musulmans en amérique hamidulllah .pdf
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IOI{}IIIB
par le professeur
M. HAMIDULLAH
1i  décr.ruvertedu Nouveau Monde des Amé| , rir;ue', par le vieux tnonde constittte, sans
-.*
aucur) ;loute, l'événernent le plrts consldrlralrle dan.s le domaine géographique. On I'atribue volcntiers à Christophe Colomb, origiriaire de Gêncs en Italie (1451-1506).
Il se mit au
servic,. de I'Espilgne vers i492 et obtint, d'Isa'
belle de Castille, trois nal"ires qui lut permirent
d'aller vlrt lil déeouvert,e.Parbi de Palos, le 3
a,:rtt 1492,,'i après avoit' lutté contre son propre
irqrripage,ll aperçut la terre le 12 octobre suivan' : c'était Gltanahani (San Salvador). une
rlt,s iles l,ueayes (Llnhama). Il aborda ensulte ù,
Crr[a et à Haïti, qu'il nomma Hispaniola; pttis
i^ revint en Espagne (mars 1493).I-ors de son
se::ondvoyage (septembre 1493-juin 1496),il recorrritrtla Guadeloupe, Port,o-Rico,la JamaÏque,
la ,;ôte sud-ouest de Cuba. Daits son troisième
vcryage(1498),après avc.rirtouché à la Trtnité, ll
at,,eignit le con[inent, longea la eôte de .l'Améritlire méridionale depuis l'Orénoque, jusqu'à
rl.,raca^1.r.
Au eours d'un quatrième voyage (1502il explora la eôte de I'Amérique centrale,
15(14),
drr Honduras au goife rle Darien. Mais il ne
ti(-i'.lvaplus i-,uer.rnerédit auprès du roi Ferdinïlnd, et mour ut dans la misère (cf. Larousse).
Dans les ()rigines 'du droit international
{t. 255;, Ilrnest Nys cite l.as Casas (prêtre et
coml-laHlronde Colomb). que dans I'espace de
38 ans Ies envahisseurs ehr'ltiens du vieux
r.ionde rna.ssacrèr'entdotize millions d'América i ns dc pc ar l r ou g e .
C'est rrne ironie du .Jç:stin.Colomb ne clonna
s')n llorr' qtrrà ttne petite partie de ses découli:rtes, la Colombie, tandis qu€ ce fut Améric
qui,
\ie:ipuce,navigateur de Fiorence (f451-1519)
,'isitant le pays dée,ouvert par Colomb, eut la
urimatrt,i: d'être ehoisi par les premiers cartc>
Braphes ix)ur donner son nom à I'Amérique.
on n'lgnore pas que Colomb n'étalt point
parti podr déoouvrir un nouveau continent,
mals simplr:ment la route maritime vers I'Inde,
parce que la eonquête de Constantinople (Istanbul) par les h{usulmans (TTrcs), en 1453,avait
enlevéÀ I'Europe ie dernier maillon de la ehalne
r"lesentrepôts pour commercer avec I'Orient,.
Eviderrrment, I'ldée est étroJtenrent lié'e avec
ælie ,le la sphéricité de la terre. Oomme nouc
sions le savoir et celà d'après I'autorité d'un
flls de Christophe Colomb, ce sont bien des
navigateurs mustrlmans venant à Gênes, qu'il
avait reçu eette notion. Et rle même, il a rencontré plus tard des l\{risulmans, surtout des
noirs, dans les pays d'Anrérique qu'il avalt pu
visiter.
Il serait donc intéressant et nécessaire d étudier les pha^sesde l'évolution de la déenuverte
des ,Amériques par les Musulmaru, bien avant
Chrisiophe Colomb.
LA GNOORAPUIS CIIEZ IDS ]IIUSULI}TANS
, Les tout-premiers Mu,sulmans sont issus de
l'Arabie. Il, est fort douteux que les Arabes pré'
islamiques aient pensé, eneore moins laissé è la
: postêrité, Ies résultats de leurs dlseussi.ons,
quant. à la forme de la terre. Une quirrzaine
d'années à peine,.après la mort du Prophète. les
arrnées du calife Ut,hmân pénétrèrent en 64?
en Afldalousie (ef. Tb,bai ei Gibbon) et, simultanément, de I'autre versant en lïansoxiane,
en territoire Chinçis (cf. Balâdhuri atnsi que
chroniques indigènes de la Ct,ine, citées par
Bartholrl), naturellement de toute évidence etr
tr'-rversa;lt, comme un croissant, les pays interniiliaires: l'Afrique du Nord, le Proche et le
Moyen Orient, avec I'Armd:nie dans le Nord et la
côte ouest de I'fnde-Pu?kistan dans 1u gr-rd (cf.
également Balâdhuri). Dans ce déconcertant
conglomérat de races et de civilisatioTrs - grecque, gothique, berbère, copte, abysinne, indienne,
turanienne, chinoise et autres - on ne sait s'ils
ont recu la notion de la sphéricité de la terre,
de la scienee de quelques-uns de ces pays, ort
bien si c'est la contribution originale è la
nouvelle civilisatlon que les Musulmans étaient
en train d'élaborer. Quoi qu'il en soit, un lranien, aux attaches si hautement religieuses et
d'une époque aussi primitive qu'Abou Hanifa
(699-76?),avait foi en cette notion, comme cela
apparatt dans le réelt sulvant.
Lors rl'une polémique, un Mu'tazilit,e posa à
Abt Hantfa la question: < Mais où ast donc le
centre de la terre ? >, et lul, de répltquer: c Là
même où tu es acsls n. L€ potémicte se t;ut. (Sclon
al-Muwaffaq, Manâqlb Abt Hantfa, l, 161, cette
scène eut lieu en présence du callle al-Mansour).
La réponse ne ssuralt être valeble, et oonvaln-
cant€, que si la terre eut été considérée comme
apbérlque, et d'où n'lmporte quel poiqt ptt
c,,onstltter son centre. Dans un commentaire sur
le Coran, Baidâwi, énonce la sphéricité de Ia
terre, sans discussion, comme quelque chose
d'admis par tottt le monde; ce qui ne manquerait pas de prouver qu'il n'eut pas en Islam de
difficultés émanant des milieux religieux contre
la science. bien au contraire.
Lorsqu'on traduisit plus tard, ta géographie
de Ptolémée, en arabe, il ne semble pas que son
carré de la terre eut impressionné les Musulmans.
C)ommentd'ailleurs expliquer différemment que
déià Ibn Rusteh (cir. 890) exprime le consensus
des savants musulmans, à ce suiet. Quelqttes
ex[ralt-s d'ouvrages encore existants ne seraient
pas sans intérêt :
a) Géographie d'Ibn Rusteh, p. 12 : < Il y a un
consensus,parmi les hotnmes de science, que la
terre, avec'toutes ses partius terrestres et océacomme une boule. La
niqués, est sphérique,
-administrée
que le lever du soleil,
préuve en est
âe la lune et des astres n'a pas lieu au rnême
moment, dans les difiérentes régions de la terre;
leur apparition dans les pays orientaux se révèle
avant ôelle qui a lieu en occident. Le coucher
répond aux e,xigencessèmblables... ). le même,
p.'8: ( La terre est sphérique,comme Ia balle, au
ôorps tnassif, au milieu du ciel conca,ve,suspendue dans I'air, le ciel l'entourant de tous les
cotés en équidistance, que ce soit d'en haut,-ou
d'en bas, ôu même d'un côté quelconque. Elle
cst donc au rnilieu du clel, comme le iaune de
I'ceul est dans l'æuf >.
b) Ibn al-Faqîh (m. 902), dans sa géographie,
p. 153: < On dit que la mer aus.si est sphérique.
