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-‐ La filière aérobie (en bleu sur la Figure 1) permet de produire de l’ATP en dégradant le
glycogène musculaire et le glucose présent dans le sang grâce à la glycolyse et les acides
gras via la lipolyse. Il n’y a pas de production d’acide lactique et donc pas d’acidification.
Les seuls déchets produits sont de l’eau et du gaz carbonique, qui sont éliminés par la
respiration et la transpiration. C’est la filière énergétique principale de la course à pied
et des sports d’endurance en général.
Le début se passe de la même manière que pour la filière anaérobie mais l’acide
pyruvique est utilisé ensuite pour créer plus d’ATP. Lorsqu’ils sont en présence d’une
quantité suffisante d’oxygène, les mitochondries oxydent totalement l’acide pyruvique
grâce à l’acétyl-‐coenzyme A et au Cycle de Krebs (voir « Figure 3 ») et produisent ainsi
36 molécules d’ATP de plus que la filière anaérobie lactique, soit un total de 38
molécules d’ATP par molécules de glucose.7
Figure 3 : La filière aérobie
Lors d’un effort d’endurance, l’énergie commence à être fournie par la filière aérobie
avec un léger retard car il y a d’abord une phase de transition durant laquelle le corps
emploie les deux autres métabolismes. 8
7 Du carburant à l’énergie : les filières énergétiques en course à pied, courir plus loin, http://www.courir-‐plus-‐
loin.com/du-‐carburant-‐a-‐lenergie-‐les-‐filieres-‐energetiques-‐en-‐course-‐a-‐pied/ (consulté le 25.07.2015)
8 GARNIER Sophie, Les filières énergétiques, STAPS Toulouse, http://www.f2smhstaps.ups-‐
tlse.fr/tp/fichier/UE6.2/Les_filieres_energetiques_cours_de_Sophie_Garnier.pdf (consulté le 06.10.2015)
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