Test Rp Sasori .pdf
Nom original: Test_Rp_Sasori.pdfTitre: Microsoft Word - Test Rp2.docxAuteur: Kyou Sunshine
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Au bout d'un long couloir sombre se trouvait une petite pièce éclairée d'une simple bougie. Dans cette petite
pièce se trouvait une silhouette frêle et chétive assise devant un bureau, travaillant sur de toutes petites pièces
de bois. Sur le plan de travail étaient disposés plusieurs outils de modelage qui servaient à cette main habile à
donner vie a son œuvre. Très vite une main prenait vie. Oui vraiment. Cette main était rattachée à un avant bras
et bougeait toute seule. Enfin, presque toute seule. On pouvait voir de petits fils de chakra bleuté reliés cette
pièce de bois à la main de l'artiste, elle faite de chair et d'os. Un corps particulier était allongé sur une grande
table. C'était celui d'un grand homme à la chevelure de jais. La renommé de cet homme était elle que sa mort
allait semer un grand désordre dans le village. Cet homme était le Sandaime Kazekage du village caché du
sable. Cependant, son corps n'était déjà plus le même. Le bras articulé fut emboîté sur le corps de cet homme,
clôturant ainsi quelques heures de travail. Il ne s'agissait d’ailleurs plus d'un homme sur cette table, mais bel et
bien d'un pantin. Cependant elle était différente des autres œuvres exposées tout le long du couloir qui séparait
l’atelier du reste de la demeure. Le corps du Sandaime était un pantin certes, mais un pantin humain. Son corps
était vidé de tout organes internes et était à présent truffé d’armes mortelles. Seule son enveloppe charnelle était
encore en partie humaine. Seulement la décomposition du corps était stoppé grâce à un savoir faire
invraisemblable et secret. Cette œuvre était sans doute la plus belle que Sasori ait faite depuis que Chiyo lui ai
appris l'art du marionnettisme. Oui vous l'avez bien compris. Cet adolescent, Akasuna no Sasori venait
d'assassiner le protecteur de son village natal pour en faire une arme. Pourquoi ? Comment ? Et bien…
Retournons quelques instants en arrière
Une douce brise soulevait le sable du désert cette nuit là. La peine lune trônait fièrement dans ce ciel étoilé. Une
ombre juvénile se déplaçait lentement au travers des ruelles endormies. Elle semblait se diriger vers les brèches
du village. L'ombre du scorpion des sables rouges, projetée sur les murs, était déjà souillée par le sang de
certains shinobis de son village... Sasori n'accordait aucune importance à la vie humaine et ceci depuis fort
longtemps. Si bien qu'il ignorait les pleurs des villageois en deuils lorsque leurs proches revenaient de mission
sans vie. Sasori méprisait la vie au plus au haut point et trouvait la présence des autres comme insupportable.
Depuis la mort de Komushi, son seul ami au sein de Suna, Sasori n'a eu de cesse de transformer des cadavres en
marionnettes. Cependant il s'en était vite lassé. Il lui en fallait plus, bien plus que Suna ne pouvait lui procurer. Sa
collection de marionnette était fade à ses yeux, mais il était conscient de ce qu'il lui manquait. L'enfant prodige
avait réussi à créer ses propres techniques de marionnettisme et pouvait à présent conserver le chakra du défunt,
pouvant ainsi toujours user des Justus pour combattre après l'avoir transformé en pantin. Il lui fallait donc
des ninjas puissants aux capacités hors du commun pour combler cette soif qui l'animait secrètement. Ici à Suna, il
y avait très peu de personnage capable d'intéresser le petit génie qui s'était fait à l'idée de quitter le village. Après
tout il n'avait besoin de personne. C'est donc accompagné de parchemin d'invocation et d'un kit de survit
que Sasori comptait partir à la conquête du désert.
Son voyage fut de courte durée puisqu'il fut stoppé par un homme et pas n'importe lequel. C'était bien un des
seuls shinobis qui avaient vu le potentiel du scorpion. C'est d'ailleurs ce dernier qui l'avait fait entrer dans la
brigade des Marionnettes puisqu'il voyait en lui un atout pour le village. Cette homme arborait fièrement les
couleurs de Sunagakure: Le chapeau blanc et azur ainsi que les vêtements traditionnels du village… La renommée
de ce Ninja d'exception se propageait bien au-‐delà du désert. Cet homme était capable de manipuler la limaille de
fer ainsi que le champ magnétique. Ces capacités étaient à la fois effrayantes et fascinante. En soit cet homme
pouvait faire comme bon lui semblait et il était vu comme le ninja le plus puissant de Suna. Cet homme n'était nul
autre que le Sandaime Kazekage qui venait sans doute empêcher le jeune shinobi de laisser les siens derrière lui.
