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Irène
Le journal féminin chrétien

N°0 • Mars 2015

Ma place de femme
Conseils pour un entretien d'embauche
La blogueuse du mois : Millefeuille de soie
Rencontre avec Laure Angélis
Catherine de Médicis
Déménager à Verdun

Unsplash /Pixabay - CC

Edito
Si vous cherchez désespérement le journal féminin qui
vous convient, celui-ci va vous intéresser ! Dans un esprit
chrétien, il souhaite redonner aux femmes des lectures
variées. Si la mode et la cuisine font partie du quotidien,
les livres, les réflexions sur l'actualité ou la vie spirituelle
comptent également ! Destiné aux femmes de 20 à 50
ans, ce journal s'adresse aux célibataires, mariées, avec
ou sans enfants. L'angle choisi est celui du vécu, des
astuces, des idées portées par des formats d'articles
courts., en suivant la journée d'Irène : après la prière le
matin, l'actualité au petit déjeuner, puis habillage au
travers de la rubrique mode, et ainsi de suite. C'est par
cette multitude de textes qu'Irène propose de réfléchir ce

mois-ci sur la question "Quelle est ma place de
femme ?" Place à trouver au sein de sa famille, de ses
amitiés, de son couple, de la société, de l'Eglise... A cette
question atemporelle, Irène présente des réponses
actuelles, non stéréotypées, mais à trouver entre les
lignes. Plutôt que réfléchir à une thématique politique ou
à un rapport de force avec les hommes, c'est par
l'exemple et le discernement que chacune peut modeler
l'équilibre de sa place au sein des divers groupes. Suivre
sainte Irène, impératrice byzantine est une proposition,
tout comme observer le style de la reine Mathilde de
Belgique ou mieux connaître la romancière Laure
Angélis. Bon mois de mars !
Irène (Solange Dubois)

Irène n°0 -– Mars 2015 1

7 h : Prière du matin

Ma vie avec Dieu
Comme la greffe d'un cœur nouveau

S

i nous étions médecins des cœurs et non des corps –
cardiologues spirituels ! – nous dirions sans doute que
le cœur humain est bien malade. Souvent rongé par
l’égoïsme, vite épuisé par tout effort de générosité un
peu important, ce cœur vieilli par le péché est finalement
assez peu ouvert à Dieu et aux autres. Un tel mal a des
conséquences non seulement dans la vie spirituelle, mais
également dans la famille, dans le monde professionnel
et associatif, dans les relations d’amitié, etc. Là où le
cœur est malade, le monde l’est aussi. Autrement dit :
guérir le monde, c’est d’abord guérir le cœur...
Cette maladie cardiaque, Dieu la connaît bien, lui qui
parle de notre "cœur de pierre". En bon médecin, il voit
le problème et trouve un remède : "J'enlèverai votre
cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair."
(Ez 36, 26-27). C’est, pour ainsi dire, une greffe de cœur.
Un tel "cœur nouveau" nous est en fait donné par le
baptême, qui lave et élève notre nature humaine en y
infusant la grâce, la vie de Dieu, et nous rend capables
d’aimer comme le Christ nous a aimés ! C’est pourquoi,
dans le monde chrétien, on trouvera sans difficulté des
personnalités tout à fait extraordinaires – telles ces
femmes très actuelles que sont sainte Thérèse de Lisieux,
sainte Edith Stein, sainte Jeanne Beretta Molla, la
bienheureuse Mère Teresa, ...

Le Cristo Rei de Lisbonne - Ronile/Pixabay CC

Cela dit, une greffe de cœur a un risque : que le cœur
soit finalement rejeté par l’organisme comme quelque
chose d’étranger. Pour éviter cela, on prend des
médicaments antirejet qui permettent à ce cœur de
devenir toujours plus notre cœur. On fait également des
exercices : marche, escaliers, kinésithérapie, et enfin les
incontournables sports d’endurance.
Il en est de même dans la vie spirituelle : nous avons
besoin des sacrements – spécialement la communion et
la confession. Ces "médicaments" renforcent l’harmonie
entre ce cœur nouveau et notre personnalité ; nous
devons faire travailler cet organe en multipliant les petits
actes bons. Car c’est en s’exerçant ainsi que nous
parviendrons à réaliser des actions plus grandes encore.
Profitons donc du Carême pour prendre soin de notre
"cœur nouveau" ! • Abbé Vincent Pinilla

Comparatif des "compagnons de prière"

(c) S.Dubois

Les trois mensuels du marché sont au même prix.
[Parole et prière] Avantage Très complet (notamment résolution et
intention de prière quotidienne) • Inconvénient Pas de formule
"junior" ni de choix de format.
[Prions en Eglise] Avantage Des chants avec partitions à la fin-•
Inconvénient Le plus léger en contenu (pour chaque jour :
uniquement la messe et un commentaire d'évangile)
[Magnificat] Avantage Esthétique et élégant • Inconvénient Pas
de suggestion de prière universelle.
Irène

Sessions et retraites pour femmes
12 mars Retraite spirituelle pour femmes à l'abbaye d'Ourscamp (Oise) www.serviteurs.org
12 au 15 mars Retraite sprituelle pour femmes à Aix-en-Provence avec l'Opus Dei http://www.centrevalensole.org
14 au 15 mars Week-end pour femmes "Danser pour Dieu" avec les Augustines à Malestroit (Morbihan)
www.augustines-malestroit.com
26 mars Halte spirituelle pour les mamans organisée par les Associations Familiales Catholiques à Notre-Dame de
Marienthal (Bas-Rhin) http://www.basiliquemarienthal.fr

Irène n°0 -– Mars 2015 2

7 h 15 : Le journal avec le café

Actu et bonnes nouvelles
Le mois dernier en 6 infos
La loi Macron sur l'économie a été adoptée
par l'Assemblée jeudi 19 février, sans vote.
Le gouvernement avait mis son maintien
dans la balance et obtenu la confiance. La
loi a déjà été considérablement modifiée.
Le Sénat a promis de refondre totalement
le texte. Qu'en restera-t-il ?
L'éolien en mer, déjà présent sur la côte
Atlantique, va se développer en
Méditerranée. Quatre zones ont été
retenues, en Languedoc et en Provence.
Pour la première fois, les éoliennes seront
flottantes. Le projet est mené par EDF et un
groupe de PME.
Pour les élections départementales du 22
mars, le FN est donné en tête avec 30 %
d'intentions de vote dans un sondage Ifop,
l'UMP à 28 %, le PS à 20 %. Tous les
conseils généraux seront renouvelés.
Cependant, le mode de scrutin, majoritaire,
devrait limiter l'ampleur des
bouleversements.
La France a intensifié son engagement
contre l’Etat islamique. Le porte-avions
Charles-De-Gaulle est mobilisé. Aux 6
Mirage 2000 de la base d'Azraq en
Jordanie, les 9 Rafale et 750 hommes de
celle d'Abou Dhabi, il faut ajouter les 22
appareils du Charles-De-Gaulle et son
escadre de protection.
L’Égypte centre de la résistance à
l'islamisme ? L'assassinat de 21 coptes par
l'Etat islamique le 15 février et la réplique
militaire du président Al-Sissi le laissent
penser. Depuis son élection le 8 juin 2014,
Al-Sissi combat l'islamisme et s'appuie sur
les musulmans modérés et les coptes.
En Ukraine, le cessez-le-feu peine à se
concrétiser. De part et d'autre du front les
troupes veillent. Le 22 février, une bombe a
explosé à Kharkiv, dans le nord du pays,
tuant trois nationalistes ukrainiens. L'attentat
serait l’œuvre des séparatistes de l'Est.

