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48 JEUDI 1
ER
▲
AOUT 2013 L'ÉCLAIREUR DU GÂTINAIS
Magazine
Les étoiles montantes du Gâtinais
Houari Bait, du siège à l’écran de ciné
Ils sont beaux, talentueux et
on commence à voir leurs
visages sur le petit comme
sur le grand écran. L’Éclaireur a rencontré Julie Muzard et Houari Bait, qui
nous racontent chacun leurs
destins.
◗ Son visage vous est fa
milier ? Vous l’avez peut
être croisé dans les rues
de Montargis ou… tout
simplement vu à la télé !
Cela est possible, puis
que Houari Bait est comé
dien et que c’est un « pro
duit du terroir »
montargois.
Résidant à Montargis, il
obtient son BEP sanitaire
et social avant de devenir
animateur au service en
fance de la Ville. Passion
né par le 7e Art, il fréquen
te
régulièrement
L’un des deux
courtsmétrages
présentés
au Festival
de Cannes
l’Alhambra (l’ancien ciné
ma de Montargis, place de
la République), sans ima
giner une seule seconde
qu’il en ferait son métier.
Le Masque d’or
lui offre ses premiers
rôles
Se prédestinant à une
carrière d’éducateur spé
cialisé, le jeune Montar
gois se met au théâtre
sans grande conviction.
C’est en 2003, à l’âge de
24 ans, qu’il intègre le
Théâtre du Masque d’or, à
Amilly.
Là, son destin se met en
marche. Le jeune homme
commence à comprendre
qu’il est fait pour ça, et ac
quiert une certaine con
fiance en lui. Une confian
c e
q u ’ i l
d o i t
essentiellement à Michel
Pierre, qui lui offrira ses
premiers rôles dans des
spectacles professionnels,
notamment dans Ruy Blas
(2005), et Berlin, ton dan
seur et la mort (2006).
En 2008, il décide de
s’ i n s c r i re a u x f a m e u x
Cours Florent, où il suc
combe définitivement aux
charmes de l’actorat. Un
métier intéressant, certes,
mais aussi « très difficile,
d’où la nécessité de tra
vailler dur pour y arriver »,
affirme Houari Bait, « en
gardant les pieds sur terre,
et surtout en ayant un
deuxième travail à côté »
afin de subvenir à ses be
soins quotidiens.
« Il ne faut pas regarder
que le côté “blingbling’’
du métier, il faut travailler
« J’ai toujours été passionné de cinéma ».
dur pour obtenir de bons
rôles. » Après les Cours
Florent, Houari Bait déci
de de multiplier les cas
tings, de côtoyer un maxi
mum de réalisateurs et
surtout de passer des con
cours, comme celui du
« 42 heures pour un
court », à l’issue duquel il
obtiendra, en 2010, le prix
d’interprétation masculi
ne. Parallèlement au théâ
tre et à la comédie, le jeu
ne Montargois se prête au
jeu du mime, mais aussi à
celui de quelques publici
tés : une pour EDF, une
autre pour le supplément
« Obsession » du Nouvel
Observateur.
Des expér iences « né
cessaires pour avoir plu
sieurs cordes à son arc »
assuretil.
L e j e u n e h o m m e n’ a
pourtant pas abandonné
ses premières amours,
puisqu’il continue l’ani
mation pour enfants, et a
même créé un établisse
ment exclusivement con
sacré aux spectacles pour
enfants à Paris.
Grâce aux Cours Florent,
Houari Bait multiplie les
Julie Muzard, de Courtenay au Festival de Cannes
◗ Cette jeune femme aux
faux airs de Natalie Port
man vient bien de chez
nous. Comme la star de
Black Swan, elle est comé
dienne.
Polyvalente, Julie Muzard
a fait également des publi
cités, comme celle de Cô
ted’Or Les Spe6mens ou
encore celle de Taillefine
Mayabee Bonhomme. Son
joli minois ne vous dit
toujours rien ?
De la danse, du théâtre
de la musique
 g é e d e 3 2 a n s, d’ u n
père originaire de Montar
gis et d’une mère venant
de Courtenay, Julie avait
toujours aspiré à devenir
comédienne inconsciem
ment.