Les siens ? Cette bande d'amateur sans aucun amour pour son art ? Ces mêmes personnes qui regardent un
simple enfant dans la rue avec frayeur ou mépris ? Sasori se moquait bien des autres. Il fit face à son Sensei qui lui
avait apprit beaucoup de choses durant ses études. Ce dernier comprit bien vite qu’il était inutile de parler et que
Sasori comptait partir de gré ou de force. C’est donc par la force que tout allait se jouer.
« Akasuna no Sasori, je ne peux me résoudre à te laisser partir d’ici. Alors je vais te donner un défi, si tu me bats, je
te laisse partir, si tu gagne tu pourras faire ce que bon te semble.»
Les mots arrogants du kage ne manquèrent pas de faire tiquer le scorpion qui, dans un petit rire
provocateur, accepta le défi. Qui était-‐il pour oser le sous estimer de la sorte ? Il allait pouvoir montrer l'étendue
de ses talents et lui prouver que le village avait raison de se méfier de lui. Sasori glissa une main vers l'un de ses
parchemins l'ouvrant dans un mouvement habile et déterminé, les yeux rivés vers son futur adversaire.
Les kanjis inscrits sur ses derniers laissaient penser à des parchemins d'invocations. Sasori confirma les pensées de
son professeur lorsque d'un mouvement sec, il s'ouvrit le pouce sous un coup de dent, avant de poser sa main
ensanglantée sur le rouleau de tissus. Un nuage de fumée explosa autour du marionnettiste avant de laisser place
à deux marionnettes. L'une d'entre elle était le corps du jeune Komushi, la première marionnette humaine de sa
collection. Il avait apporté quelques modifications à cette derrière lorsqu'elle lui fut retournée. A
côté de Komushi se trouvait une autre marionnette, celle-‐ci inconnue de tous. C'était sa dernière œuvre. La
carrure de cette marionnette était incroyablement imposante et arborait une grande queue de scorpion
métallique. Son visage était caché d'un voilage, mais l'esthétique globale de ce pantin était effrayante. Son regard,
sa cambrure, ses armes… Hiruko était sa dernière marionnette humaine. Il avait récupéré le corps d’un grand
shinobi de Suna mort au combat et voulait préserver son incroyable puissance. Il l’avait évidemment aménagé
pour en faire une marionnette offensive, mais surtout défensive. Quoi de mieux qu’une marionnette scorpion
pour celui qui porte ce nom. En soit, Hiruko était un vrai petit bijou. Un fin rire mesquin se décrocha des lèvres
du Kage qui ne prit pas au sérieux l'invocation du pantin. Ils étaient aux portes de Suna, et Sasori ne s'imaginait
pas que dans la roche des murailles était constituée du fer, de beaucoup de fer. Dans une combinaison de signes
complexes, la limaille de fer se décrocha de la paroi rocheuse et vint entourer les deux shinobis.
Sans perdre le temps Sasori envoya Komushi au front après avoir fait sortir les lames empoisonnées qui étaient
logées dans ses mains. Le but premier du marionnettiste était de paralyser son ennemi pour lui offrir une mort
lente et douloureuse. Cependant, son adversaire était bien digne de son rang et évita sans peine les attaques du
jeune homme, formant rapidement deux grands piques de limailles de fer au-‐dessus de lui. Le scorpion envoya
alors Hiruko pour contrer son attaque puisqu'il avait créé ce pantin dans l'espoir d'en faire un bouclier. Sa défense
était particulièrement travaillée. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que les lames présentes dans son ami seraient
sensible au champ magnétique du Kazekage. Ce dernier pu sans difficulté retourner son arme contre le rouge, le
transperçant au ventre. Le jeune homme poussa un petit gémissement de douleur, crachant rapidement du sang.
Il tomba à genoux au sol avant de s'écrouler de tout son long, souffrant de cette attaque pour le moins mortelle.
Le Kazekage laissa apparaître un petit sourire victorieux alors qu'il s'approcha du jeune homme pour le ramener
sans plus tarder au village. Le Sandaime savait que Sasori était un maitre des poisons et qu’il en imbibait toutes
ses armes, il était donc urgent qu'il l'emmène auprès de Chiyo pour qu'il se fasse soigner.
« Tu n'as pas l'étoffe de partir tout seul. Tu as beau être un bon marionnettiste. Ta maitrise des bases est encore
bien trop faible. »
A ces mots, un rire aux éclats brisa le silence qui venait de s'installer entre eux. Le corps inconscient de Sasori se
mit à fondre dans une cascade de sable. Comment un Kage avait il pu se laisser duper si facilement ?