Ils ont dormi avec les sans-abris
Quelques milliers de personnes se sont réunies le jeudi 12 février au
soir à l'occasion de la Nuit solidaire pour le logement. Certaines ont
dormi dehors.

A

lors que le nombre de
sans domicile fixe a
augmenté de 50 % en dix
ans, la Nuit solidaire pour le
logement a lancé un appel le
12 février, à Paris et dans
plusieurs villes comme Biarritz,
Chartres, Lille ou Toulouse.
Environ 3000 personnes se
(c) Jean-Claude Saget
sont réunies place de la
République à Paris, à l'appel du "Collectif des associations unies", 33
associations parmi lesquelles le Secours catholique, Emmaüs, l'Armée
du salut, la Fondation Abbé-Pierre, les Petits frères des pauvres,
France Terre d'Asile ou encore l'Union nationale pour l'habitat des
jeunes. Ils ont appelé à une mobilisation de la société et des pouvoirs
publics en faveur des 3,5 millions de personnes mal logées, dont 142
000 personnes sans domicile fixe. Des concerts et des stands étaient
prévus à Paris, ainsi que des lits pliants pour les personnes invitées à
passer la nuit sur place. Une cabane de bidonville avait été
également reconstitué, témoin d'une ultime solution d'hébergement
pour près de 400 familles en France. Responsables des associations
et personnes en mal-logement ont défilé au micro. Une centaine de
personnes sont restées dormir. Un petit-déjeuner était prévu à 6
heures du matin, tout comme à Chartres, où une vingtaine de
volontaires a dormi sur les lieux. L'événement, qui avait déjà eu lieu
en 2008 et 2009, a notamment mis l'accent sur le Samu social
débordé par les demandes. • Irène

Bonnes nouvelles
L'affaissement de l'euro et des cours du pétrole ont permis de
relancer les exportations françaises. Le déficit de la balance
commerciale a reculé de 32,6 % durant l'année 2014. Une première
depuis quatorze ans.
Une étude britannique vient de révéler que le financement participatif
en Europe de l'ouest a connu une croissance de 144 % en 2014, avec
3 milliards d'euros de fonds collectés. Ces participations des
particuliers ont soutenu de nombreux projets de TPE et PME.
Le 3 février, le pape François a reconnu les vertus héroïques et le
martyr de Mgr Romero, assassiné en 1980. Défenseur des pauvres
et promoteur de la doctrine sociale de l’Église au Salvador, il était
l'ennemi de tous les matérialismes, marxistes et libéraux. • G.P.

Irène n°0 -– Mars 2015 3

7 h 30 : Devant le miroir

Robes et flacons
Tendances : au pays du corail
Les collections de ce printemps font la part belle aux couleurs chaudes et douces, roses et orange, saumon, corail ou
pêche. Ceux-ci illuminent particulièrement le teint des femmes aux cheveux blond doré, roux ou châtains. Notre
sélection à prix doux.

Robe corail sans
manches La Redoute,
détails en crochet
au dos
34,95 euros

Ballerine en cuir plissé
Eram
55 euros

Jean skinny corail
Camaïeu
24,99 euros

Trench à col contrasté
Cache-cache
59,99 euros

Robe en jacquard corail
Mademoiselle R
37,49 euros

Pois de Senteur, eau de toilette de Fragonard
Une odeur qui amènera un peu plus vite le printemps dans vos cheveux, avec une tête de
bergamote, feuille de violette et pêche, coeur de pois de senteur, muguet et rose, fond de vanille
et santal, éclos dans un joli flacon classique et coloré. Parfait pour celles qui désespèrent de trouver
quelque chose de frais et de léger. 16 euros les 50 ml

Le style du mois : la reine Mathilde de Belgique
Mathilde d'Udekem d'Acoz, mariée depuis 1999 au prince Philippe de Belgique, est devenue reine
des Belges il y a un an et demi. En 2008, cette mère de quatre enfants a été élue personne la mieux
habillée du monde par Vanity Fair. Depuis le long manteau de son mariage, qui a inspiré plus d'une
fiancée, Mathilde incarne à 42 ans un style discret et élégant, qui ne craint pas la couleur et met en
valeur sa sveltesse. Certains comparent son style, parfois rétro, à celui de Jackie Kennedy. •

Pour un contouring parfait par Betsy B.
Nouvelle technique de maquillage, le contouring consiste à marquer certaines zones du visage en les illuminant, et masquer d’autres par un effet d’ombre et de lumière. Pas besoin d’être spécialiste, dans votre trousse de
maquillage, vous trouverez sans doute tout le matériel nécessaire :
1. Un fond de teint de la même couleur que votre peau.
2. Un deuxième fond de teint deux teintes plus clair que votre peau (ou un anticerne clair).
3. Un troisième fond de teint deux teintes plus foncé que votre peau (ou une poudre bronzante).
Le « contouring stick » de Black Up (ci-contre) contient les deux teintes, claire et foncée.
4. Un gros pinceau pour appliquer les fonds de teint, un pinceau plat pour les parties délicates
et un gros pinceau mélangeur ou une éponge pour l’estompage.
Comment faire ?
1. Dégagez votre visage. 2. Démaquillez-vous et hydratez votre peau. 3. Appliquez le fond de teint de la même
couleur que votre peau. 4. Appliquez le fond de teint plus clair sur le milieu du front, les pommettes, au-dessus des
sourcils, le long du nez, entre le nez et la lèvre supérieure et au milieu du menton. 5. Appliquez le fond de teint plus
foncé sur toute la largeur du haut du front, les côtés du nez, les creux des joues et le long des mâchoires, des
oreilles au bout du menton. 6. Estompez avec le pinceau ou l’éponge les espaces où les teintes se rencontrent. •

Irène n°0 -– Mars 2015 4

8 h : Direction l'école avec les enfants

Education et bancs d'école
Période du "non" : comment réagir ?

