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1. Introduction
1.1 Pourquoi ce thème ?
Passionné de sport et pratiquant la course à pied depuis de nombreuses années, le fait
de réaliser mon travail de maturité dans le domaine du sport est très rapidement
devenu une certitude pour moi. Après avoir choisi le domaine, définir mon thème a été
plus compliqué. J’ai eu beaucoup d’idées qui partaient dans tous les sens mais je me suis
finalement dirigé vers le seul qui combinait la course à pied avec la performance et la
santé, deux autres domaines qui m’intéressent fortement.
L’idée de réaliser ce travail sur l’entraînement croisé a également germé dans ma tête en
juin 2014. J’avais dû stopper mes entraînements pendant une période d’un mois à cause
d’un tendon du genou douloureux. Verdict de mon physiothérapeute: trop de
déséquilibres musculaires et donc trop de tensions parce je pratiquais, à l’époque, que
la course à pied et de manière assez intensive. Il me conseilla alors de réduire mon
nombre d’entraînements de course à pied et de faire autant de vélo. Depuis, je pratique
régulièrement le vélo de route, la natation et le ski de fond, mais de manière moins
fréquente que la course à pied et je n’ai pas été à nouveau blessé. De plus, j’ai
l’impression de récupérer mieux et j’ai plus de plaisir. Cependant, je ne pouvais pas
affirmer si c’est le fait d’exercer d’autres activités sportives, donc de pratiquer
l’ entraînement croisé, qui avait une influence positive et préventive ou si c’était juste dû
au hasard mais cela m’intéressait beaucoup et j’avais alors commencé à effectuer
quelques modestes recherches sur le sujet.
1.2 Problématique
La problématique de mon travail de maturité est de savoir si l’entraînement croisé est
un bon moyen de prévention des blessures et des baisses de performance pour les
coureurs à pied, quels sont ses enjeux, bénéfices et limites, s’il devrait être plus
recommandé par les professionnels de la santé et quelles sont les activités à conseiller et
à éviter.
1.3 Démarche
J’ai commencé par me documenter et à consulter quelques personnes afin de me
renseigner au sujet de l’entraînement croisé et des activités à conseiller. J’ai récolté l’avis
de coureurs de haut niveau, entraîneurs, médecins du sport et physiothérapeutes.
Ensuite, j’ai réalisé une enquête plus approfondie sur les coureurs amateurs et leur
pratique ou non-‐pratique de l’entraînement croisé. Pour finir, j’ai réalisé deux tests en
laboratoire au CHUV pour comparer physiologiquement la course à pied et le cyclisme
afin d’illustrer les limites de l’entraînement croisé sur la performance. J’ai également
participé à une conférence publique organisée par l’Hôpital de La Providence de
Neuchâtel et par la suite obtenu un entretien avec leur médecin du sport.
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