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Portails et téléportation
Notre monde possède ses limites, la physique a fixé ses bornes. Le temps nous
manque, l'énergie nous file entre les doigts et les distances nous pèsent. La science
fiction nous a amené de multiples solutions utopiques à ces carences dans notre
maîtrise de la physique. Dilatation ou voyage dans le temps, sources d'énergies
monstrueuses et quasi illimitées... Mais surtout, une ambition, un rêve, une chimère qui
nous tourmente depuis les débuts de l'imagination et de l'exploration ; la domination
des distances.
Le futur de l'humanité est pointé vers l'espace, là où les longueurs nous échappent
complètement tellement elles sont monstrueuses. Pour palier à cet obstacle nous
avons inventé d’éventuels moyens permettant de chevaucher ces écarts en un rien de
temps, ou de les relier. Les concepts de portails unissant deux lieux ("Stargate",
"Portal") ou de téléportation ("Star trek", "Jumper") en sont les précurseurs.
Tout ça c'est bien beau mais reste tout de même assez improbable... Et bien non,
allons au delà de la conception de tels technologies et analysons les de façon simple.
Si les films nous sorte de la téléportation ultraquantique à bozonoattitude retourné
par fabulation hyperspatiale ; nous, nous examinerons cela avec un minimum de
connaissance.
Il ne s’agit donc pas de dire comment comment va fonctionner une technologie future
mais plutôt d’expliquer les “bug” et autres dysfonctionnements de technologies que
l’on retrouve dans la science fiction.
1.
Les portails
Ce sont des portes, souvent rondes ou ovales, qui relient deux lieux plus ou moins
lointain. Franchir l'un d'eux permet de se retrouver là où est l'autre. Première
question simple, peut on les utiliser dans les deux sens ? Et si deux bonhommes entre
en même temps dans chaque face du portail, ressortiront-ils normalement des faces
du portail de sortie ? A voir. Si le portail arrête de fonctionner au moment où on le
traverse, est-on coupé en deux ? Surement.
Voilà quelques questions basiques auxquels nous aurions tous pu penser. Mais ! pour
savoir quels sont les propriétés de tels portails imaginons (c’est une expérience de
pensée) que nous ayons réellement une telle technologie à disposition…
Nous y voilà, nous possédons deux portails connectés entre eux, quels seraient les
contraintes qui les lieraient ? Car certaines dispositions entre eux deux
entraîneraient des situations improbables au niveau de la physique. Placer les portails
l'un au dessus de l'autre et face à face permettrait de faire chuter un objet
perpétuellement. Prenons de l'eau, faisons la tomber sans arrêt et nous voilà avec un
générateur d'énergie infinie... C'est inconcevable, on ne crée pas d’énergie à l’infini,
c’est impossible. Ou alors, faites entrer un portail dans un autre, vous imaginez le
bordel, le portail A allant dans le B se verrait sortir de lui même, un carnage. Pour
éviter ces paradoxes il suffit d'obliger nos portails à être l'un en face de l'autre et
dos à dos et qu’en entrant dans un portail on ne se trouve pas derrière notre position
initiale, comme ceci.
Sinon quoi, ils s’autodétruiraient ne pouvant entrer en situation impossible. C'est donc
lors de la conception que nous avons une contrainte, les portails doivent être
parallèles lors de leur création puis toujours le rester. Sur une unique planète cela
reste encore possible (nous pourrions d'ailleurs créer un genre d'apesanteur en
mettant les portails par terre chacun à l'opposé de la planète) mais ce qui devient
moins abordable c'est de relier deux planètes ensemble étant donné qu'elles se
déplacent et tournent sur elle-même ; garder les portails parallèle relève de
l'impossible.
Et bien non ! Sachez qu'il est possible de conserver la direction d'un axe à l'échelle
de l'univers grâce au mouvement gyroscopique. Sans faire compliqué, si l'on fait
tourner très vite une poulie autour d'un axe, celui-ci conservera bel et bien sa
direction tant qu'on ne le touche pas. Donc, si nous fixons chacun de nos portails sur
deux axes colinéaires entrainés de façon gyroscopique, ils se suivront pour rester
parallèle entre eux et ne se détruiront pas, car quelque soit les mouvements autour
des axes ils ne seront pas perturbés (bien sûr il faut qu'il soit fixé à un bras capable
de tourner de manière sphérique et les frottements doivent être compensés en
maintenant la vitesse de rotation).
Nous aurions un quelque chose de ce genre
Voyez un peu le système ! Bien plus complexe que dans Stargate, selon le moment nous
pourrions avoir de la peine à passer de l'autre coté du portail car s'il est posé en face
de nous sur une planète, sur l'autre il est peut être la tête en l'air. On entre comme
pour une porte et on ressort comme pour un trou.
Hélas, ce système n’est pas à l’abri d’une génération d’énergie infinie. Voici un
exemple.
Les portails sont bien parallèles et respectent les règles citées plus haut pourtant s’il
y a possibilité de créer de l’énergie infiniment c’est que ça ne tient pas debout,
dommage.
Considérons désormais que nous nous sommes complètement planté, nous sommes dans
un espace à 3 dimensions et nos portails sont en 2 dimensions ! Il y a comme un truc
qui cloche. Mais voilà pourquoi nous étions obligés de les garder parallèles (ou que rien
ne fonctionnait) ! Car un portail capable de relier deux endroits dans notre espace à 3
dimensions doit être lui même en... 3 dimensions. Nos portails seraient en fait des
sphères ! Cette éventualité est visible dans le film Interstellar.
Pourtant les mêmes problèmes se posent, s’il n’y a plus de soucis de portails parallèle
ou non, on retombe dans des situations ou on peut créer de l’énergie infinie, donc
caduc.