V

otre enfant a entre 18 mois et 2 ans et commence à
dire "non" à tout. Votre ange se transforme en démon
! Il ne faut cependant pas prendre ce "non" au premier
degré. Derrière le "non" de cette première adolescence,
il y a un plaisir oral de prononciation. Il montre
également un désir d'autonomie et un désaccord avec
ce que veulent ses parents. Mieux vaut ne pas prendre
ce mot au pied de la lettre : votre enfant veut dialoguer,
même s'il n'arrive pas encore bien à verbaliser ses
émotions. Comment réagir pendant cette phase
d'opposition, qu'on appelle aussi le "terrible two" ?
Gronder, punir ce petit enfant qui montre de
l'agressivité ? Montrer qui décide, qui "est le plus fort" ?
Négocier ? Accéder à ses désirs ? Voici quelques pistes.
Quand lui répondre "non" ?
Bien sûr, il y a des choses non négociables : donner
la main à Maman dans la rue, ne pas mettre les doigts
dans la prise... Dire "non" et expliquer les raisons de cet
interdit - ce qui ne signifie pas se justifier - est une bonne
idée. Si l'enfant dit "non", c'est qu'il attend une réponse .
"Il a besoin d'entendre les différences entre ce qui n'est
pas souhaitable, ce qui n'est pas possible et ce qui est
totalement interdit" explique le pédopsychiatre Marcel
Rufo dans Elever son enfant (Hachette).
Cependant, mieux vaut se montrer ferme quand il
s'agit d'un interdit. Montrer des limites au sentiment de
toute-puissance enfantin permet d'atténuer l'angoisse de
celle-ci. Avec des repères stables et structurants, l'enfant
entre mieux en relation. D'où l'intérêt d'être clair et
constant dans sa place de parent. Si le père ou la mère
nomme les émotions du chérubin, celui-ci pourra ainsi à
long terme reconnaître et accepter la frustration.
En cas de grosse colère de l'enfant, on peut aussi
l'envoyer au coin deux minutes, ou dans sa chambre, ce
qui lui permettra de reprendre son calme et d'en reparler
ensuite. Mais ce n'est pas la seule méthode : "Je ne suis
pas pour le fait de laisser l'enfant évacuer sa colère sans

TaniaVdB/Pixabay - CC

cesse, notre rôle est aussi d'apprendre à l'enfant à la
contenir" explique Hélène, mère de quatre jeunes enfants.
Pour autant, crier ou frapper sur son rejeton n'arrangera
rien, provoquant pleurs et colère. Plus facile à dire qu'à
faire, certes ! La patience se travaille sans cesse.
Donner un peu d'autonomie à l'enfant
Une astuce est de prévenir l'enfant de ce qu'il va
devoir faire. Même s'il dit "non", il se sera préparé au
changement imposé. "Ayant un peu l'impression de
participer à la décision, il obéira plus facilement" précise
Marcel Rufo.
On peut également confier une tâche à l'enfant. Par
exemple, pendant des courses, on demande à l'enfant
d'apporter un sac ou un article, ce qui concentrera son
attention sur une action et lui permettra de penser à
autre chose qu'à s'opposer systématiquement.
Transformer les tâches en jeu est aussi une solution.
Autre astuce, si deux activités sont possibles :
"Préfères-tu faire un dessin ou de la pâte à modeler ?"
Cette question pourra peut-être faire éviter le "non, pas
le dessin !". En tant que parent, il faut aussi accepter de
lâcher prise sur les choses moins importantes, et que tout
ne soit pas parfait. Courage ! Entre 3 et 4 ans, cette
phase se termine généralement, surtout si elle a été
gérée avec un minimum de parole et de patience. • Irène

Petit lexique à l'usage des parents
Votre aîné entre à l’école. Première réunion de parents, vous entendez peut-être parler d’enfant acteur, de
travail de groupe, de compétences… Quelques clés pour éviter de s’affoler devant de simples concepts.
Les connaissances : Le cours magistral par lequel la pédagogie classique commence ; il ne sera donné qu’en fin
d’expérimentation en cas d’enfant "acteur". L’enfant dit : "Je sais ".
Les capacités : L'utilisation des connaissances dans le cadre d'exercices type. L’enfant dit "Je sais faire".
Les attitudes : La posture (corporelle, intellectuelle) à adopter dans chaque domaine étudié. L’enfant dit : "Je sais
être".
Les compétences : Elles marquent le succès des acquisitions et permettent de réinvestir l’acquis en situation
quotidienne. L’enfant dit "Je sais faire et être de moi-même". •
Diane de Laubrière, professeur des écoles

Irène n°0 -– Mars 2015 5

9 h : Arrivée au travail

Ma vie au bureau
Femme : 10 conseils pour réussir
son entretien d'embauche
1 Avoir confiance Convoquée, votre parcours attire déjà
le recruteur, on vous reçoit toujours avec intérêt.
2 Se préparer Renseignez-vous sur l’entreprise, le service,
son actualité... Le rapport annuel est souvent public.
Habituez-vous aussi à parler de votre motivation.

FirmBee/Pixabay - CC

3 S’habiller pour être à l’aise À la fois dans le ton de l’entreprise et dans une tenue confortable.
4 Avoir bien dormi et mangé Car l’entretien est aussi un exercice fatigant.
5 Sourire C’est tellement plus agréable !
6 S’intéresser Soyez à l’écoute du recruteur et n’hésitez pas à poser des questions.
7 Être simple Sans rentrer dans les détails, ne cachez pas ce qui permet de comprendre votre parcours, comme un
congé maternité. Sachez définir succinctement vos contraintes personnelles, de façon à être claire sur ce qui est
possible ou non pour vous, par exemple en termes d'horaires.
8 Relativiser Un échec ne fermerait pas la multitude des portes ouvertes. Si le stress vous envahit, prenez le temps
de respirer pour reprendre un échange serein.
9 Négocier Choisie, vous apportez une réelle plus-value à l’entreprise. À la fin de l’entretien ou ensuite, la
négociation du salaire fait partie du jeu, jouez-le ! En pratique, les recruteurs demandent souvent votre prétention
salariale avant d’annoncer eux-mêmes un chiffre : soyez au courant de la fourchette habituelle dans le métier et de
celle des personnes de votre formation ; n’hésitez pas à faire valoir vos expériences.
10 Etre vous-même Condition nécessaire pour permettre au recruteur de vous connaitre et de vous faire confiance. •
J.M., chargée de ressources humaines
Le métier du mois : chargée de communication
Je m'occupe de la communication de l'association Les Mains
Ouvertes, qui fait parrainer des enfants au Vietnam et met en
æuvre des projets locaux. C'est un défi permanent.
Il y a ce qui tient à la modestie de notre action. Objectif :
aucune opération à perte, de l'édition d'une revue à
l'organisation d'une soirée !
Il y a ce qui tient à la fière pudeur des Vietnamiens... Imaginez
que vous voulez monter un documentaire sur les enfants
parrainés : combien de négociations pour qu'une famille vous
autorise à filmer son humble logement ? Et soyez sûr qu'ils ont
fait le ménage à fond ! Mais le donateur français a besoin de
voir l'enfant qui travaille, le petit handicapé sur sa paillasse...
Il y a enfin ce qui tient à la nature de mon travail. Si on m'a
prédit un salaire au ras des pâquerettes, peu de moyens pour
travailler, on a oublié de décrire la joie d'un jeune aveugle qui
devient le pilier de son village, parce qu'il a étudié... Une
omission que je m'efforce de réparer chaque jour !
Elisabeth Laneyrie

La chronique de l'étudiante
Cette année, l'université de Vienne fête ses 650
ans tandis que huit siècles nous séparent de
Robert de Sorbon. Me voici soudainement prise
de respect pour ces temples du savoir, aux grands
escaliers, aux plafonds et colonnes ouvragés.
L'émerveillement du jour de la rentrée est souvent
vite rangé sous la routine puis recouvert sous le
stress des partiels. Soudain surgissent quelques
vieux livres gribouillés, ou tables de bois où sont
gravées des caricatures du siècle avant-dernier.
Je rêve alors de retrouver les notes d'un étudiant
tchèque révisant son droit au XVe siècle ou d'un
Parisien s'échinant sur sa version latine au XVIIe. Les
matières, les modes changent, mais les pierres
continuent inlassablement de veiller sur la jeunesse
européenne.
Maritro, étudiante en 2e année de Master
d'histoire, en Erasmus à Vienne

Irène n°0 -– Mars 2015 6

12 h : A table !