I-a preuve en est que, si vous naviguez en bateau
de la côte l'ers la haute mer, les montagnes de
lB côte et les arbres disparaÎtront graduelleEr€nt. De même, si vous avancez v*rs la cÔte,
ces choses apparaitront graduellerrienc... )).
c) Ibn Khordôdbeh (m, 913),dans la traduc[lon
lrençalso de Ds Ooeje (pp. 2-3) : ( l,a terre est
rondb comme un sphère, et placée au milieu de
l'espace céleste comme le Jaune dans l'intérieur
de l'æuf. L'air I'envoloppe et I'attire, sur tous
les points de sa surface, vers l'espace céleste.
,' Tous les corps sont stables sur la surface du
globe parce que I'air attire les principes légers
dont ces corps se composent, tandis que la terre
attire vers son centre leurs parties p€santes,de
la même manière que I'aimant agit sur le fer...
t a périphérie du globe à l'équateur est de 360
degré.s.Le degré vaut 25 parasanges; la paraszrnge12 000 coudées; la corrdæ, 24 doigts ; le
doigt .six grains d'orge alignés les uns à côté des
autres dans le sens de leur épaisseur.Par conséquent, la circonférence de la terre est de I 000
parasanges.Entre l'âquateur et chacun des deux
pôles, on compte 90 degrés d'astrolobe. L'étendue de la terre; dans le sens de sa largeur (latitude) est égale à son étendue dans Ie seru de
la longitude, mais elle n'est habitee que jttsqu'au
e{- degré - Ibn Khaldoun, Prolégémène,'f, 92
de la traduction : ( Jusqu'au64uclegré- à paftir
de l'équateur,' le reste étant couvert r pâr' la
grende trlÊf..., D,
I
Mas'oudi (m. 956) dans ses Prairies d'Or, traduction de Barbier de Meynard, f, 179-180, dit
en outre :
< La portion habitfu (de Ia terre) s'étend denuis un-groupe de six îles nomnrées les iles éterirelles (F ortunées) et situées dans I'Océan occidental (Atlantique), jusqu'à I'extrémité de la
Chine. Cette étendue correspc)ndant à douze
heures de Ia révolution jottrnalière du soleil'
ils ont re,connu que le soicil .se lève tr)otlI' li-]s
îles Eternelles, sittrées dans I'Océau occideutltl.
quand il se couche à l'extrémité de lzr Chinc,
ef qtr'ii se lève, pour cette pat'tie recttléi: dtl la
terrè, quand il se couche pollr cl:s ilt-'s. Ctrtte:
portibn- est la moitié de la circotifért-'ncc t('riestre, et c'est l'étendue iongit,udintlle qu'tls <lisent avoir observée )).
Pour enfin ne pas alourdir, Bérouni (Jatn;ihir,
p . 1 6 ? ) ,r é s u m e e n u n e p h r a s e c e q u ' i l a d i t a i l leurs avec plus de détails : ( ...1a pltts longue
obscurité nocturne qu'ot) peut rencou[rer : \:'est
s o u s l e s d e u x 1 t ô l e s ,p c n d a n t s i x m o i s c l t t s t t t l e ,
slrivie de semblable longuetlr, dc la, c:larlti coill lnue du jour >.
LES CONSEQUnNCES
DE LA
SPIIlitÙICl't'E
Ces géographes tnusulmalls Ilc tat'dèt't'nr. I)as
à tirertes conclusiotls -- théoriques ct:rtc5 - di'
la notion de rorrdité de la terre. On n'igtrot e
pas que, si un homrne fait le tour du motlde,
èn suivant tout droit la direction cle I'est, en
fin de compte il aura dépassé d'un jour celui qtti
est resté à I'endroit du départ de ce voyagetlr.
On peut le lire dans Ie livre du prince-géogrilJlhtl
Aburl-Fidâ (12?3-1332),dont I'ouvrage fut traduil
en Fl'ançais par Reynaud, en 1848. Ort se rirppellera aussi le charmant romatl de Jules Vertrr:
(tgZA-tgOS),r< Le Tour du nronde en quatre-vi_ugt
jours >, dans lequel un Londonien enlrellrend crl
voyage; il rentre, le 8I" .iottr, alrrès soti cltillirrt,
of crolt avolr petdtl sott lltlri, tttiiis, tru <lr'l'lllt'l'
ntontcrtt, il apprend qtle, lx)ur lt:s l,rllldolll(flls'
le soleil ne siétalt, levé settlemr:trt rlue 80 fois.
Voici I'extrait d'Abtt'l-Fidâ - dans la traduction
de Reynaud (Gorgraphie d'Aboulfécll), i. II,'1,
pp. 3-5) --- qui peut bien avoir été i ltl sottrc':
d'inspiration de Jules Vert.e :
Notions sur la terre en girnéral. - L.a tcrri:,
considérée d'utte manière générale, a la forinr:
d'une bottle. O'est ce qui se protlv{) en a.sLl'onomie, d'tttte foule de manières.. Voici tttr problème' qui servira à rendri: la chose sensible.
Srtpposons la possibilité de faire lt'l tottr tle ia
terrè ; supposons, de 1lltts, trois indivitlus réttnis
dans un lieu déterminé, dont I'un st ciirige vers
liOccident. et le deuxième vers I'Orient, tandis
que le troisièrne restera au même ellclrcit, en
iittendant que les deux atttres aient fait lc lour
du globe. C-etul qui s'est ervancé vers I'Occident,
reviêr-rdra par l'()rient, et celui qui .s'est dirigé
vers l'Orieht, retournera par i'Occident. Or, à
celui q'ui est nllé vers I'Occidettt, il manqllera,
ceLte rtbservzrIjon, qui ne reposait
ulI jorir,
que sur la théorie, fttt vértftée potlr lil 1;renrtlt'tl
fois. en 1522. lorsqrle Séllastien del C-ttlo, cnm[rù-
a
t
: - 1 ' t ' C r ' l l u g e l l a n . a b o r d a e n E l s p a g n e ,v e n a n t d e
.'or..'ni. :r:-rrès
ôtre parti, irois'"nî-à1,;ïiâïr.rt,
ra- i'(\-crd"nt - taridis que eeruJ
iluirËii âirige
v'--rs;'Orr.'nt.
un jour gèi;d.'E;îRut,
^e''r: o'-rrs estcômpt.era
dirrgé vers l'iiccident, et quô iious
su:'Fosol)savoir fait le bour de ta teiie=Ër,
,upt
:rrc.
a arancé.dan.s la
.
dir.ecli-tln-ciuà
iu
.o l nr l. dn m anr è re q te , même
.,h
a
q
u
e
e s o l ei l
.\'t\ : e( ) r ( . hep! r r s ta
. rd ,.p o u r tû i ,-0J,ïopuir,u ' l[.Ë
.. u'
<,'1, . ! r , r Tde
t g s a r é v o l rrti o n ; c e .q u .t,-e n
s e p t j Oufs,
ja:: un.: rd.volution
entièr'e, c,est_àdire un .iour
-nrrpie: C,:lur.
arr eontrair'e, qui
ir.s
:"or : ?nr . a s ur v i u n e d i re ô ti o ri o pâpâuânËo
o s é J -a
d '-r s ' , r pr r .et r e
s
'
e
s
t-c
ô
u
c
n
ti
,'
rx
l
ù
i
tte
ïu i"l bun
. s o re i l
s.r:--::..mede révohrticn
.ra qr t . : . r ' . rb. t r t d .e s e p tcle rnellieiiie' ËËrr" ;
.i o u rs , fa i t' -' n ' -l trr r
ê !l lr . . i. e: l' oblige à c o mp te
r u n j o u r Oe rj t ur.
