Dr Maachi Dépistage MRC FMC NGAOUS 2018 .pdf
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DEPISTAGE DE LA MALADIE RÉNALE
CHRONIQUE
DR Z.Maachi néphrologie EPH Slimane Amirat Barika
INTRODUCTION
• Conformément à un consensus international, la MRC est
définie par l’existence d’une anomalie rénale fonctionnelle ou
structurelle évoluant depuis plus de 3 mois .
-
il peut s’agir d’une anomalie morphologique l’échographie ou autres examens à
condition qu’elle soit « cliniquement significative »,
d’une anomalie histologique (biopsie rénale)
ou encore d’une anomalie biologique a un seuil pathologique ( albuminurie .
Protéinurie . Hématurie . Leucocyturie )
• et/ou d’un débit de filtration glomérulaire (DFG) < 60
ml/min/1,73 m2 depuis plus de 3 mois.
EPIDEMIOLOGIE
•
Les études épidémiologiques disponibles en population générale
évaluent à 10 % la prévalence des adultes présentant une MRC soit (2
millions) en Algérie.
• 90 % ignorent qu'ils sont atteints de MRC ( Coresch J et AL
•
Wen CP et AL ) .
Le risque d’évolution vers le stade terminal nécessitant la dialyse ou
une greffe rénale est faible dans l’absolu (1/1000).
• Ce risque est d’autant plus élevé que le débit de filtration glomérulaire
est bas et l’albuminurie (ou la protéinurie) élevée.
EPIDEMIOLOGIE
• Chaque année, environ 2000 personnes débutent un traitement de
suppléance.
• en 2016 , près de 23 000 personnes étaient traitées en Algérie
dont 22000 par dialyse et 1300 par greffe rénale 600 DP.
• Ce nombre augmente chaque année avec le vieillissement de la
population .
• L’hypertension et le diabète sont responsables à eux seuls de
près d’un cas sur deux.
EPIDEMIOLOGIE
INTERET DU DEPISTAGE de MRC
• Le dépistage de la MRC est un enjeu majeur de santé publique
-
haute prévalence de la MRC qui est longtemps silencieuse
-
réduire les complications associé surtout cardiovasculaires
-
le cout de la PEC des IRCT
-
la possibilité de prévenir ou retarder le passage a l’IRCT
INTERET DU DEPISTAGE de MRC
• des études montre que le déclin annuel chez les patient avec
MRC non suivie est de 5 ml/min/an en moyenne Perkin RB soc
nephrol 2011
• Une prise en charge adéquate diminue la progression a 2
ml/min/an Jones AL nephrodial transplant 2006
DEPISTAGE de MRC (recommandations)
les recommandations consternant le dépistage sont très variables d’un pays a
l’autre:
•
ISN dépistage tout azimute chez tout les individus en contacte avec le système
de santé
•
a l’autre extrême BSN ne recommande des dépistages que chez des patients
diabétiques ou hypertendus
•
entre les 2 les recommandations françaises ANAES et les KADOQI
recommande des dépistages chez une population dite a risque d’insufisance rénale
DEPISTAGE de MRC
• Hallan et al ont rapporter l’analyse d’une cohorte importante 65000
patient suivis pendant 8 ans.
• La prévalence moyenne de l’IR était de 4.7% avec un gradient
important parallèle a l’age.
• Evaluer 21 individus pour dépister un sujet atteint.