La main à la pâte
Recettes pour 4 personnes.

Entrée Soupe de carottes à l'orange
Il vous faut : 500 g de carottes, 12 cL de jus d'orange sans
sucre ajouté, 12 cL de crème liquide, deux cubes de bouillon,
sel et poivre, herbes pour décorer.
Mixez les carottes cuites à la vapeur avec le jus d'orange,
la crème liquide, les cubes de bouillon fondus dans de l'eau
chaude, le sel et le poivre. Décorer avec les herbes.
→ Cette soupe onctueuse et parfumée peut
s'accompagner d'une salade verte ou d'une tranche de
pain grillée.

ntrée Soupe de carottes à l'orange

(c) S. Dubois

Plat Curry de poulet aux tomates cerise et banane
Il vous faut : trois escalopes de poulet, 250 g de tomates cerise,
une banane, un oignon, du curry, du riz basmati.
Faites revenir dans de l'huile d'olive l'oignon émincé, ajoutez
les escalopes coupées en morceaux d'une bouchée. Mettez
deux cuillères à café de curry. Ajoutez les tomates cerise
coupées en deux et la banane en rondelles. Salez et poivrez.
Servez avec du riz basmati.
(c) S. Dubois

→ Un plat à la tonalité légèrement exotique qui fait goûter à
l'été avant l'heure.

Dessert Tarte au citron et aux amandes
Il vous faut : une pâte brisée toute faite, du jus de citron
(125 mL), 125 g d'amandes en poudre, 100 g de sucre, 75
g de beurre fondu, 4 oeufs.
Préchauffez le four à 180°C, beurrez un moule à tarte et
mettez-y la pâte brisée. Piquez à la fourchette, mettez des
haricots de cuisson et enfournez pour 15 min.
Dans un saladier, mélangez la poudre d'amandes
(gardez-en un peu pour la décoration), le sucre, le jus de
citron, le beurre fondu et les oeufs.
Versez la préparation sur la pâte cuite et enfournez à
nouveau 15 minutes. A la sortie, laissez refroidir avant de
démouler, et saupoudrez de poudre d'amandes restante.
→ La douceur de l'amande atténue l'acidité du citron
pour un dessert fondant. • Irène

(c) S. Dubois

Irène n°0 -– Mars 2015 7

13 h : Pause lecture

Dans ma bibliothèque
L'aimé de juillet

L

e roman de Francine de Martinoir exprime avec justesse et poésie bien plus que la
fougue des sentiments suggérée par la couverture. Il retrace les souvenirs de la
narratrice, Octavie Delgodère, qui a été - comme la romancière elle-même - envoyée en
Algérie pendant la guerre d’indépendance, en tant que professeur de lettres.
Elle rencontre sur un court de tennis d’Alger un officier plus âgé qu’elle, Tancrède Préfailles,
qui porte en lui les stigmates de son séjour à Buchenwald et de la guerre d'Indochine. Ils se
marient. Pour Octavie, le dilemme pourrait se situer entre son mari qui maintient la
présence française en Algérie, et ses amis et collègues qui militent pour l’indépendance, au
prix de leur sang. Mais Tancrède est souvent absent, et se montre secret sur ses activités.
C’est d’une clinique parisienne où elle vient de subir une opération que bien plus tard, Octavie évoque son
passé. Elle vient d’apprendre par la télévision le décès du commandant Préfailles. Par ce récit impressionniste,
amoureux de l’Algérie et de sa lumière, elle tente de trouver un sens à tout cela. C’est avec délicatesse que
l’auteur montre l’échec d’une vie conjugale où les époux ne savent pas communiquer, ni s’aimer dans les
petites choses. La couleur de la nostalgie lui donne cependant un clair-obscur émouvant.
Francine de Martinoir, L’aimé de juillet, Editions Jacqueline Chambon-Actes Sud, 2009

Intrigue à Versailles

C

ontrairement à ce que l’on pense, les jansénistes n’ont pas disparu avec les ruines
de Port-Royal-des-Champs, ni même après la révolution. Ils ont développé des
réseaux importants dans les quartiers historiques de Saint-Médard et Port-Royal à Paris,
mais aussi au château de Versailles. Ils haïssent celui-ci, puisque c’est Louis XIV qui fit raser
leur abbaye en 1710.
Fin 1999, Pénélope est nommée conservatrice au château de Versailles. Avec son ami
Wandrille, journaliste frétillant, elle va devoir retrouver le lien entre un cadavre dans le
bassin de Latone, un meuble XVII e arrivé là seul ou encore un Chinois qui veut créer un
autre Versailles près de Shanghai. Adrien Goetz, qui enseigne l’histoire de l’art à la Sorbonne, parvient à
mêler brillamment réalité et fiction. Si bien que le lecteur s’interroge vraiment sur ces survivances jansénistes à
l’aube du XXIe siècle. L’auteur rend crédibles et passionnantes les recherches historiques de Pénélope et
Wandrille. Entre arrières-cabinets du château et Carré Saint Louis, l’auteur revisite la ville royale de façon telle
que le Grand Siècle ne laisse personne indemne.
Captivant. • Irène
Adrien Goetz, Intrigue à Versailles, Grasset 2009

Livre jeunesse Il est une
phrase que chaque maman
murmure un jour à son enfant :
« Maman est là ». Le pouvoir
de réassurance de ces trois
mots est infini. Maman est là
quoiqu'il arrive est un album
plein de poésie et de merveilleux. Les illustrations
colorées sont un enchantement autant que la
rythmique tendre du texte. En quelques pages, un bel
hommage aux mamans. En quelques souffles, une
tendre berceuse. Un grand classique à lire aux petits
poètes dès 2 ans. • Marie-Antoinette Baverel

Maman est là quoiqu'il arrive, Debi Gliori, Gautier-Languereau

Chronique philo : "Comment trouver
ma place ?"

Trouver sa place, c’est être un funambule sur un fil
dans un cirque. Trop en faire ou se laisser aller,
passer pour ce que les autres voudraient que l’on
soit, ne laisser transparaître aucune faiblesse, c’est
faire un faux-pas qui nous plonge dans le vide. Il ne
s’agit pas de se trouver une case vide dans laquelle
on rentrerait tant bien que mal, ni de s’asseoir à la
place qu’un tiers me désigne ! C’est un enjeu
personnel : rester ancré dans la personne que nous
sommes profondément parmi le tumulte environnant.
L’équilibre est propre à chacune, et nous sommes
libres de nos choix… Mais trouver sa place de
femme, quoi que l’on fasse, c’est avancer avec
confiance sur le fil de notre vie.
Marie-Elisabeth Panel, diplômée en philosophie