.\:nc: d',nr.. si le jour Ou Oepart iiriîn
uËiOiËai,
'l r e i: o I r r . t ' r I ' au tre re v i e n ' e n t-i ô ' ù ù d Ë
à ' i ^ À ui _
'.?!t: Au:'r!'i'sde.
celui -qui est resté immîOlfe:
':rrlir.:dtr qrri
pas Oôugé manquera un ven_
n',r -avancé
c--.d:. ceirrr
a
*rJ i;ii..-iG"i,'riàu,
.qui
:'e'.''nrr par l'orienr,, manquera
Jeu.li,;t ôôrur
qu: :r arancé ver.s.I'orient pour un
revénir bui iO"c*i"'r. un senredi.ræ res'iiài serait iô fr'êmïsr,
e :r lieu. dt quelqr re sj o u rs , l e v o y a g e a v a i t
d uré
das mois orr des annibs.
f.\ 1'l,r)R^TION
gea avec eùx sur l,Oeéan dans
les embarca'o's
qu'il avait
Syipées. ÀpreJ une absence assez
longue, ils revinient,
cËàrâ1r-âË
prur,
ce*e hisroire est coinue d'e tous bîîil.'ft
lôJ-irËierrorr.
probableqel!,.iI slagit
là de cette même histoire dont rdrî.si
donne plus <iedétairs
-(1100-r"r66t
sa,séosraphieNuztâi1fTui!îâd"Ë pu._
!a-nsqui
sage
noy.sinréresseest déjà-fii-té]'vfrcice
que nous y
lisons :
( Iæ eommandeur des
Musulmans
Yousuf ibn Tâchfin enviiya- son amiral Ali ibn
Ahmad
*n .ury"t, mieux connîr sous 1dpifnèïô. de
Raqchal-aouzz.(marque de l,oje),_pour
attaquer
une ile dans_I'A,anfiqqe,
_maiJ'ir ?-e"eoî"fi"rrt
le succès(p. 55)-..atr-ddrà dô
cette r\z[erdes Ténèbre.s,on rie
fpit^ "o qù;ij- î u. personne n,a un
renseignemenr
sur, cdr il êst trcÀ-àiihàilË'âe
-îenèn]irî!el' ra
traverser. son armosphère es[
ses
vagues très fortes, sès dangers perlf
bêtes terribles, ses vents crràrgès-o, ^ reuï, .u,
tËfriictes.
rl
d.îles,ooni-eôr"tâ";;
.y u beaueoup
-Âôffi'hiîË"i.u,
ôiiiiuu_
plées,
les aurressuunieig6*
ne la traverse,^ et n.y },enètre, mais
on rase
_
l" rptg de sa côre (p."t05t...nt-'",ôït'àu"Ë ,rill.,
de Lisbonne gue paftirent les ruush""à"ï"'tr.,
en monranr ta
MAnITIitIE
I e dév,'rorrpcmcnI de Ia etv!lrsa.ilo'
muturT*rlt'-_st' 'résente, au cours de t'nisiôire.'âîu"
uce décr.eerranre précociié. batiJ-î,iri'^liiiàrv
of rhe Law of
.Nations, Watt<er admel quî si
..- comrlorrementd'un peuple a iraueiJr*J?i*rms' esr rn meilreur c-ritèie de sa civitiiaiion,
drns leurs toutes-,premières-invasions
les
\t;'isurmans)se décruvrent- prus civirisès Arabes
ôïe ies
p+:rpl,.5civilisés qu'ils avaidnt conquis.
pie_
lï
T:elg-. guerre màritime ,r deÀ erùsîiËa".î drt.
ç!r 630. un an à. peine avanf tt mô;i'îu
Ëon!.r\:.,.'près de.lC côte, quelques soldats--aÈàrdr.^r:rtans une île pour chàssei iôs
;Ë;rsiris. comme le raJrporte lbn Sad.ïir-ai&
Une Oôririd :'e i n e d' année. sp l u s _ ta rd , p
e n Oa n t-i ;--d i i rà t
d L '.rar c i qr r it t iri rt Oma n , -i l .s tr..rô é ri -p fi ,_
srelrrs-polt.s-^lq.lportant,s
entre Bombay
Xâia_
chr ;cf. Balâdhuri).- En 646, t.arrnéà"Oii
"t cîrlie
t'rhm:in rraverse re dérroit oô èIn.aiti.'^ôt
s'rn st alle en A ndal o u s i " ;
y re s te :ù s q ;; ;"
qut' l':irrq vienne.pluq tard-i tpôur acheïèi=i*";_
péninsule
:''atron dt' ra
rbérique rcr. ratlariil-"
lie nctrs étonnons donc pas s,ils -Àirâ"iidùi,.
se sont très
rr:1 intére.ssés e.xpror_er'
r'océan
.à
rvrur âôJ-îàrréU".,
lgyitql,
(Âildntiq'e),afin de co'naltre ee qu'elle
nait et où elle seJerminaii,-ôomme nous contel,avonS
9éjùmenrt.nné.'y a enôié,éîni'ià-v'riià'ao
daq,s un qutlrtGi près d,al_Hammt
I,isbonne,
I sourcred'nou t h.erm aIà q_piextjËË"â"ià'i*Ëlto_
ril, dars la banlieuede Lisnohnemooïrnôrlne
Iue qULleur esr ar.rribuéeer qui s,api;ii;-Ë Èu"
rlt's^sr'duits.jusqu'à l'éternité' (d;;6-;i-hiËt
urra.rtn ilà âkhlr àr.-anaar.rn efiet,--Ëuii'ùîiiiilo,
tous cousins,s'y_étaient réunis its àvaiéili'd'eparé un navire.dë rransport de ;ina.c.rtaîàîài
ut
avaient chargé r'eau er les vrvràlîùi-îôur
raignt. pour plusieursmois. puis-irË miiôf Ti'rrit n
voile,lorsqqe Ie vent de I'Est eommençâE-souf_
f Ier..Ils. profitèrenr de cerre brË-ô;iîJviâii*,
pendant onze Jour.s,et
-parvinrent a- une'-fiùr,
avec de fortes .vagues,dè
mauvaisesoOeurj.-Oti
nombreuxéeueils-t7),êt de peu dtiu-ùË.-C"._
tains
perire,its tournèrentalors lèùis-vùies
dans 9'y
I'autre sens et nqviguèrent vers ia diréc_
tion du Sud pendant douzèjours. rr_s
âiijvôïbnt
aiors devant l'île des Chèvres.Là, il y-àvàii-,f"s
t-roupeauxde chèvres,tlépassant toût poiçnte
dénombremenr, brour anr én tinêïte iâ-ni nËi:ier
ni surveillance. Les navigateurs se oiiiâÀiËnt
vers l'île, et déba'quèrent.Là, its trouvêi-eËi-ùi.o
source à la surfarcecle la terie, auAesJtlJa; la_
D".ra.Mas'oudirm. gsoroonnJoé*-àeiïiir.'îiiàr
qut-.lleil y avait un figuier sauvage.Ils attrânè_
1!' q'e nous lisons dans ses prairies d'oi'rdâris
ren[ quelqueschèvres,les égorgérent,mais-ïfs
lr traduction de Barbier de Meyn"rO, i,ZS'A_6i-': trouvèrent leur chair si amèie que personne
ne
put en manger. Ils gardèrent donô seulement
r I.a Mer des Ténèbres (Ailantique)... on en
peâux,
leurs
et
reprirènt
leur route, puiseJïàr
raconte des ehoses merveilleuses, que nous
le .vent du Sud, pèndant douzejouis, juiùu-,a-ôe
âvrrp5 rapporiée.s dans notre ouvragé intitulrr
gu'i{s aperçurenfune ile dans triquelie"iiiîient
I es annaies histo"iqF*. iÈêiàs, peiaùf, fi"Ë;ûes nabitantset.des-champseultivés.Ils sy diri_
iant ctece qu'ont vu les hommes qui
gèrent alors,-afin de voir ce qu.ellé ôni"nàlr.
