la gourmandise (lettre à Ellie) Auu compte gouttes le temps passe… par toi, me laisserais tenter
Mes sens s’en offusquent, mais…
mais… sans mot dire s’effacent
Car tout au fond de moi je sais…
Qu’à
Qu’à l’attente du sablier… Qu’à nos sourires intimidés
Qu’à ces fragiles pointillés…
pointillés… en fin gourmet
gourmet il faut goûter
Pas à pas, un peu plus près,
près, nos souffles n’osent se mêler
Dans la torpeur aux aguets,
aguets, seuls dans l’espace
l’espace soudain figé
La raison s’étiole, lascive se tait, avec toi seul(e) comme promesse
Laisse une étoffe satinée,
satinée, nous drapper en arabesques
arabesques
Auu compte gouttes le temps passe…
Le temps toujours se joue de nous, donnons lui du fil à retordre
Lui qui nous presse à rendre fou,
fou, refusons de suivre les ordres
Face à l’assaut de l’éphémère, langoureux complices de mutinerie
Enivrons
Enivronsns-nous du douxdoux-amer sans pour autant mordre le fruit
Auu compte gouttes le temps passé…
passé… contre tes lèvres,
lèvres, les effleurer
effleurer
De ton parfum me repais,
repais, de toi … et sans pouvoir le regretter
Dans un soupir m’évaporer…
’évaporer…
Au compte gouttes le temps passé… je me suis laissé happer
Au nez,
nez, à la barbe du gourmet… frôlé avide l’éternité…