Irène n°0 -– Mars 2015 8

14 h : Loisirs créatifs

Déco, maison et cadeaux
La blogueuse du mois : Millefeuille de soie

D

epuis début 2014, la machine à coudre et la machine à broder de Marie-Lys
Millet-Taunay ne cessent de vibrer pour créer sacs, tabliers ou encore capes
d'hiver. Tous ces objets sont à admirer sur son blog millefeuillesoie.canalblog.com, dont
le nom hybride son nom de jeune fille et celui d'épouse. Quant à sa page Facebook,
elle compte plus de 700 abonnés.
"J'ai eu des cours de couture à l'école qui m'ont
donné de bonnes bases, explique la jeune femme de 26 ans
qui vit en région bordelaise. Mais je me suis remise à la
couture lors de la première grossesse car j'ai été arrêtée
assez tôt. Grâce à Internet et aux livres de couture, je trouve
qu'il est plus facile de coudre de nos jours."
Elle a donc déclaré son activité sous le régime
d'auto-entrepreneur, qui lui convient bien : "Il est prévu pour
les petites entreprises, ce qui est mon
(c) GML Photographie
cas ; je ne cherche pas à trop me
développer" précise-t-elle. Depuis quelque temps, Marie-Lys a décidé de
concentrer son activité sur des cadeaux brodés personnalisés : nappes,
serviettes de table ou de toilette, foutas, sachets de dragées au nom de
l'enfant... Dernièrement, elle s'est essayée à des serviettes brodées sur le
thème de la chasse, avec notamment des motifs qui ont eu du succès,
numérisés par le site "Un jour chez la Marquise" et dessinés par l'artiste
Didier de Martimprey (photo).
"Le temps passé dans mon atelier est très variable et très coupé par
le rythme de mon petit garçon de presque deux ans, raconte la jeune
femme. Je dois en moyenne y passer 15 heures par semaine ... Certaines
semaines c'est beaucoup plus prenant et d'autres moins... L'avantage d'être
(c) GML Photographie
son propre patron et chez soi !" Depuis plusieurs mois, son activité lui
rapporte un demi-salaire, sans compter les matières premières. Parallèlement aux prochaines
commandes, elle va coudre pour son deuxième enfant, prévu à naître au mois d'avril, et sans
doute aussi pour la décoration de leur nouvelle maison. • Irène

► IDÉES

DE CADEAUX

Box mensuelle de
chocolats. 119,40 euros
pour 6 mois.
arbre-a-chocolat.com

Pendentif arabesque gravé
aux prénoms de vos enfants.
49 euros
amikado.com

Renard d'activités en coton
bio. 27,95 euros.
natureetdecouvertes.com

Miroir Philo AM.PM.
99 euros
laredoute.fr

Irène n°0 -– Mars 2015 9

15 h : Rendez-vous médical

Stéthoscope
Prévenir les maux de dos

C

ourses, enfants, sacs... Les femmes sollicitent beaucoup leur
dos. Clémence Boucheix, kinésithérapeute à l'hôpital
Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne), donne quelques conseils
pour ménager cette zone particulièrement sensible. Interview.
Quelle est la spécificité du dos féminin ?
Si le dos féminin comporte le même nombre de
vertèbres que le dos masculin, ceux-ci sont plus petits et
PublicDomainPictures/Pixabay CC trapus. Le bassin de la femme est plus large que celui de
l'homme, pour permettre le passage du bébé lors de
l'accouchement. Il a plus souvent tendance à être antéversé, c'est-à-dire incliné vers l'avant, provoquant ainsi une
cambrure du dos. Des talons hauts ou une station debout prolongée peuvent être en cause. Lors de la grossesse, la
place occupée par le bébé et le relâchement des ligaments dû aux hormones cambre également le dos. Les femmes
ont donc plus souvent mal aux vertbères lombaires !
Quels gestes ou postures permettent d'éviter le mal de dos ?
Il est important de verrouiller le dos en le gardant droit et dans la continuité du bassin, de ne pas le sur-utiliser.
Quand on ramasse quelque chose, mieux vaut plier les genoux que le dos. Quand on porte un enfant, il est
préférable de le tenir près du corps, car le tronc est le plus solide et absorbe les chocs. Le portage est écharpe est
donc très bénéfique. Concernant le sac à main, on peut l'avoir en bandoulière en changeant de côté. Il ne faut pas
hésiter à l'alléger.
Quels exercices peut-on faire pour détendre le dos ?
En plaçant ses pouces sur les os en haut de la hanche (la crête iliaque), on peut avancer et reculer doucement
le bassin pour étirer cette zone, dix fois de suite. Si on a un matelas assez dur, on peut se mettre en position "oeuf",
en boule et les genoux entre les mains, ce qui permet de relâcher la colonne. En position quatre pattes, on peut
gonfler le dos comme un chat, et tendre une jambe sans se cambrer, une dizaine de fois ; cela relâche les muscles
autour des vertèbres. Pour tous les exercices, il faut agir avec douceur, sans à-coup et sans forcer.
En cas de mal de dos, que faire en attendant de consulter ?
On peut mettre du chaud, ce qui réchauffe et relâche les muscles, ou du froid - qui atténue la sensation de
douleur. Il faut voir ce qu'on supporte le mieux entre la bouillotte et les glaçons. Si on a vraiment très mal, on peut
prendre un antalgique (doliprane). Il faut écouter son corps : est-ce que je peux m'étirer en boule ? Est-ce que je suis
mieux assise ou allongée ? En tout cas, mieux vaut ne pas trop se crisper ! • Propos recueillis par Irène

Echos de santé
Les Corses plus sédentaires que les
Franciliens

Une récente étude de l'entreprise Withings montre que
seuls 20,3 % des Franciliens sont sédentaires : ils font
moins de 4000 pas par jour. Ce faible taux peut
s'expliquer par l'emploi de transports en commun, ne
menant pas de porte à porte. En Corse, la part de
sédentaires s'élève à 40,8 %. La majorité des régions
françaises s'établit entre 29 et 32%. La méthode : un
bracelet porté par 100 000 personnes a comptabilisé le
nombre de pas quotifiens.

Plus de 2 millions de Français grippés
cet hiver
Le taux d'épidémie de la grippe (143 cas pour 100 000)
a été atteint mi-janvier. Puis le seuil de 2 millions de
personnes touchées a été franchi mi-février. Le Limousin,
la Provence-Alpes-Côtes d'Azur et le Midi-Pyrénées sont
les plus concernés, ainsi que les plus de 65 ans. Une telle
virulence n'avait pas été atteinte depuis trois ans.

Irène n°0 -– Mars 2015 10

15 h 30 : Rendez-vous dans un café

Rencontre avec Laure Angélis
Auteure de la trilogie Ondine et d'Enora, édités chez Téqui,
Laure Angélis possède une formation de juriste et a
travaillé comme institutrice. Pétillante quadra mère de
quatre garçons, elle nous livre ses goûts dans un
questionnaire de Proust revisité.
(c) D. F.

