Gazette FOBRIÈRE 374 .pdf
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LA GAZETTE DE L’AVENTURIER
Fobrière, 374
Edito : et non, cher lecteur, la Gazette de l’Aventurier n’est pas morte, contrairement à
ce que de vils aigrefins ont pu croire ! Nous avons été très occupés ces dernières
semaines à reconstruire le pays après les tragiques événements qui ont ravagé les
Baronnies. La majeure partie de nos membres, en effet, à apporter aide et assistance
aux victimes des conflits, aidant à reconstruire leur foyer, détruit par des hommes de
peu de foi comme, par exemple, les soudards de l’Union Martiale ! Retrouvez-donc les
investigations et rapports de nos valeureux compagnons, qui ont sué sang et eau pour
vous rapporter des informations fraîches !
Les grands perdants
Après la guerre, la fête
Si la Guerre des Baronnies est terminée,
remportée par ces dernières, c’est le peuple
qui, comme toujours, a été perdant. De
nombreuses exactions furent menées contre
la population civile, allant jusqu’à la
destruction d’un comptoir commercial
neutre, sans oublier tous les hameaux
jalonnant le passage des bataillons. Si la
milice paysanne des Baronnies d’Argent,
aidée par des troupes de celle d'Écailles a
repoussé
l’armée
du
Duc
Kossomar-Bottes-Légères, il n’en reste pas
moins que la région demeure sinistrée. Les
corbeaux mangeront à leur faim dans les
temps à venir.
Curieuse époque que nous vivons, ou les
massacres les plus sanguinolents aux fêtes
orgiaques. Ainsi, après les sinistres
événements du débuts de l’année, c’est une
bacchanale qui attend les habitants des
Plaines du Ponant ! Notre bien aimé
Empereur Ulfric IV a en effet annoncé le
mariage de sa fille, Liana d’Archenfer, à la
fin du mois du Vignas. C’est le Saint-Pontife
en personne, Roland de Castellame, qui
viendra célébrer la cérémonie. Des
délégations de tous les Duchés, mais aussi
du Royaume des Souffles sont attendues à
l’événement. Si le gratin se réunira dans un
lieu connu de lui seul, la populace est
invitée à Virmire, gros bourg local pour se
réjouir ,notre souverain ayant prévu d’y faire
convoyer boisseaux de blés et barils de vin.
Jeux et prix seront à gagner, des fortunes
seront mises en lice ! Souhaitons beaucoup
de bonheur aux futur époux, quoique, comme
le veut la tradition, nous ne connaissons
toujours pas le mari !
Si, la taille compte en fait
Nous vous en avions fait part lors de notre précédent numéro : les forges impériales ont été
sabotées, au grand désespoir d’Armand Ed’Fizz, elfe forgeron de génie. Il vient juste de se lancer,
comme il nous l’a confié, dans un autre projet des plus audacieux. Loin d’élaborer une machine
des plus complexes, il va tenter de construire des fourneaux de la plus grande taille. Pour lui, la
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chaleur créée par de tels édifices permettra de faire fondre le métal à une vitesse accrue, ce qui
permettra d’en travailler des quantités incroyables pour forger des pièces d’armures ou des
armes par la suite. Cela nécessiterait aussi, comme il le détaille la création de nouveaux types de
moules afin que notre glorieuse armée n’ait plus à trembler de rien… espérons alors qu’elle se
consacre à la reconstruction de ce qu’elle aurait pu mettre à bas !
Le savoir par tous et pour tous
Une nouvelle jouvence
La Gazette n’a pas une vie facile.
