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s vraiment
r la santÉ 7
ur picard, en contact avec des pesticid-tst
ne ïêsistance à certains traitements mêdicaux.
industriel et des risques (lneris).
Mais ces biocides sont des « anti-
fonsioues azolés » qui
ttrù.tut" très
ont
une
Proche de celle du
voriconazole. D'où I'hypothèse des
médecins ami6nois : «L'imPact de
I'utilisation des azolêes fongicides
oar les agnculteurs nsque d'engen'drer
écologiques
des modiftcations
non nêgligeables et favoriser l'êmergence de souches résistonfes. » Et ce
risque est accru Pour ceux qul
traitent leurs cultures avec des molécules « qui Prêsmtmt des similitudes struèfirales svec les azolês
uti-
Auttement dit, la mutation du chamPisnon. produite afin de résister aux
6esticides le rendrait de même résistant au traitement médical destinê à l'éradiquer. Ce qdi serait d'autant plus inquiêtalt en termes de
santé Publiqu e. « La mutatian n'est
en effei pw courante. Et il est fon proAaËle qie tout cela soit Iié, souligne
le Dr Tàyeb Chouaki, Praticien hospitalier en Parasitologie au CHU
à'A*i"nt, qui a eu à s'occuPer de
I'agriculteur, mais cela mêit-e des
vénficstions. Nous ovons mts en
lisês en mêdecine humaine ».
gauche)'
du [entre régional de pharmacovigilance {à
ân parasitologie-mgcologie au CHU dAmiens'
r'" .t
"trr*"bl.
olaée
'lien
un Drotocole de recherches'
de iausalité
Le
de plus
nêcessite
amples évqlustions. » Si les résulces recherches aPProfonles Premières hYconfirment
dies
tati de
oothèses, une alerte Pourrait être
mais aussi par des facteurs plus locaux. Dans le cas présent' l'équipe
du CHU fait l'hYPothèse que cette
évolution singulière du chamPi-
dbiseau.
tom)
{site perroquel-vison-furelxooit
lance (CRPV). Le Problème viendrait donc plutôt de la réaction inattendue du chamPignon à ce traitement.
La dissêmination et I'infection par
ces minuscules Petits chamPignons peuvent être favorisées de
âiversei manières. Par exemple par
des « facteurs gêo-climatiques » (le
vent qui transporte les
sPores),
gnon pourrait être liée à une « ProTluction in situ ». Le malade amiénois, agriculteur, a utilisé souvent
duranison activitê des pesticides'
Parmi les agents « biocides » rêpandus sur les cultures du Santerre, on
trouve souvent des Produits tels
oue le tébuconazole et le Prothioànazole. Ces Produits ne sont Pas
sur la liste prioritaire des perturbateurs endocriniens établie par l'lnstitut national de I'environnement
iransmise à I'lnstitut de veille sani'taire (INVS).
La cànclusion du raPPort Présenté à la journée de Pharmacovigilance né se voulait Pas alarmiste,
mais elle n'était Pas .nq6ins ; « Lo
large utilisation de ces molêcules en
Piîardie estun élêment qui doit être
pris en considêration pour suspecter
ine
colonisation des patients par des
souches rêsistantes aux drogues
anti-
fonsioues.» Or, comme le raPPelle
i" i.àf.tt"ut
Andréjak,
«
il
exfste
cinq principaux traitements antifonsiouàs. Ils sonf très chers et doivent
ionc être utilisês aumieux.Si on crée
des résistsnces à ceux-a, nous serons
vite démunis
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