Ce qui vous aide à vous lever le matin : Cela peut faire
rire, mais rien ne me réveille, trop fatiguée... sauf le
parfum frais et citronné de mon mari sortant de la salle
de bain... Désolée si cela fait trop romantique ! Mais
c'est un peu comme pour d'autres l'odeur du café.
Vos auteurs préférés : Impossible de trier, mais disons
que Elisabeth Goudge, Jane Austen, Jean de La
Varende, Tolkien, C.S. Lewis, Walter Scott, Saint-Exupéry,
Guy de Larigaudie, Paul d'Ivoi (trop oublié hélas),
Isabelle Rivière tiennent chez moi le haut du pavé, avec
quelques auteurs de romans scouts comme Saint-Hill,
Leprince, Jean d'Izieu, ou de romans policiers comme Ellis
Peters, Ngaio Marsh, Patricia Wentworth, ou de fantasy
comme Robin Hobb. Faut-il vraiment choisir ?
Vos livres de chevet : Ils varient. En ce moment, L'homme
éternel de Chesterton - et très très souvent La Bible du
Coeur de Jésus (E. Glotin).
Votre plat préféré : Mon mari est trop bon cuisinier pour
que je puisse choisir. Néanmoins je suis une fille du sud,
alors le confit de canard, un cassoulet, un gigot
d'agneau, une bonne garbure me font rêver !
Votre matériel d'écriture : Des carnets, des carnets et des
carnets, n'importe quel stylo pour prendre en note tout
ce qui me vient à l'esprit - et à la toute fin, l'ordinateur !
La pièce préférée de votre garde-robe : Ma cape de
chasseur alpin, donnée par ma petite soeur - et une
grande jupe de velours à volants Laura Ashley.
Vos prochains projets d'écriture : Des contes pour une
revue, deux manuscrits de science-fiction, un scénario de
fantasy qui semble avancer...
Vos fleurs préférées : Les roses, la bruyère et l'ajonc.
Le principal trait de votre caractère : La fidélité.
Ce que vous détestez par dessus tout : L'hypocrisie, les
apparences et la soif de pouvoir cachée sous les
pieuseries.

Votre prière préférée : La prière des guides-aînées.
La destination de vacances de vos rêves : L'Irlande,
l'Ecosse, le Japon et mes montagnes !
Si vous étiez une héroïne de roman : Elizabeth Bennet
pour son courage à affronter les événements, quitte à se
tromper et le reconnaître.
Votre auteur contemporain préféré : J'ai fini par bien
aimer Amélie Nothomb, grâce à une amie. Mais en fait
je n'ai pas beaucoup d'attrait pour le contemporain,
sauf en matière de science-fiction, policier ou fantasy. Je
les lis, c'est sympa cinq minutes, cela ne reste pas.
Le moment que vous préférez avec vos enfants : Tous !
Leurs rires, la complicité, marcher en montagne
ensemble, raconter une histoire, écouter le récit d'un
week-end scout, entendre leur musique... et le soir,
entendre dans le silence de la maison qui s'endort leurs
souffles paisibles et heureux.
Les bruits de la maison : Les oiseaux dans le jardin, le
plancher qui craque, le cliquetis des griffes des chiens
sur le sol...
Si vous étiez un film : Euh, j'ose... Star Wars, Le Seigneur
des Anneaux, les X-Men.
Votre parfum : "L'Air du Temps" de Nina Ricci, celui que
portait ma tante et que j'adorais respirer chez elle.
La pièce préférée de la maison : Le séjour, je suis
accessible à tous.
Comment vous vous voyez dans dix ans : La même en
plus sage et plus sainte si possible.
Votre sortie préférée avec votre mari : Cinéma et
restaurant - ou deux jours en montagne tous les deux.
Votre devise : Ama et fac quod vis (Saint Augustin), sans
oublier que ce n'est pas une devise laxiste genre "du
moment que tu aimes, tu peux faire n'importe quoi" mais pose donc chacun de tes actes sous la règle
d'amour du Christ... • Propos recueillis par Irène

Irène n°0 -– Mars 2015 11

Une femme dans l'histoire

L

Catherine de Médicis

es sobriquets ne manquent
pas pour Catherine de
Médicis depuis que les
romanciers du XIXe siècle se
sont intéressés à elle,
n'hésitant pas à saupoudrer
son image flétrie de quelques
poudres empoisonnées et de
pages de grimoires aux
relents sataniques.
C'est pourtant une maîtresse
femme qui gouverna la France
Wikimedia commons - CC de 1559 à 1589 aux côtés de
ses fils.
"Italienne" ? Elle était à moitié française par sa mère
Madeleine de la Tour. Intrigante ? C'est François Ier
qui la fit venir pour tout l'or italien que sa dot
représentait en ces temps de guerre. Épouse heureuse
auprès d'Henri de France, futur Henri II, elle fut
rapidement une femme bafouée, voisinant en
permanence avec sa rivale et cousine, Diane de
Poitiers, maîtresse du roi et de vingt ans plus âgée
que les deux époux. Elle donna dix princes et
princesses à la France, huit moururent de son vivant.

Pour cette mère aimante ce furent huit glaives dans la
chair.
Érudite, entourée d'artistes italiens, elle était fine
gouvernante. La mort d'Henri II, en 1559, le montra.
Seule avec des enfants trop jeunes pour régner,
confrontée à l'agitation des princes et aux guerres de
religion, elle se fit plus Française que les Français.
Mariant avantageusement François II, puis Charles IX
et enfin Henri III, elle tint la barre de l’État en bâtissant
la fragile synthèse de la tolérance religieuse entre
protestants et catholiques. Elle fut l'instigatrice de la
nuit de la saint Barthélémy, c'est vrai. Elle fut surtout la
négociatrice de tous les traités de paix. Catholique
ardente, elle ne succomba point aux sirènes de l'ultracatholicisme ligueur.
Elle avait entièrement revêtu sa fonction royale. Elle
n'eut pas d'autre souci que la préservation de ses
enfants, garants de la continuité du royaume. Au cœur
de l'émeute, vieille femme, elle n'hésitait pas à se faire
transporter en litière dans les rues, courant au devant
du duc de Guise pour lui arracher la paix avec Henri
III. Elle mourut en 1589 à l'âge de 70 ans. •

Gabriel Privat, historien

16 h : Théière et amies

Justes noces

Se marier avec un petit budget

Le désir de fêter son mariage est
Traiteur : Bien sûr, limiter le
présent mais le portefeuille ne suit pas nombre d'invités réduit les coûts. Il est
toujours. Astuces.
possible de préparer soi-même des
pièces de cocktail. Les devis peuvent
Salle de réception : En hiver, aller du simple au double ; en voici
les prix de location des salles sont
deux au budget raisonnable : le
souvent cassés, et le choix plus
traiteur Cousin et le traiteur Denis.
important. On peut également louer Ne pas prévoir d'entrée ou de
une salle municipale un peu banale fromages. Acheter le vin à moindre
et miser sur une jolie décoration.
prix chez le producteur.

Robe et beauté : Il existe des
dépôts-vente où la robe, portée une
fois, sera souvent à moitié prix :
"Graine de coton" à Paris, "Le
Dressing-Club" à Versailles ou "Oh my
Robe" à Lyon. La mariée peut se
coiffer ou se maquiller elle-même – ou
par un proche – après des tests.
Certaines enseignes proposent des
essais maquillage gratuits.

Déco : La déco faite main ne coûte
pas grand-chose et déplacer un
bouquet de l'église pour le mettre
sur la table du cocktail est une idée
simple. Les cadeaux aux invités
peuvent être les centres de table.

Faire-part : Créer le fichier
numérique soi-même et l'imprimer
chez un imprimeur local est moins
coûteux que le créateur spécialisé. Un
faire-part de moins de 20 g est moins
cher en frais postaux.

Cortège : Il pourra être habillé par
des marques de prêt-à-porter
(Monoprix, Vertbaudet, Cyrillus) au
moment des soldes.

(c) D.F.

Soirée : Pas besoin d'un super DJ
spécialisé, un "petit jeune" qui anime
des soirées conviendra parfaitement
pour un prix moins élevé.