Komushi revint rapidement à l'assaut dans le dos du ninja qui, dans un geste presque maladroit, évita le coup de
justesse.
« Un coup de ce genre-‐là été facilement prévisible Sensei… C'est vous qui m'avez enseigné les bases. »
Le rouge rappela ses deux marionnettes vers lui en un simple mouvement de doigt. Chacune d'elles étaient
manipulées par une main. Son regard noisette était d'une noirceur sans pareille. Il était bien décidé d'en finir,
et ça ne se terminerait pas par simple défaite. Il allait vraiment chercher à tuer son adversaire peut importe le
prix.
Plus ce combat s’éternisait et plus la puissance du Sandaime le fascinait. Cependant, comprenant bien la
puissance et la ruse de son adversaire, ce combat allait être dur à mener. De longues minutes s'écoulèrent comme
des heures et les coups se multipliaient et s'annulaient réciproquement. Sasori était incapable de lui assigner le
moindre coup alors que son chakra diminuait à vue d'œil.
Il est vrai que Sasori manquait d'entrainement, après tout il passait le plus clair de son temps au fin fond de son
atelier à travailler sur ses pantins pour les améliorer ou effectuer ses commandes. Les seuls moments où il
s'entraînait, c'était pendant les cours auprès de son Sensei ou de sa grand Mère Chiyo qui se méfiait quand même
de la puissance de son petit fils. Donc le Sandaime savait très bien prévoir certaines attaques et les contrer sans
problèmes. Cependant il ne faut pas oublier le fait que Sasori est un véritable génie autodidacte, et par
conséquent les informations dont disposait le shinobi du fer étaient en quelques sortes
erronées. L’orphelin décida de prendre un peu de distances pour pouvoir relancer une attaque
avec Komushi. Cependant il fut stoppé bien vite lorsqu'il remarqua une série de signe rapidement enchaîné par
Sandaime. Les limailles de fer qui volaient autour d'eux se mirent à s'élever dans le ciel à une certaine distance en
même temps que l'homme levait son bras. Un grand amas noir commença à cacher la lumière de la lune avant de
s'abattre telle une pluie battante sur le jeune homme.
« Satetsu… Shigure. »
Dans un mouvement défensif, Sasori se protégea avec ses bras de cette averse. En touchant violemment le sol, la
limaille souleva le sable en formant une épaisse fumée autour des deux adversaires. Il était donc impossible pour
le moment de connaitre l'ampleur des dégâts. Une fois la fumée dissipée, Sasori n'était plus en face de son
professeur, mais il s'agissait d'Hiruko. Kumushi était plus loin, tellement détruite par cette attaque. Dieu sait si le
jeune aurait pu survivre à cela. Sasori avait pu ramener son bouclier vers lui pour se protéger des coupures
qu'allait procurer la limaille projetée à une telle vitesse. On pouvait voir une multitude de micro coupures sur les
vêtements du pantin. Le Sandaime laissa échapper une petite remarque admirative en direction du jeune prodige
du fait qu'il avait pu éviter son attaque. Cependant ce dernier n'attendit pas une seconde avant de reformer un
grand pique de fer pour repasser à l’attaque. Sasori avait pu éviter l’attaque certes, mais il était tout de même
blesser. On pouvait voir quelques petites plaies ensanglée au niveau de ses bras et même de son visage. Il prit le
contrôle de sa marionnette depuis l'intérieur et envoya la grande queue métallique pour bloquer cette arme
mortelle. Le scorpion remarquait bien ses forces s'affaiblir au fil des attaques. Décidément… La réputation du
Kage était vraiment à la hauteur de sa puissance. Jamais de sa vie Sasori pensait faire face à un tel adversaire. Il
allait bientôt être à court de Chakra tandis que Sandaime avait l'air si fort et si en forme. Comment allait-‐il pouvoir
l'avoir ? Il n’allait pas abandonner. Il profita d'un moment de répit pour invoquer d'autres marionnettes de son
actuelle collection pour attaquer le Sandaime de tous les côtés du moins pour l'affaiblir. Ils étaient tous humains,
crées à partir des défunts du village et quelques ennemis. Simplement dotées d’armes blanches empoisonnées,
ces marionnettes ne servaient juste qu’à tout ravager et à toute vitesse. C’était avec horreur que le Kage faisait
face à ses anciens citoyens. Prendre quelqu’un par les sentiments est une preuve de fourberie, mais comme on le
sait, Sasori s’en moquait éperdument. Pour lui, le crime ou la mort était une chose normale. Il envoya ses
marionnettes simplement pour occuper le kage pendant qu’il préparait une autre attaque, bien plus sadique que
les autres. Résolu, le Sandaime se battait aisément contres ces pantins, les détruisant les unes après les autres.