v-ônï-pËiiètré ,.rl risque de leu-r vie, et Oônî feï
uns-sonl
Mals, encercl€spar des barques,ils-t;u;--ËrôËiu
furent caore.venussains et.sa-ufs,tandis que les auiËs-àiiù
turés. on les transporta,'dans
p_9ri.-Ainsi, un habirânr Oô- rHpag"ê, -i,ô-î"è
-û;
np.vlre,vers
un misérablehameau
-itJ-"iieni'aôb
sltué iuiria
Khachkhaeh, et natif de Oordoùe,"ieirni[
bôte, où o-n les fit descêndre.Ià,
-bïèïàix
troupe de jeunes gens, ses compatriôtes-,-àïïoîi:
hommes à peru rouge, rleu vàiui,- d
,"9
i
I
I
t
..: . a,: ,l
)
droltr et à ùailles hautes. Leurs femmec étalent
bcauté extraonllnaire.
dtn
On les enlerma
rrrnr une des maisons clu hameau, pendant trois
,oûr. Rrls le quatriènne, ull homme vlnt chez
srrr, Gt ll parlatt la langue arabe. Celui-ci leur
dcoanda qui ils étaient, Ie but de Ieur arrivée,
a3 d'où venaient, quel était leur pays ? IN
tut donDèrent tous les renseignements-. Cet-lndivldu ne leur promit que du 5ien, et les informa
qutl était I'interprète du roi. L€ second jour,
rpès cette visite, ils furent amenés devant ld
roi qui leur posa les mêmes questioru, et ils dondrent
les mêmes renseignements, expliquant
qulls s'étaient lancés à I'aventure dans- I'Océan
pour découvrir ce qu'il y avait de nouveau et
dc curieux, e.t pogr se rendre compte des aspects
-celà,
de son extrémité. Lorsque le roi- entendit
tl rit et dit à I'interprète : < Informe ces gens
que tnon père avait commandé à un groupe d'esclrves de naviguer sur cet océan, qu,ils-le traversèrent en latitude pendant un mois, jusqu,à
g_eque la lumière leur mairquât totalemènt; et
ils revinrent sans gue queique curiosité fût
pmp.li.e ou quelque avantage obtenu ! > Ensuite,
le roi intima à I'interprète de ne promettre que
du bien à ces gens, et dg leur dird qu'ils n,es!èrent du roi que le meilleur des trùtements.'Il
le fit. Puis on les renvgya à leur prison, jusqu'à
o? que le. vent d'ouest- se lève. Alors, ie-s iùOi8ènes préparèrent une barque, on banda leurs
yeux, et ils navig_uèrenten leur compagrue pendgnt un cèrtain laps de temps. Les ina-lheuieux
explorateurs avouèrent plus tard : ( Nous
croyons,.-à I'appui de nos souv€nirs précts ou
porç qu'ils naviguèrent avec nous pend-ant trois
Jours et trois nuits, jusqu'à ce qu'ils nous eussent, ,
naoeoés à terre. Alors, ils noud firent degcendre,
en liant nos rnairu derrière le
9n 1tous garrotta 'atrandonnèrent
dos, e.t ils nous
sur lg rivage,
la pQle lueu-r du jour, puis le sotéii
Jusqu'f ce qu_e_
se levèrent. Nous étions dans ûn piieux état, à
causiede la brutalité du garrotta€d. Nous enténdlmes enfin des bruits èt des ùoix rl'hommes.
Nous poussâmes des cris. Des hommc.s ge rendiront auprès de norul, ôt noug trouvèrent dans
cette mtsérable posture, blessés-par les cordages.
Ils nous interrogèrent. Nous leur donnâmes
tous les renseignements qu'lls désiraient. O,était
des Berbères. L'un d'eux dit : tt Savez-vous à
quelle distance vous êtes tci de votre pays ? lr
, Et nous autres, de répondre : Non. Il-reprit :
r Eh vérité, entre vous et votre pays, il y a le
trajet, de deux mois I > Celui qui éûaii ie chef des
explorateurs s'exclama : lVa- asafi ! (quel malheur à moi). La ré-gion adopta ce nom, et s'ap_
pelle encore Asafi, ce qui est, comine nous
I'avons déjà mentionné, le-port
à-l,extrémité du
-C'Idrtsi).
Maghreb. (Fin de l,extrait
Selon toute vrai.semblance, nos explorateurs
avaient atteint les îles Canaries. Le pdrr d'Asafi
existe encore au Maroc (francisé en Safi), à miciremin de Casablanca et de Mogador. centre
industriel. L'existence des Berbêres ''à Saft
n'étonnera.personne, pas rnême I'existence, dâns
les t le s v o i s i n e s ,d e s -i n te rp rè te s a rabes.-' A i e_
manquer aussi que le roi des Canaries, rappelle
aussi les multiples tentatives ancienires.'ixlur
frarvenlr au bout de I'inrmenslté dc I'Atlantique.
t0
DECOUVEITTE DU BRE,SIL
Ibn Fbdlallâh al-'Umary (m. t34g) a laissé te
récit d'une tentative pour atteindre I'Amérique,
en partant de I'Afrique occidentale. Sa volumineuse encyclopédie lUasâlik al-absâr n'est encore
qu'en partie édltée. Voicl ce qu'on peut lire
dans le quatrième volume de cel ouvrrage (traduction de Gaudefroy-Demombynes, paris lgl?,
pp. 59, 74-7il :
< Au Nord du pays de Mali, des tribus de Berbères blancs vivent sous la domrnation de ce
s,ouverain.Ce sont les Antasar, les Yantar'aràs,
les Meddusa et les Lemtuna... J'ai demandé au
Sultan Musà, dit Ibn Amir Hâjib, commenr le
pouvnir était parvenu entre ses mains. Nous
sommes, me dit-il, d'une maison oir I'on se
transrnet le pouvoir par héritage. Le souverairr
qui m'a précédé ne voulait pas croire qu'il fut
impossible de parvenir à I'extrémité de la Mer
Environnante; il voulut y atteindre, et s'obstina
dans son desseiu. Il fit équiper deux cerrts nav:
res chargés d'hommes, et d'autres, en mêrne
nombre, remplis d'or, d'eau et de viwes en
quantités.sulfisantes pour des années. Il recommanda aux chefs : ( Ne revenez que lclrsque
vous autez atteint I'extrémité de I'Océan. {)u
quand vous aurez épuisé vos vivres et l:olrir
eau ). Ils partiren[. Leur absence dura lt;ngtemps avanù qu'aucun d'eux ne revîn[ F]rrfin.
un seul navire reparut. Nous inLerrcgeàlni:s
le capitaine sur ieur aventure. < prince, répondit-il, nous avons longt,emps navigué jus
qu'au moment où nous avons rencontré eil
pleine mer comme un fleuve au courant violent.