Photos : Demander à des amis
ayant bon appareil et bon oeil de se
répartir les moments du mariage est
une bonne astuce. • Irène

Irène n°0 -– Mars 2015 12

Mettre au monde
Petits maux et petits remèdes

I

ls varient d'une femme à l'autre et d'une grossesse à l'autre : les petits maux de
grossesse, dus aux bouleversements hormonaux et physiologiqiques de cet état
particulier, peuvent parfois être soulagés par des moyens simples.
› Constipation Boire de l'eau (1,5 litre par jour), de
l'eau Hépar, du jus de pruneau ou du chlorure de
magnésium (effet immédiat), manger des fibres,
marcher ou pratiquer un sport doux, vérifier qu'on ne
prend pas un médicament ayant cet effet secondaire
› Crampes nocturnes Surélever le matelas au niveau
des pieds, boire de l'eau, prendre du magnésium en
cas de carence (chocolat, amandes, ou en
médicament), mettre un savon de Marseille dans le lit.
› Diarrhée Boire de l'eau, de l'eau de cuisson de riz.
› Douleurs ligamentaires Faire des étirements, porter
la ceinture Physiomat, s'asseoir cuisses et bassin à 90°
maximum.
› Fatigue Se reposer, se coucher tôt, se faire aider,
vérifier qu'on ne manque pas de fer.
› Jambes lourdes Mettre des bas de contention.
› Malaises Prendre des sucres lents au petit-déjeuner
(müesli), vérifier le fer.

(c) S. Dubois

› Maux de dos Faire des
exercices d'assouplissement du dos, porter la ceinture
Physiomat, aller chez l'ostéopathe.
› Maux de tête Prendre du paracétamol, aller chez
l'ostéopathe.
› Nausées Fractionner les repas (5 par jour),
homéopathie Nux vomica, sucer un bonbon, manger
avant de se lever, boire de l'eau gazeuse ou
citronnée, ou du coca cola, manger du gingembre
frais ou en gélules, prendre du Vogalène, du
Maternov ou du Donormyl (le soir car il fait dormir),
regarder un film ou se concentrer sur ce qu'on fait.
› Remontées acides Boire du lait froid, manger en
petites quantités, aller chez l'ostéopathe, éviter de
s'allonger après le repas, prendre du Gaviscon.
› Vergetures Dès que votre ventre grossit, mettre une
crème anti-vergetures, qui ne fait pas qu'hydrater
mais contient un actif. • Irène

Idée de prénom : Louise, dont la sainte Patronne sainte Louise Marillac est fêtée le 15 mars,
revient aujourd'hui sur les faire-parts. Prénom donné à 7000 fillettes par an dans les années 1900,
il est progressivement descendu jusqu'à 66 naissances par en 1974. En 2010, plus de 3900 Louise
sont nées. C'est un prénom royal - le féminin de Louis, d'origine germanique.

Penser la femme

«

Même

si la maternité est un élément fondamental de l'identité féminine, cela n'autorise
absolument pas à ne considérer la femme que sous l'angle de la procréation
biologique. Il peut y avoir en ce sens de graves exagérations, qui exaltent une fécondité biologique en des
termes vitalistes et qui s'accompagnent souvent d'un redoutable mépris de la femme.
L'existence de la vocation chrétienne à la virginité, audacieuse par rapport à la tradition vétérotestamentaire et par rapport aux exigences de nombreuses sociétés humaines, est ici d'une très grande
importance. Elle constitue une contestation radicale de toute prétention à enfermer les femmes dans un
destin qui serait simplement biologique.
De même que la virginité reçoit de la maternité physique le rappel qu'il n'existe pas de vocation chrétienne
si ce n'est dans le don concret de soi à l'autre, de même, la maternité physique reçoit de la virginité le
rappel de sa dimension fondamentalement spirituelle : à savoir que ce n'est pas en se contentant de donner
la vie physique que l'on enfante véritablement l'autre. Cela signifie que la maternité peut trouver des formes
d'accomplissement plénier même là où il n'y a pas d'engendrement physique. »
Cardinal Joseph Ratzinger, Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur la collaboration de l'homme et de
la femme dans l'Eglise et dans le monde, 2004. Le texte complet est disponible sur le site vatican.va

Irène n°0 -– Mars 2015 13

19 h 30 : Dîner en couple

Elle et lui
Ecouter son mari : pas si simple !
17 secondes : nous connaissons ce chiffre, qui indique le temps moyen passé à écouter quelqu'un avant de
l'interrompre. C'est peu, quand on pense combien la parole peut libérer et réjouir, et combien le silence peut
paralyser un couple. Petit mode d'emploi de l'écoute.
Ecouter : comment ça marche ?
Il y a une première règle : ne pas interrompre l'autre. Trop souvent, on
s'exclame "Ah, moi aussi, ça me rappelle le jour où..." ou on finit la
phrase de son mari. Ensuite, il ne suffit pas de ne pas parler. Il faut
aussi écouter avec attention, faire un effort même quand la fatigue
ou les soucis pèsent. Il faut faire taire son moi un instant. S'intéresser,
s'ouvrir, parler de ce qui intéresse l'autre. L'encourager, le rassurer. Un
climat d'écoute et de confiance favorise une bonne communication et
un vrai pardon. Ecouter sa famille, ses enfants, ses voisins, ses amis,
est un bon moyen d'améliorer sa capacité d'écoute.
(c) Unsplash/Pixabay - CC

"Mon mari ne me dit rien !"
Parfois, il faut aller au-devant de son conjoint, qui est un peu taciturne. "La pire chose à lui dire , explique le conseiller
conjugal Gary Chapman dans Méditations quotidiennes pour le couple (éditions Farel), c'est : "Si seulement tu
parlais davantage." Cette déclaration l'enfoncera, et sonnera comme une condamnation." En posant des questions
ouvertes, l'épouse permettra à son mari de s'exprimer davantage : "Qu'as-tu pensé de la réaction de notre fille ?"
Parler moins sera également une idée, tout comme attendre avant de reprendre la parole. "Si l'autre a des difficultés,
ne te hâte pas de lui donner une solution" conseille le Père Michel Quoist dans Réussir (Les éditions ouvrières). Il
ajoute : "Ce qu'il attendait, ce n'était pas un conseil, mais quelqu'un à qui il pourrait se donner à porter." Plus nous
écoutons notre mari, plus il se confiera.
Quand l'autre parle beaucoup
Bien sûr, si vous même vous ne vous sentez pas écoutée en tant qu'épouse, il faut en parler à votre mari, qui ne s'est
sans doute aperçu de rien. On peut exprimer non pas un reproche ("Tu ne m'écoutes jamais") mais un besoin :
"J'aimerais te confier davantage mes émotions et mes désirs". Nous avons aussi un interlocuteur de choix, quand les
soucis nous écrasent : le Christ ! "Jette son souci dans le Seigneur, et lui-même te soutiendra" (psaume 54). C'est lui
qui nous libère et qui nous donne la force d'écouter. C'est en prêtant l'oreille à l'Esprit-Saint que nous écouterons à
notre tour notre mari. Direction... le coin prière ! • Irène

5 langages, 5 idées
Paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, services rendus, contact physique... Connaissez-vous le
langage d'amour auquel vous êtes le plus sensible ? Et celui de votre mari ? Lisez sinon le livre de Gary
Chapman, Les cinq langaes de l'amour, paru en poche chez Leduc S. Voici quelques idées pour ce mois-ci :
Paroles valorisantes : Laisser un billet doux dans sa tasse de petit-déjeuner ou entre ses vêtements.
Moments de qualité : Emmener son mari à la patinoire, au cirque ou à un concert.
Cadeaux : Un ordinateur pour remplacer son vieux PC... ou une liseuse, un bon casque audio.
Services rendus : L'emmener au travail, ou venir le chercher par surprise.
Contact physique : Se donner la main, dans la rue ou à la maison.

