la mdih droite, un glaive placé la tête en bas.
Immédiatement ensuite, le vénérable suivi des deux surveillants, chacun d'eux portant son maillet de la main droite
appliquée contre la poitrine, puis les autres officiers de
Loge.
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La Chaîne d'Unlon
11,
IK\7-193!1
~
page 359.
La musique se fait entendre pendant que les Maçons
prennent Place sur les colonnes.
buand tout le monde est en place, la musique s'arrête,
le vénérable frappe W1 coup de maillet.
surveillants, vous savez
Le Vén. ·. : F ... F. ·. I"r et
que la présence de profrmes drms ce Temple nous interdit
d'ouvrir nos travaux su!varit nos rites accoutumés. Veuillez
donc simplement inviter les personnes étrq:ri'gères à notre
ordre, qui se trouvent placées sur chacune de vos colonnes,
à suivre les cérémonies symboliques qui vont se dérouler
sous leurs jeux avec l'attention sympathique et le silence
~respectueux que méritent les doctrines, les usages et les
traditions séculaires des Frrmcs-Maçons.
Cette annonce est faite par les deux surveillants et le vénérable déclare ouverts les travaux en tenue blanche de
la Loge.
Les délégations maçonniques composées çl'invités de
mprque, hauts dignitaires, sont reçues aux acclamations de
« Liberté 1 Egalité J Fraternité 1 Vive la République l » pendant que des F. ·. F. ·, lèvent leurs glaives et forment la
voûte d'acier.
Les époux attendent à la porte du Temple.
Jer surv." .. - Vén.'. M.". il y a dans le parvis un de
'.nos r.·. r.· .. accompagné par une jeune femme qu'il a
épousée devant l'officier de l'état civil. Il vient nous la
présenter et réclamer. pour elle la protection de la Maçonnerie.
Vén.' .. - Quels moyens devons-nous employer F,'. }er
surv. ·. pour assurer à cette jeune femme la protection que
son mari, qui est un des nôtres, a le droit, en effet, de nous
demander pour elle ?
1er surv. · .. - Que notre F. ·. la conduise dans ce Temple
afin qu'au milieu des profanes et des Maç. ·. qui emplisSent
aujotird'hui cette enceinte, son union soit publiquement reconnue selon les rites traditionnels de notre prdre.
Vén. · .. - Qu'il soit fait comme vous l'indiquez.
ze
La musique joue une marche nuptiale pendant que les
époux pénètrent. dans le Templ.e.
Vén.' .. - Mon T.'. C.". F.'., en conduisant aujourd'hui
au milieu de vos F. ·. F. · ., drms la L. ·, à laquelle vous
appartenez, la femme que vous venez d'épouser suivant les
lois de votre payS, vous nous donnez un nouveau témoignixge de votre atta.chement à notre Ordre. Je vous en félicite et votre épouse est la bienvenue panni nous.
Les cérémonies symboliques qui vont, suivant nos rites
accciutumés, entourer vos premiers pas dans l'existence nouvelle où vous entrez n'ont rien de commun, IÛ dans la forme,
ni d~s le land, avec celles que déploient, dans des cir~
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