Mon navire marchai[ le dernier. Les auires
s'avançaient et, ,à rnesure que I'un d'eux parvenait à cet endroit, il s'engloutissart pout; ne
plus reparaitre. Je f,s marche en arfière, c[
n'entrais point dans ce courant ! D Mais le
Sultan ne voulut point le croire. Il cquipa dcux
mille vaisseaux, mille pour lui et ks hornmes
qui l'&ccompagneraient,et mille pour I'eau et, les
vlvres. Il me confilra lp lrouvolr llunclanr, .5()ll
absence et partit avec ses compagnons sur
l'Océan. Ce fut la dernière fois que nous lc
vlmes, lul et les autres, eù je restai maitrc incontesté de l'empire >. (Gaudefroy-Dernornbyne
ajoute, dans une note, les renvois suivants :
Qalqachandi, Subh al-a'cha, V. 294 ; cf. arrssi je
récit d'Edrisi qu'a reproduit Carra de Vaux.
Itenseurs de I'Islam, TI, 47, et les rér:its analr>
glles chez Fagnan, Extraits, pp. 30 et sr:iv.).
Quelques observations s'imposent :
Le grand fleuve en pleine mer : Cela cloit être
I'Amazonè, au Brésil. Des recherches, ou excavations sous-marines,dans la région de l'embouchure de I'Amazone seront clonc souhaitables
pour connaître la véracité et le bien fondé dc
cr-.récit. L'UNESCO peut s'y intéresser, où le
Brésil, les gouvernements Africains et le.sglrir.
vernements musulmans se rencont,rctrt darr.srrrr
commul l brtt.
Les Noirs : Les Noirs qui ernbarquèrent dans
l a secondefl otte de mi l l e navi res .- c't vr âisr t m blablcmetrt
ull
q:rùuin
norrrll'r:
tk:
c('ux
dr.
I'r
I 'r.ntri.r'cflottP
no fttrcnt pas totts noyés. Le
. i l l l i t . n ) ( .( l u ( l l l l r l t l ' e t r L r c c e r t x d e l r r d e r t x r è n r e
1. rtte n'ost rcrltré
conrme éIait revenu le
c:::rit:irrrecl'lln n,rvire cle la première tenlative
. :) i.1l)r'r'('evtult,lr. clatrgcr
laisse penser que
':':- dtt cette sec:ottdo entreprise, la flotte pirr'..:)t rr dtibarquer quelque part et, trottvant utte
"..'r,, ht,rslritaiierctre crttt pas devoir rentrer en
.\f riqirr', lrcttt-ôtre par rtostalgie. fl est même
t*,rrl-rl:rntclc Iire dans 1e réeit que, malgré la
:r-rte tle t,rirbela flotte, le roi se décida à partir.
: ' ' r : t - ( ' { ' l ) : n ( 1 , . .q l l L ' l e f l e t t v e r e p r é s e n t a i t u n
: : . < l i r' . d e t r s l r - ' v o i s i n a g e i m m é d i a t , d e l a t e r r e
1 : ' r n t '? I l t a i t - c e p a r c e q u e l e s m æ u r s d e l ' é p o q t t e
' r rgr'itlent llr discrritiotr ou la sttppression cles
potlr
; , ; i ' i , 1 r e st l e s o m b l a b i e s d é c o u v e r t e s
': )n(,lroiis0r les brlntificcs -- et de rép:rudre att
. ,r'rtj au'r,. de ftrrrssr:s trottvelles pour égarer les
' ' s s i b l r ' . sr i v a t t x ?
l,r'rrrot ttrésil: f,e nom < Brésil > - Brasil en
: : hcgrilptrc bt'rlsili{,'l)ne,et Rrazil en anglais _.
:' 'st ni d'rlriÈine europrit:nne ni brésilienne
r::rr:r'icaine) : on n'a pas tncore ptl I'expliquer
.'r'nrologiquement.
i'hypothèse
africaine
Or
.'i Irllque faeilement. Voici comment : kl déhttt
C r riicil,, que nous venons de reproduire, cite
<j's Ri'rbères blancs qui habitaient dans I'em:.:ro d,' Mah. Çhez les Rerbères, il y a une tribu
il n ('/)nr)ll(' dc Ilirzàlah : la collectivité des
, r , ' n r l ) r ' r ' .ds r ' ( : t t t t , c t r i l l r r s e d t ! < B r ô z l l > . T r è s
, , r l l . J r ' r , l l r r n l , ,r r l l l ' l l l ( ' o n l , r ( ' ( l o s R c r l l Ô r o s B r r l z l l
t: ,lt s0r.llernotlI cn Llspagtte mustllmane, mnls
;rell'r'n Syrie. Lt:s dictiotlnaires biographiques
" rrient ci'ûn nombre considérable de < Birzâli D.
I' ur lli généalogic de cette tribu, reportons:nous
:r't céli,bre savant, endalou. Ibd Hazm, qui eite
rJenrharat ansâtr al-'arab, Iæ Caire, 1948,p. 463):
' Généalogie des Berbères.. Quant aux Zanâtah,
"r ont des sous-tribus immenses, telles que Banù
ttirzril, Banu Dammir, Maghrâwah, Banû Sagh:'. rr. r'te. Abû \ltuhammad Buwaikiniy al-Birzâli
e' j i -Ibicli, qui était un aseète et connaissait bien
rrinéaÎr;gies de cette (sa propre tribu, m'a
: r)lrr le renseignement suivant :
Yahyà
Châna
acl-Dîdît
Warsîk
''<tr'â
/
![..: :i
i
,-r .ttllI't
-
!(arhriltt
Damir
^---'-----
Al g h â n â
Wâ,rdizan
Wân1,în
Wariuad
Yalratr Wassîn
ni.rei ;^ro.,.i" s"eilâr
;-t;ûr"L Àntq*'
Torrtes les tribus berbères, que nous venons
{i . c : t er . s ont dt ' s Mu ' ta z i l a s , s i n o n l e s B a n û
Itirz.rt eL lls llanu Wassîn, qui sont des Ibâdites
<n i r r jit es ) ; quan t à l a p l u p a rt d e s Ba nû
l.f rghrùwah et des Banû Yafran, ils appartienn-.ni aux Sttnnitc's.Le narrater,tr m'affirma que,
d'aerù.sles généalogies berbères, les Sadrâtah,
l"s \î;rzâtah, et les Lawâtah ont une origine
æpte.
ll se peut dotrc que les premiers à atteindre
It Brésii aient été lês Berbères des Bant BirzâI,
qui ont clonnÉ leur nom à leur nouvelle patrie.
Il fatrdrait une nouvelle recherche iinguistique,
socioiogique et archéologique pour découvrir
d'atrtres couches, s'il y en a, de berbères au
B rési l .