Irène n°0 -– Mars 2015 14

Un mois, une ville
Hallali sur les tranchées
ou mon arrivée à Verdun
par Astrid de Rousiers

C

avalière dans l’âme, je n’avais jamais imaginé l’être
par l’arme... de mon mari militaire. De l’arme à
larme, il n y a qu’une distance. Distance par la première
mutation, et pas la moindre, pour qui ne connaît pas
l’Est…
Verdun ! Toute une histoire au propre comme au
figuré. Débarquement au milieu de nulle part, sous une
pluie qui tombe à l’horizontale. A Paris, il fait encore
doux !Arrivés par le premier train, nous trouvons un café
ouvert pour passer le temps jusqu’à l’ouverture de
l’agence immobilière. Une heure après, l’appartement est
visité. Prochain train….18 heures ! Verdun, 6 heures de
flânerie sous la pluie, 6 heures de « T’es sûr ? » et de
mutisme stupéfait. Paris, 6 semaines de « Il a choisi
Verdun, il est ravi, moi… ça viendra ! » (à grand renfort
de méthode Coué).
Voilà, je suis cavalière par l’arme, Verdun me
voilà. Les joies du mariage changent la vie et la vision…
Donc il peut faire chaud et le « bleu horizon » n’est pas
qu’un uniforme ! Ô surprise, il y a du monde et des
bateaux sur les quais de Londres ! La ville est claire, la
cathédrale est encore plus haute que le Goldorak
soviétique qui impose la paix (photo). Le poids de l’histoire
doit se tenir dans cette statue… Nos visiteurs ont tous eu
cette réaction : stupeur et sourire.
La Meuse est au lit, l’aviron lui fait des rides de
jeunesse. A mes amis, loin de l’Est : non, la cathédrale ne
sonne pas le glas à midi, non, il n’y a pas de tranchées
au milieu de la ville ! Je concède les corbeaux cafardeux
augurant la nuit. Verdun, en quelques semaines, c’est une

Le Monument à la Victoire. Tpsdave/Pixabay - CC

ville claire, vivante entre 10 et 12 heures puis 14 et 18
heures, une ville où les voitures s’arrêtent avant même
qu’on ait eu l’idée de traverser, une ville de garnison où
le kaki a été nettement délavé. Une ville enfin humaine,
accueillante, souriante.
Une vie qui met fin aux stéréotypes régimentaires :
non, les épouses ne portent pas le grade de leur mari,
non je ne suis pas cataloguée comme « femme d’officier
ou sous-officier » ! Verdun et les femmes ont la vie
dure mais la tête dure.
Je suis complètement à l’Ouest, du coup, à l’Est,
tout est nouveau ! Nous partons dans notre char Leclerc
sur roues à Metz qui demande que l’on revienne pour
en apprécier les charmes peut-être cachés - je suis très
optimiste ! Nous partons à Nancy, qui nous happe par
les fastes de la place Stanislas, par les douceurs des
Sœurs Macarons. Les villes sont très différentes, chacune
leur histoire. Les habitudes parisiennes s’estompent, c’est
à moi de sourire devant les mines déconfites des
visiteurs ! Moi je suis bien… à Verdun.
J’attends le brouillard et le froid promis, j’attends
la suite, les premières OPEX, les joies et les larmes de…
l’arme ! •

Verdun, mode d'emploi

F. Bernardin Wikimedia commons - CC

Sous-préfecture de la Meuse (Lorraine) - 20 200 habitants
Accès : autoroute A4 ; gare TGV-Meuse à 20 km.
Emploi : Lacto Sérum France, constructions mécaniques et chimiques, textile, dragées
Braquier, garnison, tourisme.
Patrimoine : Cathédrale Notre-Dame (photo), citadelle souterraine, portes des
anciennes fortifications, Hôtel de ville, Centre mondial de la paix, Monument à la
victoire.
Paroisse de Saint Vanne en Verdunois : ville de Verdun et plusieurs communes
alentour ; à Verdun même, 7 clochers. Une aumônerie militaire. Messe forme
extraordinaire le premier dimanche du mois à la cathédrale.
Etablissements scolaires : Enseignement public : 7 écoles primaires, 2 collèges, un
lycée général et 3 lycées professionnels. Enseignement privé catholique : une école,
2 collèges, 2 lycées dont un professionnel. Pas d'établissement privé hors contrat.

Irène n°0 -– Mars 2015 15

20 h 30 : Film

Cinéma
La place de la femme dans deux comédies françaises
•

Dans De l'autre côté du lit, film de Pascale
Pouzadoux sorti en 2008, Dany Boon et
Sophie Marceau incarnent un couple au
bord du gouffre. Chacun a l'impression que
son conjoint a la belle vie : Hugo pense
qu'Ariane a des journées très tranquilles,
entre les enfants et la vente de bijoux à
domicile. Ariane se dit qu'elle fait le "sale
boulot" tandis que son mari dirige
brillamment une entreprise de location de
matériel de chantier. Comme ils ne se
comprennent plus l'un l'autre, ils ne décident
rien moins que d'échanger leurs places.
Ariane devient PDG et Hugo s'occupe de
la maison. Après un temps d'adaptation,
chacun déploie ses talents dans sa

© Jean-Marie Leroy

nouvelle activité. Mais tout ne va pas se
passer comme prévu... Agréable comédie
au rythme enlevé, ce film dessine en
filigrane une réflexion sur l'identité de
chacun, la place du travail et les qualités

indispensables de l'amour conjugal. On
peut poursuivre avec la lecture du roman
éponyme d'Alix Girod de l'Ain, paru en
2003 aux éditions Anne Carrière.

© Jean-Claude Lother

•

Notre univers impitoyable, également en
salles en 2008, met en scène Margot et
Victor, deux jeunes avocats en couple, qui
travaillant dans le même cabinet. L'un d'eux
va devenir l'associé du patron. Le film de
Léa Fazer propose deux histoires dont les
épisodes se suivent en alternance. Dans
l'une, Victor (Jocelyn Quivrin) est choisi aux
dépens de sa compagne reléguée au
second plan ; dans l'autre, Margot (la
charmante Alice Taglioni) devient une
executive woman qui se laisse enivrer par
son succès. L'univers impitoyable qui les
entoure, chronophage et hyper-compétitif,
ne facilite pas une bonne communication, et
montre combien le rapport de forces peut
être malsain dans le couple. • Irène

Sondage de satisfaction
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Aimeriez-vous qu'il continue ?
Quel que soit votre avis,
n'hésitez pas à répondre
à notre sondage en ligne :
http://goo.gl/forms/1Cl36yAv1h
Irène n°0 -– Mars 2015 16



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