• Si ce dépistage est restreint aux individus diabétiques ou hypertendus
comme suggérait certaines recommandations seuls 44% des individus
atteints sont dépistés
• Dans cette étude le meilleure modèle combinant spécificité et
sensibilité est un dépistage qui réunie les éléments suivants:
- diabète
- HTA
-
Age >55 ans
DEPISTAGE de MRC KADOQI
•
DEPISTAGE de MRC
(recommandations françaises)
MODIFICATIONS
HEMODYNAMIQUES
(RELAXINE)
MOYENS DE DEPISTAGE
Dépister une fois par an la population à risque par :
•
un bilan sanguin (créatininémie) pour estimer le DFG
• Bandelette urinaire (prot. HU. Leuc)
• · à un dosage de l’albuminurie ou protéinurie des 24h
MOYENS DE DEPISTAGE
Dépister une fois par an la population à risque par :
•
un bilan sanguin (créatininémie) pour estimer le DFG
• Bandelette urinaire (prot. HU. Leuc)
• · à un dosage de l’albuminurie ou protéinurie des 24h
CALCULE DE CLAIRANCE
• 1/Formule de Cockroft et Gault : pas recommandé par (HAS , kadigo)
Ccr = [140 – âge (années) x poids (Kg)] x k
Créatininémie (µmol/L)
k= 1,26 chez l’homme
k= 1,04 chez la femme
Le résultat doit ensuite être rapporté à la surface
Surface corporelle = √ [Poids (Kg) x Taille (cm)/3600]
• 2/ MDRD
• 3/CKD-EPI
nécessite une application . plus précises que Cockcroft
• CKD plus précise pour cl>60ml/min mais (dosage enzymatique)
CALCULE DE CLAIRANCE
• Femme âgée de 65 ans
• Créatinine 14 mg/l
• Clairance MDRD = 40 ml /min
• Soit une IR modérée
MOYENS DE DEPISTAGE
Dépister une fois par an la population à risque par :
•
un bilan sanguin (créatininémie) pour estimer le DFG
• Bandelette urinaire (prot. HU. Leuc) + sédiment urinaire
• · à un dosage de l’albuminurie ou protéinurie des 24h
BANDELETTE URINAIRE
• Flacon propre sec mais non stérile
• Lecture après une minute
• le coût et la facilité d’emploi
• Principe repose sur la liaison des
protéines chargées négativement avec
le colorant (bleu de Bromophénol)
1/ proteinurie
• Les urines des sujets sains contiennent (80 mg) De protéines
• 60% plasma ( 40% alb (30mg) 20% chaines legeres IG)
• 40% origine tubulaire (prot tamm- horsfall , muco protéines synthétisé
par la BALAH)
Protéinurie pathologique (mecanisme):
•
Protéines de petit poids moléculaire (chaines légères) (myélome) ,
myoglobines ( rhabdomyolyse)
•
Altération de l’hémodynamique rénale (hyper filtration)
•
Altération de la paroi capillaire
•
Diminution de la réabsorption (protéines au niveau tubulaire)
•
1/ proteinurie
•
1/protéinurie
• Il existe d’exceptionnels faux négatifs caractérisés par la présence
exclusive de chaînes légères (chargées positivement) ou des
immunoglobulines.
• Les faux positifs plus fréquents :
-
urines alcalines (pH > 7)
-
urines contaminées (infection urinaire)
-
hématurie macroscopique
1/protéinurie
• Albuminurie chez un sujet sain <30mg/l
<100 mg pas détectable
100-300 mg/l (traces)
300 mg/l ( + )
2/ hématurie
- la bandelette urinaire détecte la presence de l’héme dans
les urines
- Sensibilité approche 100%
- Faux positifs hemoglobinurie myoglobinurie
- Confirmation par sediment urinaire ou (ECBU)
-
DG + si( >5000h/ml ou > 5h /mm3)
2/ hématurie
•
2/ hématurie (cylindres)
2/ hématurie (cylindres)
3/ LEUCOCYTURIE
• Seuil de positivité > 10/mm3
ou
> 10000/ml
• D’abord éliminer une infection
• Rechercher des cylindres leucocytaires
• Peuvent être retrouvé dans plusieurs néphropathies mais
plus spécialement les néphrites tubulo-interstitielles
MOYENS DE DEPISTAGE
Dépister une fois par an la population à risque par :
•
un bilan sanguin (créatininémie) pour estimer le DFG
• Bandelette urinaire (prot. HU. Leuc) + sédiment urinaire
• un dosage de l’albuminurie ou protéinurie des 24h
Protéinurie /24h
• réalisé sur les urines des 24h :
seuil patholoqique: ALB > 30 mg/24h
•
prot > 0.5 g/24h
ou sur un échantillon urinaire :
dont le résultat est exprimé sous la forme d’un ratio(
albuminurie/créatininurie . protéinurie/créatininurie)
seuil pathologique : A/C > 30 mg/g
P/C > 0.5 g/g
MOYENS DE DEPISTAGE
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
Identifier une situation nécessitant une prise en charge
spécialisée rapide
• immédiate :
- glomérulonéphrite rapidement progressive (dégradation rapide de la
fonction rénale , syndrome glomérulaire, signes extra-rénaux)
- insuffisance rénale aiguë (obstacle, toxique, insuffisance rénale
fonctionnelle, etc.) .