Toutefois, d'autres faits semblables confirment cette hypothèse. En efÏet, i'ile actuelle,
nommée Palnra dans les Canaries, s'appelait
autrefois Bené Hoaré, d'après la tribu berbère
bien connue lluwara. Il y avait aussi une ile
Benemarin (Banî Marin ?), et une autre L,eclnane (Luqmân ?) au 14" siècle, qui ont, I'une et
I'autre, ehàngé de nom aujourd'hui. Nous y reviendrons plus loin.
Mais. tous les émigrants africains n'étaient
pas cles berbères; il y avait des Noirs attssi. On
â trouvé davant,agede leurs traces. En effet, les
premiers Ettropéens, compagnons de Christop-he
bolomb. avaieht non seulement rencontré des
Noirs en Amériqtte, mais ils relatenl, qu'il y avait
des guerres constantes entre ces Noirs etu les
arrtoChtonesd'Amérique à peau rotlge. Nous emprttnterotls à ce prol'\c)sqttelquesextraits au savant professeur D.W. JefTreys de Johannesburg
(Nègrès précolontbiens €n Amérique, dans-.la
revùe Scirtntia, juillet-août 1953, Como, Italie),
et I'on observera entre autres chose-s que le
Brésil fut d'abord le nom d'une lle des Antilles,
avant de devenlr le grand pays actuel de I'Arn&
rique du Sud:
r<Ferdlnand Colomb nous déelare que son père
(Christophe Colomb) fut prineipalemelt - influeneé àans sa eonviction de I'étroitessede I'espace entre I'Espagne-et I'Asi9 par ^l'opinion de
i'astronome aràbe al'Fbrgânî ott Alpagan. Sjr
du
Clement.s Markham, dans sa traduetion
aô ta connaisiance du monde 1, qui fui
iiil;
ôômpité par un mcrine franciseain au milieu du
1. n s'aglt là cl'un ouvrage espagnol : Libro del
inconnu'
rédigé par un l'ranciscain
conoselmlonto,
d'Espagne, au milieir au f+" siècle, clui avait terminé
à Séville. Le ms. fut publié pour la
*o* ïoJ'"g".
Jrrrénez de la
premièrd- fois en L877, par Larcos
bspada. Nous empruntons les notes à la traduction
(de Sir Clement's l\[arkha.m, dans la série de
: Book
Society, LondreS 1912) intitulée
l"ngl*i"n
a Hakluyt
Laûds, and
of the l{ingdoms,
of the *norvledge
Lorrlships that are in the \Morlcl, and the Arrns and
Devicrrs of each Land and Lordstrip, or of the l{ings
and Lortis who possess them. L€ pas-sâSe cité dans
le texte, ainsi que les rrotes suivantes se trouvent aux
pp. 28-29 de la tradrtr:tion anglaise :
lefro, lignum, bois, ttorn générique pour tout'e espèce
de vaisseau.
Gresa, faute de eopie dans les mss. pour Graciosa'
Ilezimarin. Vachi- Marini, Isla de los Lobes'
fl,a.chan, Roque del Este.
Uegimar, Ce nom n'est pas cité dans les 2 mss' C'est
lé même que Benimarin. Est-ce une faute de copiste, ou s'agit-il de Guimar, à Tenerife ?
Aigania,, est une localitô dans la Gran-Canaria'
d'Andres
Dans les Portilani
Madeira'
Leemane,
Blanca et de Benicasa, on écrit Lecname'
Brasll, Terceira'
Columbarla, Rico, dans les Açores'
Conejos, Corvo, rlans les Açores.
ll
aa
quatorzlème slècle. écrit: < Je parcouru une
tiès grande distance le long de la cÔte (africaine
at,lantique) en traversant les plages... J'embarquai sur un leflo (iignum, un nom générique pour
tous les bateaux) avec quelques Maures, et nous
arrivâmes à la première île qu'ils appelaient
Gresa. Puis nous arrivâmes à l'Île Lançarote,
qu'ils appelèrent
ainsi parce que les indigènes
-un
Génois de ce nom. De là ie m'en fus
tuèrent
à une autre île appelée Bezimurin, puis à une
autre: Rackan. 11 y a aussi Alegrança, Vegimar,
Fbrte Ventura et Canaria. J'allai vers une autre
appelee Ténérife, une autre appelée I'Isla de
Inferno, une autre, Cumera, Llne Ferro, une
Aragania, une Salvaje, une Disierta, une Lecmane, une Puerto Santo, une L,obo,une Cabras,
une autre Brasil, une autre Columbaria, une
Ventura, une San Jorge, une Conejos, une Cuervo-Marines, en sorte qu'il y avait, en tout, 25
îles.
< On avait donc en 1350 urte connaissance
précise des îles... Certains de ces noms concernent des îles situées Qans les Açores, et on note
aus-si le nom de Brésil, de consonance arahre.
IIne connaissan,ceaussi intime de ces iles cotlstitue une indication claire, du fait qu'il y avait
un commerce régulier et non occasionnel entre
elles; et une seule pulssance tnaritime alors
existante: les Arabes... Le nom de Brasil... devait probablement se rapporter à'l'une des Petites Antilles, par exemple la Barbade, et- non
pas au lJrésil actuel... Entre les îles de I'Atlantigue, connues par les Arabes et les Amériques,
se trouve la région des calmes équatorlaux...
Mais de tels parages, s'ils faisaient le désespoir
de la navigation à voile, étaient, grâce à leur
grand calme, très praticables pour les vaisseaux
mus à la rame, et les pluies abondantes assuraient I'eau potable... Christophe Colomb rapporte que des pirogues, partant de la côte de
Guinée-chargées de marchandises, se dirigeaient
vers I'ouest. Il affirme aussi I'arrivée de sernaux Amérlques. Jane (traduc'
blables pirogues
teur du Journal de Christopho Colomb, lr son
troisième voyage, 1930, C. 27t\, écrit' : ( .. qu'il
nensait, pnrri vérifler la véracité de ce que l.es
Indiens' d'Espagnola (Haitl) affirmaient, qu'ils
éi,aient arrivés dans leur île par le sud et par
la direction du peuple noir du sud-est, et qu'ils
avaient des pointes de iavelots faites d'un métal qu'ils appelaient 8:uanin... >
rt Nègres précolornbiens aux Amériques.
Weiner (Africa and the Discovery of Ameriea,
Philadelphie, 1922, 11,13?)rapporte: < Des Nègres habitaient à Darien avant 1513,c'est'àdire
avan[ qu'aucun homme blanc y ait établi une
colonie permanente )). Peter Martyr (une connaissanee de Christophe Colomb) écrit : < Les
Espagnols trouvèrent des esclaves nègres dans
le pays. Ils vivent dans des régionse situées à
un jour de marche de Quarequa^et ils sont féroces et crttels...Les indigènes de Quarequa sont
en guerre incessante avec ces Nègres. Le massacre ou I'esclavage, telle est I'alttlrnative
d'avenir des deux peuples >>.Gormara remarque
d'une manière analogue : < Balboa trouva des
nègre;, esclavesdu chef. Il leur demanda d'oit
t2
ils étaient venrrs, mais ,t,, sllvtrllt ltls le dirc.
ils ne savaielrt rierl de plus, t\ suvorr qttrr dt's
hommes de cottleur vivaient dans le volslllage
et qu'ils étaient constamment en guene avec
eux-. > Quatrefages, d'après Donelly (1950, l3(i,
A t l a n t i c , L o n d r e s l r a p p o r t , e : < <D e s p o p u l a I t o l i s
noires ont été trouvées en Amérique en pettt
nombre seulement, comme tribus isolées ptrmi
les pclpulations très diftérentes. Tels sont ltls
Chairuas du llrésil, les Caribés Noirs de SaitttVincent dans le Golfe dtr Mexique, les Jamasst
de Flttride... telle est encore la tribtt dont I3alboir
a vu des représentants lors de son i)assage cle
I'Itsthe de Darien en 1513 ).