Il profita de cette occasion pour faire cracher à sa monstrueuse créature humanoïde une multitude d'aiguille
imbibée d’un poison mortelle dans l’angle mort du Shinobi du fer. Sasori pensa une fois de plus que son attaque
était vaine du fait qu'il avait pu l'esquiver. Ses marionnettes tombaient vraiment comme es mouches et Hiruko
était bientôt à cours d’armes. Sasori était a présent en mauvaise posture. Il fallait tenté le tout pour le tour dans
les prochaines attaques. Le Sandaime essaya une nouvelle fois de raisonner le jeune shinobi aux cheveux rouges,
en vain. C’est alors qu’il ressentit une étrange douleur a sa jambe. Il pouvait sentir son sang brulant couler le long
de sa cuisse. Cette douleur était telle un venin. Elle se rependait a une vitesse folle dans tout son organisme. C’est
avec effroi que le Kage comprit que la roue venait de tourner en faveur de Sasori qui lui, arborait un sourire
sadique. Oui Akasuna no Sasori avait enfin réussi toucher sa cible.
Cependant, le courage et la force du Sandaime le poussa a continuer de combattre de toutes ses forces. Il devait
arrêter son élève coûte que coûte, même si sa vie en dépendait. Cependant ce poison était bien trop puissant
pour lui permettre quoi que ce soit. Le Sandaime tenta une dernière attaque, bien plus puissantes que toutes les
autres. Il utilisa son champ magnétique pour créer un dôme de limaille entre les deux shinobis, maintenant
prisonnier. C’était l’attaque ultime du Kage et personne ne pouvait se protégé de cette attaque. Il allait lancer son
Satetsu Kaihô. Cette technique consistait à disperser la limaille dans toutes les directions possibles. De ce fait il
était sûr d’atteindre Sasori. Sachant bien qu’il allait y rester à cause du poison qui courrait dans ses veines, il
pouvait lui même rester dans sa propre technique, dans tous les cas son combat s’arrêtait ici. Il prononça une
dernière fois son jutsu après quelques mots sincères, sonnant presque comme une dernières volonté, avant que
l’explosion de limaille ne transperce les deux shinobis.
La limaille retomba lourdement autour d’eux. Hiruko, complètement défigurer par cette attaque s’ouvrit
difficilement pour laisser sortir le marionnettiste. Ce dernier se traina lentement vers le Kage, visiblement épuisé
par le combat. Sandaime était face à lui, fronçant les sourcils de voir que son attaque fut vaine une fois de plus. Il
était visiblement impressionné de l’efficacité de son bouclier et reconnaissait la force de son protégé. Ce dernier
s’avoua vaincu avant de retomber sur le sol, foudroyée par le poison. Le regard de Sasori était sans aucune
expression devant le corps sans vie de son professeur qui avait tant misé sur lui. Il avait ignoré les derniers mots
qu’il avait prononcés, puisque pour lui plus rien n’avait d’importance. Sasori avait enfin gagné. Le
jeune Shinobi haletait légèrement, à bout de force. Il n'avait presque plus de Chakra et il avait enfin réussi à
mettre fin à ce combat interminable. Le Sandaime était vraiment très puissant et ne s'imaginait vraiment pas s'en
tirer victorieux. Un fin sourire presque sadique se dessina sur le visage du scorpion alors qu'il se redressait. Il allait
enfin pouvoir faire une nouvelle marionnette, bien plus prestigieuse que toutes celles qu'il avait pu faire jusqu'à
présent. La puissance du Sandaime était telle qu’il aimait déjà sa nouvelle œuvre, alors qu’il ne l’avait pas encore
commencée. Cette marionnette serait sa préférée et ça ne lui faisait aucun doute. Dans un simple mouvement de
doigts, Hiruko s'ouvrit pour accueillir le cadavre que le Shinobi déposa avec précaution dans l’habitacle. Le pantin
commença à suivre le marionnettiste qui prit une dernière fois route vers son atelier. Retournant préparer son
départ. Il ne se faisait aucun souci, il savait bien que Chiyo ne mettrait pas son nez dans ses affaires, alors il
pouvait travailler en paix. Il ne savait pas ce qu’allait lui réserver son futur en quittant une bonne fois pour toute
Suna, mais une chose est sûr, c’est qu’après ce combat, il était bien décidé d’agrandir sa fabuleuse et sordide
collection. La nuit allait bientôt laisser place à une nouvelle journée, alors il n’avait pas de temps à perdre.




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