• ou rapide :
- hydronéphrose, tumeur, hypertension artérielle réfractaire, syndrome
néphrotique, œdèmes, hématurie, signes extra-rénaux et généraux …
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
confirmer le caractère chronique
Une MRC est confirmé lorsque l’un des signes d’atteinte rénale persiste
pendant plus de 3 mois :
• diminution du DFG : DFG < 60ml/min/1,73 m² ;
• Protéinurie > 0.5 g/24h ou albuminurie >30mg/24h ;
• hématurie : GR > 5/mm3 ou 5000/ml (après avoir éliminé une cause
urologique) ;
• leucocyturie : GB >10/mm3 ou 10 000/ml (en l’absence d’infection)
• anomalie morphologique à l’échographie rénale : asymétrie de taille,
contours bosselés, reins de petite tailles ou gros reins poly kystiques,
néphrocalcinose.
• anomalies de l’ionogramme pour Certaines tubulopathies
IRA / IRC
IRA / IRC
STADES DE MRC
(RELAXINE)
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
• Les questions à formuler pour rechercher une cause à la MRC
1. Y a-t-il un obstacle chronique ?
• Toutes les causes d’obstacle chronique négligé peuvent aboutir à une
IRC.
• l’échographie des reins et des voies excrétrices ,UCR ,UROSCANAIRE
2. La néphropathie chronique est-elle d’origine glomérulaire ?
• contexte de maladie générale : diabète, lupus et autres maladies de
système .
•
cylindres hématiques , syndrome néphrotique , syndrome glomérulaire
3. La néphropathie chronique est-elle héréditaire ?
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
4.La néphropathie chronique est-elle d’origine interstitielle ?
• des antécédents urologiques, notamment d’infections urinaires hautes,
• la prise de médicaments néphrotoxiques, en particulier d’antalgiques
• Il faudra rechercher un syndrome de néphropathie interstitielle :
une protéinurie généralement < 1 g/24 h une leucocyturie sans germes
5. La néphropathie chronique est-elle d’origine vasculaire ?
• une HTA ancienne et mal contrôlée,
• anomalies vasculaires au fond d’oeil
• la dégradation de la fonction rénale sous inhibiteurs de l’enzyme de
conversion (doppler)
• Sujet athéromateux (emboles de cholestérol)
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
Évaluer la progressivité de la maladie rénale chronique
• La maladie rénale chronique est considérée comme évolutive, c'est-àdire à risque de progression vers l’IRCT, dans les situations suivantes
• Déclin annuel rapide du DFG
- déclin annuel « physiologique » observé après 40 ans : < 2
ml/min/1,73 m²/an,
- déclin annuel « modéré » : 2 et < 5 ml/min/1,73 m²/an,
- déclin annuel « rapide » : > 5 ml/min/1,73 m²/an .
• Présence d’albuminurie importante > 700 mg/24h
• Absence de contrôle de la pression artérielle (c'est-à-dire lorsque la
pression artérielle n’atteint pas l’objectif thérapeutique
recours au néphrologue MRC
Le recours au néphrologue en cas de :
• doute sur la nature de la maladie rénale chronique ou nécessité
d’examens spécialisés pour le diagnostic étiologique ( PBR ..).
• Déclin rapide >5ml/ans
• Micro albuminurie > 700 mg/24h ou protéinurie > 1g/24h
• tension mal équilibrée
• Si clairance < 45 ml/min
CAT
Une fois une anomalie rénale (morphologique . Biologique ) est dépisté :
• 1/ Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée
rapide .
• 2/ confirmer le caractère chronique
• 3/ faire un DG étiologique
• 3/ évaluer la progressivité de la MRC
• 4/ retarder la progression de la MRC
recours au néphrologue MRC
Le recours au néphrologue en cas de :
• doute sur la nature de la maladie rénale chronique ou nécessité
d’examens spécialisés pour le diagnostic étiologique ( PBR ..).
• Déclin rapide >5ml/ans
• Micro albuminurie > 700 mg/24h ou protéinurie > 1g/24h
• tension mal équilibrée
• Si clairance < 45 ml/min