(Negro Companions of the Silanish
Wright
Exploiers, dans la revue American Anthropolo
g i s t , 1 9 0 2 , I X , 2 1 ? ) n r e n [ i o n n e : < . . . c l e sp o t e r l t s
àméricaines anciennes représentent des ilhysionomies ayant dcs traits nettement africailis ).
Le l)rofesseur Flooton (Apes, Nlen and illorons'
Londres 1938, 183) rapporte qtttl dartl; lrt vltllt'''
Pecos River qui, coulant à trirvet's lr: Tcxlus eL
le Nouveau-Mexique, se 3ette dans le Golf'; clt
Mexique, il a trôuvé des séptrltures prét'olotir
biennès : < ...des crânes de groulres nègres vL'n''l
de ces parties d'Afrique où les Nègt'es ()t)t colllmunémbnt une ttrfluence perceJrtiblc citr silllg
blanc, hamitiqur:. Néatrtno'tns, dti poittt, tlt' vtlf
metrihue et indiciel, le type lrsettr.ltt-ttfg t'tt t' it
des Pe'cos est beaucortp plus rtltrlproché cltt tyiri
nègre africairt, que beaucoup ds types c()nittl:Il
porains de Pecos >.
Autre preuve de l'existence de Nègres p.reco
lombiens- : Jackson (Shelis as llvidettce of tlic
Migrations of Early Culture, Manchester, 1$rl?
186; 188) écrit : < Une preuve lntéressante dt
I'emploi atrciert de cauris comme rnonnille t-'
Anréiique dtr Nord est révélée dans une desct':1
tion détailLee sur les lïlu:urs ahriri{iènes ilans !a
vallée de I'ennessee, p.rar C'8. Mor-rre. L\lllis si
description des Boden Mounds, Marshall Cot"lll1v
Àtanaina, I'autetlr notls infornre qrl\) dlltts. l
t i ; n n . . N , , 4 4 i l i n s l q r r c t l u t r s L : t ' t t r y l . st l t t t r l t t i t t l t t r
À, il y ava,it des lragments cl'tttl gl'()li c(l(litiliirrl
m a r i n b i v a l v e e b c i h q c r x l t t i l L . r s ,c t ) t l a i n t l s I r r \ '
âbirnée-sq
, ui avilient éié perctlrs p{)rlr lcs cltfilr:t
comme des grains de chaPelet >.
< Des chiens tl'aboyant pas stlnt une ctlrloslt(
suf Chr.istoplre Colonrl
et firent irnp
- tr' e snscicotn t r a
llrs de soll lll'.t.Iii:
iorsqrr'il en
voyage, en accosfant à Crtba... Oti pettl bien s;
l].ltl)('.\'rtlr
deina-nâet' cl'o[t vetrtrit ('(':j I'o(ltit'l.s
'7 I tls chit'Ils clo
pa.s ! Est-ce une coïncidcttce
Nègres d'Afrique n'aboieni égitlctnetri paj; )r'
' , 1 1a 6 ' - r
t)ans I'art américaiu précolombien.
rcllt't:stltllatrL ti:
l e m e n t t r o t t v é < l e s s c t t l p t t t r e s'I'('l':I'llllrtll.';
(l('s (-'ll
tltc.
Noirs attx lèvres é1lai.sse's,
pnlnls att Professeur Jefire.ys, avcc la mentrct
t o u t à f a i t a c c e p t a b l e , q t t e l e - sd e t i r t i r : s d ' o r t g t n r
américaine se sônt t'épaudttr'-.5t-)ll Aft"clttt' 1ll'ér'.
lornbienne :
< Bonafous (Ilistoire naturelle agricole et ci'tt
nonrique de m:lis, Perli;, 1836, 1) menttt-rltnt:
< ...et Santa R,osa de Vrterbrl croit qtl(l lr Inilll
aurait été apporté en Es1;agtlc l)ar lt,'s r\ral"rc
il
:t:r t r c iz iènr es ièc l e D l . A i ' a p p u i d e c e tte a ffl rnnrtion, il faut mentionner que les premiers
::,rnis européens appropriés à cette céréale les
e sç c r ient ar r x A r a b e s ; te l s g ra n o tu rc o (Ita l i e),
s . ù r l l z l rcl o r n ( A t t g l t ' t e r r t ' .i 6 2 l l . T r i t i c t t m T t r r c i c rm (Hollandais, 1552),Trigo de Turkina (Espatne,, Turkish heude (Suède), Tlrkie Cornes
'.{n elet er r e, 1597 ).tti rk i s c h e s K o rn (Al l e ma gne).
.{ noter que, même en Fspagne où beaucoup
cnnsrdèrent Chri.stophe Colomb comme le pre.rrer ult r odLlc t r . tu ' d um a ïs d a n s I' An c i e n Mo nde,
n I'appelle Trigo des Tlrrkina. L'enchainement
. .q r qt r eà c e gr ain d ' u n n o m d é s i g n a n t Ie s A rat"s . es t r r ne indic a ti o n c l a i re d e s a p ro v e n a nce,
l ' , r s q r ri l f t r t i n t r o d u i t e n E u r o p e .
" Conc lr r s ion.__ J e s u i s ma i n te n a n t e n me sure
d 'a f f ilr ner le pos t u l a t s u i v a n t : l o n g te mp s a v a nt
Chrislophe Colomh, les navigateurs arabes et
-:S t r af r quant s d ' e s c l a v e s a ra b e s o n t e u d es
'^.)nt ac içr é: t ét ésa v e c l e s A m é ri q u e s . C e tte supes l J us t i fi é e e t c o n fi rm& p a r l a pré;'<' r . s liion
ein('e d'rnte,-prètes arabes dans les iles atlanllQurlS.la connaissance et la situation de ees
iles et d'un lieu appelé Brazil. Iæs noms arabes
d.l cBS iles, du pic de Ténériffe. sont une indic:l:ron qu'rls étaient bien eonnus avant qUe les
lsyr3gp,rls er, les Portugais, les ennemis avoués
dps Arabes, eussent pris po.sse.sslon
de ces lles.
(i,s navigateurs reprenant la mer aux Amérirl't,i.sfx)ltr lr. voyÊgede retour en Afrlque, auront
r h rr r gr idt y r 1' lv y i s i o ndse p ro v e n a n c c &md rl c el ne
et delrr d'ent,re elles, se corurervant le mleux
-ent le mals et le mairioc" ôn a-ainsi une èiprij
I En nous référant directement à la source eitée
par Jeffrel's, nous avons constaté quelques légères
drlférences. Voicl ee qu'on lit textuellement :
. I.e premier botaniste, qul a parlé de Mais, Bock,
C r n : u n l i v r e a l l e n r a n d i m p r i m é e n 1 5 3 2 ,4 0 a n s a p r è s
la Cocou'.'erte de I'Amérique, tlit que cette plante fut
apportôo de l'Arabie-ffeureuse en Allemagne, et qu'on
!r nomn::rit hlé d'Aslo, gra.rrd blé, et grand rose&u
l!ph"r rnaFna) (p. 11).