Evidemment, chaque exemplaire n’en est pas
écrit à la main, sinon, nos braves
aventuriers deviendraient des copistes. Le
procédé est technique, une matrice gravée
est enduite d’encre par une brosse fine, puis
la page est imprimée manuellement : on en
frotte le verso de chaque feuille avec une
petite poutre de bois entourée de tissu. Si
par la suite, des caractères mobiles de terre
cuite furent utilisés, afin de pas avoir une à
graver une matrice à chaque fois, deux
soeurs du Grenier de l’Empire sont
parvenues à en créer en métal ! L’ancienne
matière, très fragile forçait à de nouveau
devoir fabriquer des caractères
régulièrement. Aline et Marie Draubert ont
travaillé sur la fonte de caractère mobile
dans un moule, et ont montré la vitesse à
laquelle elles peuvent imprimer un livre !
C’est donc à la Cape Flamboyante, premier
épisode des aventures de Liana Brown (à ne
pas confondre avec notre princesse à que
cet honneur revint ! Nul doute que bientôt,
chacun pourra, s’il du moins il sait le faire
lire ce qu’il veut avant d’aller se coucher !
Le redoutable Désert des Roches
deviendrait-il un oasis de jouvence ?
Ce ce que nous en avons conclu
après le rapport de plusieurs des
nôtres y ayant récemment recherché
les ruines d’une ancienne colonie.
Apparemment, des crevasses hors du
commun sillonnent à présent les
lieux , certaines ruisselantes d’eau.
Dans leurs alentours, la végétation
s’est développée… mais aussi la
faune ! Il est question de bêtes
titanesques et féroces, agressives. De
telles modifications seraient dûes,
selon un local dont la hutte a été
mise en miettes à des tremblements
de terre modifiant complètement la
topographie des lieux. Nous aurons
sûrement, sous peu, des nouvelles du
Matriarcat Céruléen, ses rares
caravanes marchandes -et les nôtres-
ayant à franchir un espace
complètement nouveau !
Une bien belle tradition
S’il est à présent sûr que, lors du mariage impériale à venir, une qualification de
soule aura lieu (voir les règles dans notre précédent journal), nous avons appris avec
bonheur qu’un tournoi des gueux y verrait aussi le jour ! Rappelons comment il se
pratique. Chaque participant monte un gueux, dont la généalogie a été spécialement
étudiée pour ne pas contenir une goutte de sang noble. Il doit louer le gueux, inutile de
préciser que les plus robustes sont les plus chères ! Il devra alors grimper sur le dos de
sa monture, équipée d’un casque pour éviter toute blessure. Muni d’une arme courtoise,
il devra alors toucher un nombre de fois donné par l’arbitre son adversaire, lui aussi
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monté sur un gueux. Le hasard est alors important : le gueux n’a absolument aucune
obligation d’obéir à celui qui le chevauche ! Rassurons le candidat : un gueux qui n’en
ferait qu’à sa tête et perdrait chaque compétition ne trouverait jamais de loueur !
Chaque comté et chaque duché à son champion, tout ce beau monde s’affronte alors au
solstice d’été, lors de la fameuse foire des gueux !
L’hiver vient, tenez bon
Certes, il n’arrivera que d’ici deux
mois, mais cela vous laissera le temps
de vous entraîner à préparer cette
recette qui nous vient des Marches. Né
d’un mauvais jeu de mots, le Goulasch
Marchien a besoin d’ingrédients simples
pour être préparé, presque tous bon
marché. Pour quatre personne, il vous
faudra donc un kilo de Grönz (ou de
boeuf), une tomate (ou un navet à
défaut), trois oignons et une dizaine de
pommes de terre. Une pincée de sel, et,
si vous pouvez vous l’offrir un grain de
poivre y ajoutera le meilleur goût. La
difficulté ne réside non pas dans le
piment rouge, mais plutôt dans les trois
onces de paprika doux. La suite est
simple : faites revenir le tout dans une
marmite(sauf les patates), puis recouvrez
la viande d’eau. Laissez mijoter deux ou
trois heures. Au terme, repoussez le
mélange sur les côtés, mettez les
pommes de terre au milieu et faites de
nouveau cuire une demie-heure. Le plat
s’accompagnera alors à merveilles de
galettes nordiques, dont nous verrons
l’élaboration dans notre prochain
numéro.
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