Le dernier modèle de portail à voir est la superposition de notre dimension. Imaginons
que notre monde soit en 2 dimensions, un plan donc. Si nous plions ce plan dans la
dimension supérieure, ici la troisième, il subsisterait en 2 dimensions mais aura changé
de place dans la troisième dimension. Continuons à plier ce plan jusqu'à ce qu'il se
traverse lui même.
Nous obtiendrons ceci (à supposer que notre monde est une bande).
La bande en pointillé rouge est l'intersection des deux plans, les pointillés noirs
indiquent qu'une parcelle du plan est "sous" une autre parcelle. Nous avons donc deux
zones de l'espace qui possèdent les mêmes coordonnées, elles sont identiques ! Par
conséquent reliées. Et plier notre plan de façon aussi différente et variée pourrait
donner des possibilités abracadabrantes. Oui mais nous nous sommes en 3 dimensions
et pas 2 diront certains. C'est exact, mais sachez que ce qui est possible d'une
dimension à l'autre est possible sur n'importe quelle échelle de dimension.. Ainsi,
c'est dans la quatrième dimension que sera pliée notre troisième dimension
(impossible à visualiser). Maintenant comment pourrions nous exploiter ces liaisons
c'est une autre histoire ? ... Un monde plié et replié dans sa dimension supérieur est à
ce jour inconcevable et complètement tordu.
2.
La téléportation
Le concept est simple et rêvé de tous, nous sommes quelque part et l'instant d'après
nous sommes autre part. Pour chaque type de téléportation que nous analyserons il y
aura deux configurations, en cloître et en toute liberté. En cloître signifie que toute
téléportation ne peut se faire que depuis des zones définies (un peu comme les
portails) et en toute liberté comme si nous avions un dispositif ou un pouvoir (soyons
fou) nous permettant la téléportation n'importe où.
Notre premièr type de téléportation, en cloître, n'en est pas vraiment une car c'est
une dématérialisation et rematérialisation d'un corps. Nous voulons "téléporter" un
objet autre part, il est dématérialisé puis rematérialisé aux coordonnées voulues. Bien
sûr nous n'avons pas pu utiliser la même matière pour la rematérialisation, il nous faut
donc un réservoir de matière. Maintenant faisons de même avec un bonhomme, tout
est identique (en espérant que ça ne fasse pas trop mal). Question ? Notre
bonhomme, est-il encore vivant ? Et bien nous ne pouvons pas le savoir tant que nous
ne l'aurons pas fait. Nous allons donc envisager les deux éventualités.
- Non ! Le bonhomme est mort, la rematérialisation n'a fait que créer une écorce vide,
cela pourrait impliquer une notion qui va au delà de la matière, un esprit ou une âme...
Ce n'est pas de ça dont nous discuterons. Toutefois, cela veut dire que si l'on ne
faisait que copier le bonhomme nous pourrions disposer de membres ou d'organes de
rechange. Cool.
- Oui ! Le bonhomme est en vie. C'est fabuleux, ça marche, mais cela signifie que nous
sommes bel et bien des machines biologique sans esprit ou autre âme. Pour
approfondir le sujet, Monsieur Phi en parle à merveille :
https://youtu.be/EZmvdkNjev8
Mais bon, nous nous éloignons du sujet. Profitons-en pour étudier une téléportation
pure et dure. Le bonhomme il est là, et paf il est ici. Que s'est-il passé ? Il a disparu
et réapparu instantanément. Toutefois notre bonhomme occupe un certain volume
alors lors de sa disparition ce volume est devenu du vide et ce vide va vite être
comblé par l'air (ou autre chose selon où il se trouvait). Cela provoquera une implosion
dont je ne connais pas l'ampleur, mais à quelques centimètres de l'implosion n'importe
quelle matière sera arrachée. En se téléportant de à côté de quelqu'un, ce quelqu'un
mal placé verrait sa peau et sa chaire arrachée par le souffle dans une implosion
tonitruante. Quand à la réapparition notre bonhomme ne peut pas réapparaitre "sur"
de la matière, il va falloir écarter la matière déjà existante pour pouvoir y nicher
notre volume, là aussi cela semble peu abordable, si on se téléporte dans un mur, il se
fera exploser de l'intérieur. Cette méthode de téléportation demanderait une
quantité d'énergie colossale et serait une arme tout bonnement monstrueuse.
Alors pourquoi pas un échange ? La matière située aux coordonnés de départ et
d'arrivée est échangée ! Il n'y aurait plus de problème de volume. En cloître c'est
tout à fait abordable, en toute liberté en revanche… Vas-y que je téléporte un ballon
à tes pieds dans le centre du soleil ! Pauvre ballon ? Non non c'est pauvre de nous qu'il
faut dire car un morceau du soleil de la taille du ballon se trouve à présent devant
nous, et là, c'est chaud...
Nous finirons en évoquant de nouveau la quatrième dimension, un système tout autant
envisageable en cloitre qu'en toute liberté. C'est le concepte d'hyperespace que l’on
retrouve souvent en SF, un bond dans la dimension supérieure pour atteindre un
endroit plus rapidement que dans notre dimension d'origine. A noter que "plus
rapidement" ne signifie pas instantanément.
En conclusion on pourra en tirer que seule la téléportation en cloître est la plus
“envisageable”, elle demande toutefois d’avoir déjà été une fois sur le lieu de
destination, donc impossible de l’utiliser pour découvrir de nouvelles planètes.
Peut être que nous ne trouverons jamais des technologies se rapprochant plus ou
moins de la téléportation à notre échelle (coucou téléportation quantique) mais cela ne
nous empêche pas de rêver à comment serait le monde avec ces instruments.






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