(Storla
r S.!orr cette eharte, publiée par Mallnarl
rflnei.:r o dr.l glà celtrbre sur Marehesato, Asti, 1810,
' I r - p f u t d ; r n s I ' a n n é e 1 2 4 A ,à u n e d e s é p o q u e s o i r
.nr ; .uplos de l'Europe se mélèrent avec ceux de
I Orianl. quo deux compagnons d'arnres de Boni"rt.' lIT. nr:rrrluis <lo Montferrat, rapportait de I'Asie
llr:,'ur'.' tÂrralolit ) unc espèee de grain blanc et
.àulo r;ir'ils donnèrent âux habitants du bourg
c Ir:r'isa, clans le Ffaut-Monferrat, en leur désignant
c c f : a i r r s r . r r sl e n o m d e M a l i g a > ( p . 1 2 ) .
. On lit parallr-.lenrent qu'un auteur portugais, Santa
P . o s ar l e V i t e r b o , i n f è r e d ' u n a c t e d a t é d e 1 2 8 9 , q u e l e
llais titait connu en Portugal a.u 13" siècle... une telle
con;ecture s acr'orde avec I'opinion de Valcarcel (Agrierdturn general, y gobierno de la Casa del Campo,
Yr,loneia. 1768-86), et d'autres auteurs qui prétendent
que les Arabes apportèrent le Mais dans la Péninsule
Hrrpanique a. rcf. Hlstolre nnturelle agrlcole et 6eoæmlque
de lfrris, par Matthleu
Bonafous,
Paris
Lr36r.
lrs autres extraits de Jeffreys semblent provenir
d'rutres sourees. J'ajoute en passant qu'en turc le
qôoi mais est < Mislr r, et le même mot désigne
rt3Xpte.
cation de la présencede deux cultures agricoles
américailles en Afrique, avant que Christophe
Colomb ne soit jamais allé aux Amériques, €t
qui offre en outre une explication de la maladie,
mentionnée par Lady Lugard (A Tlopical Dependency, London, 1905,124),en L324,qui frappa
une grande partie de la caravane de lVIsnsa
Musa à Touat ('In Salâh). C'est précisément ce
que provoque le pulex penetrans, sorte de pultculaire de I'Amérique tropicale. Ces navigateurs,
au départ de I'Afrique, devaient charger les
denrées alimentaires locales, et celles de meilleure conservation, I'igname et la colocase,
toutes deux ayant été trouvées par ailleurs cultivées en Amérique lorsque Christophe Colomb
y arriva. La présence des nègres dans ce pays,
les têtes en pierres rondes représentant les nÈ
gres, ainsi que des vases de poterie gravées de
physionomies de nègres, deviennent explieables >. (Fin des citations de Jeffreys).
'TEMOIGNAGE PIIILOLOGIQI"IE
Pour terminer, nous empruntoru quelques renseignements au commandant G. Cauvet (Les
Berbères en Amérique, Alger, 1930),grâee à M. le
Professeur Ch. Pellat, qui a attiré notre attention srtr cet ouvrage :
< Quelques enn&s avant la conquête de ls
Gnule trnnnalplne per Jules César, Quintus
Carrlllus Metellus Céler, l)ropréteur, qul gourvernait la Cts-alpine, reçut, dit-on, en cadeau d'un
chef germrirn, des hommr:s noirs d'une race
inconnue, que la mer avait jeté sur les côtes
de la Germania. (Pline les prend pour Indlens).
...8n réalité, e'était des Indiens d'Amérique.
Jusqu'à la découverte de I'Amérique (par Christophe Colomb), on compte au moins quatre autres faits authentiques du même genre, et
Beuchat les ù enregistrés dans son lVlanuel
d'archéologie ancienne, p. 40) > (p. 7).
< En recherchant les origings d'r Touareg, j'al
constaté que certAins noms de peuples berbères
étaient'portés des tribus indiennes d'Arnérique >
(p. 9).
< Une tribu d'Almamy.habitait le llonduras...
ayant précédé de peu I'arrivée de Colomb.,. L€
mot Almamy, corruption du mot arabe ElImâm..., a été adopté par les indigènes dtt Futa
Djalon, pour désigner le prince qui les gouverne )) (pp. 100-101).
< Chez diverses tribus d'Amérique du Sud, la
Gandoura, vêtement flottant special aux Berbères du Nord... > (p. 103).
< Certains vases d'Amérique... se rapprochent
conlme inspiration des poteries kabyles > (p. 108).
( Les Huares sont des Indiens du Nicaragua
établis au Mexique. (Les Houara avaient donné
leur nom à l'île de Palma qui s'appelait Bene
I{oare) > (p. 295).
< Chapitre IV. Nomenclature des noms de tribus communes à la Berbérie et à I'Amérique I
(pp. 18S-430).Signalons en passant que Cauvet
y relève 7? noms, dont certains semblent être
douteux.
l3
DIVNR'S
QUELQUES FAITfi
awr Amerik'a >
Dans son travail ér-udit'
i^|J?b
1939' t' '43'
Azanigarh/Inde'
(dans : le Ma'aiii,
cite Ies
stËmân Nadwiqui men(p' 45)
ffi"ïos-ib6, 24Ë:iàbl,
o'iË""xdàigoun
nrélogom.næ
de I'Hégire tiectè
liiii";-à-u-g;
qu'au
iionnent
certains pirafes
14' siècleOe |erË'"Ëiétlenne --_ atteint une ue
européenr,,uotlïtt'.P;;-lP^"3Id' Quelquesprtdans l'AtlanttqiËi' ifJ aYolglt,fait
su1-la cot'edu Maroc'
scnniersqu'tlsîei-tOitent
strff,samment
apprirent
I-,orsqueIes tttf ou*l
qtte'dans leur
âu'sttttan
ractiriiËi*t
its
t'arabe.
ôât' Ic fer; c' est
oi t
i i e d ' o rtg i n e , u ;" ' ;;^ ' ô o n "*'!ouie
la terre' et ce
iivec cli: ta co/ire î;';;les combats;
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les recherches
Sulaiman Nadwi ^cite enluite
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rvie.xique'
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.it
Dans des excaval;iùF
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le premler voyage
On ne peut pas oublrer.que
d e C b l o m u o â | J à e " î â i ' -eiacuêi
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l riLt.nl:fl}''i,;iii'\:l'li]:
qui.1::t')l-' < Ils (c't'Sf i./ril
GèoHrephv, t+:'eoî;
clc Tvr c't de Sttitr
les mrtrch:rncls irvurrt'irrct-tx
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d'origine pnnnicùlriiiJ
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des leur's
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co'nme
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-iô'il'
lu /tr't'ttt' t'l IIt tr
Lu retlttctir'ttt tlt'
rrtritrtt'<lc'r r'ilrilr"
Ie sttlle de certui'l'(i l'(l'l's('of's
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eux adpertes
-i'âîrit)re-plan
mais non sans tÀiiïg*iîô-t**qtl des mcÊLlrsct clÙ
versaires' D€ 1à,
ouvrases du Droit
rèsles de la pt'otliiËîàitïiétnyl.qpe' regles qur vrt'ôâ"il'iu-en
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