Avant d’avoir été comé
dienne, la jeune femme
fréquentait le lycée en Fo
rêt, à Montargis, où elle a
obtenu un bac L, option
arts plastiques. Le pré
cieux sésame en poche, la
jeune femme ne sait pas
encore ce qu’elle souhaite
faire exactement. Elle n’a
que deux certitudes : elle
aime l’art et ne veut pas
« travailler dans un bu
reau ». « J’ai toujours rêvé
intérieurement de devenir
comédienne mais j’étais
freinée par ma timidité. »,
affirmetelle.
Passionnée par l’art, sous
toutes ses formes, Julie
Muzard migre vers la capi
tale pour faire de la danse,
du théâtre et de la musi
que. À Paris, elle intègre
successivement une facul
té de musicologie, un con
servatoire en chant classi
que et une école
pluridisciplinaire.
En 2004, c’est sa rencon
tre avec l’ami d’un ami qui
va tout déclencher. Il lui
parle d’un casting pour la
célèbre série estivale fran
çaise Sous le soleil, et l’in
vite vivement à envoyer sa
candidature. Julie Muzard
tente alors sa chance.
Coup de théâtre, elle est
recontactée pour passer le
casting et est choisie pour
un petit rôle. « C’était
comme dans un rêve car
c’était en plus mon pre
mier casting fiction ! », as
suretelle.
Le Festival de Cannes,
un rêve devenu réalité
« Plus jeune, j’avais une certitude, j’aimais l’art ! »
À partir de cet instant,
Julie Muzard sait ce qu’elle
veut faire et multiplie les
castings. Elle apparaîtra
notamment dans la série
RIS police scientifique, ou
encore dans Julie Lescaut
où elle y incarnera le rôle
le plus difficile de sa car
rière, celui d’une aveugle.
« C’est le rôle qui m’a de
mandé le plus de travail,
j’ai dû recevoir une prépa
ration et un coaching »,
précisetelle.
Par ailleurs, la jeune
femme fait partie des Ta
lents Cannes et a déjà vu
l’un des courtsmétrages
dans lequel elle a joué,
projeté au Festival. Elle
nous confie avoir même
c o u r t s m é t r a g e s . Un
moyen de se préparer aux
longsmétrages. « Pour
qu’un acteur puisse juger
son travail à sa juste va
leur, il doit s’accepter lui
même. Ainsi, lors de la
projection du film, il ne
voit plus le physique, mais
la performance », déclare
til.
Une fierté locale, puis
que deux des courtsmé
trages dans lesquels Houa
ri Bait apparaît, La
Gandoura blanche, signé
Akram Zaghba, et Frontiè
re, de Nicolas Vasseur,
sont passés au Festival de
Cannes, dans la section
courtsmétrages.
Actuellement, Houar i
Bait, ayant une palette de
jeux variée, aspire à obte
nir des rôles aux antipo
des du « jeune banlieusard
ou du flic intégré d’origine
maghrébine » qu’on lui
prête souvent, et souhaite
aller là où on ne l’attend
pas, comme le font ses
idoles : Roschdy Zem
(Chouchou, Mains armées)
ou encore Sami Bouajila
(Omar m’a t uer, Car r é
blanc).
À la rentrée, Houari Bait
sera sur nos écrans, jouant
le rôle d’un trafiquant
d’art dans un épisode iné
dit de Joséphine, Ange gar
dien.
Pour l’heure, le comé
dien passe des castings
pour des séries françaises
très connues. Alors, prê
tons attention à nos
écrans !
LATIFA EL HOUARI
monté les marches aux
côtés de grandes stars !
Ressentant le désir de se
diversifier, la jeune femme
devient mannequin, et
ouvre son studio photo.
Bien que touchant à
tout, Julie Muzard n’ac
cepte pas n’importe quoi
pour percer plus rapide
ment. Elle a d’ailleurs,
déjà refusé certains con
trats parce qu’elle ne se
retrouvait pas dans les
projets.
Pour l’heure, la comé
dienne a une multitude de
projets, que ce soit pour la
télévision, ou pour des
campagnes photo, devant
comme derrière l’objectif.
Souhaitonslui d’avoir
une carrière aussi gran
diose que celle de Marion
Cotillard, qu’elle admire,
et qui a, elle aussi, vécu
tout près de chez nous,
quelques années, à Or
léans.
LATIFA EL HOUARI

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