BENNETEAU OF FINISTERE 12 AVRIL 2018 .pdf

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Sports

Ouest-France
Jeudi 12 avril 2018

Cyclisme

Un final du Tro Bro plus difficile qui plaît à Le Gac

Hockey sur glace

Tro Bro Léon, dimanche. Pour sa troisième participation à l’Enfer du Nord-Finistère,
Olivier Le Gac note un final plus difficile, qui pourrait lui convenir.

D1 (finale match 3). Brest - Anglet : 4-3. Menés 0-3, les Albatros
ont renversé la vapeur en prolongation. Match 4, ce soir (20 h).

Olivier Le Gac a participé à Paris-Roubaix dimanche dernier.

Guillaume Martin : « Il vaut mieux venir voir »
Tour du Finistère, samedi. Le Normand de 24 ans, vainqueur du Circuit de la Sarthe, ne se
contentera pas de reconnaître le tracé du Tour de France.
Et plusieurs façons de faire moins
bien aussi. Non, je ne veux pas tirer
des plans sur la comète. En Bretagne
comme dans le Nord, la première semaine est piégeuse, et j’attendrai un
peu avant de me fixer des objectifs.
J’espère tout simplement continuer
à progresser. Le Tour 2017 m’a fait
franchir un palier. Je l’ai senti rapidement et ça s’est concrétisé sur le
terrain avec mes succès sur le tour
du Limousin (4e étape), le tour du
Gévaudan (étape et général) et le
tour de Toscane (étape et général).
L’échelon suivant serait de gagner
une épreuve du World Tour, une classique ou une étape d’un grand Tour.

Trois questions à…

Connaissez-vous déjà le Tour
du Finistère ?
J’y ai participé lors de ma première
saison chez les pros, il y a deux ans.
C’était arrivé au sprint et j’avais terminé autour de la 25e place. En fait, ce
n’était que ma 3e course après mon
opération du genou, mais j’avais
aimé le parcours, les petites routes,
les bosses… Cette fois, on annonce
un petit changement puisque l’on
empruntera le final de la cinquième
étape du Tour de France. Laurent Pichon m’a prévenu. Il m’a dit qu’il valait mieux venir voir.
Justement, serez-vous
dans le Finistère pour voir l’étape
du Tour ou pour jouer la victoire
ce samedi ?
Ça fait deux bonnes raisons d’y être.
Le meilleur moyen de voir le final de
cette fameuse 5e étape, c’est de le
faire en situation de course. Je pense
que Bardet, Barguil ou Porte joueront
aussi sur les deux tableaux. Ils seront

Reuters

Guillaume Martin
Wanty-Groupe Gobert

BMC

L’équipe américaine sera
Guillaume Martin a terminé lors de l’étape 8 du Tour de France 2017
sur le Tour du
qui arrivait à la station des Rousses (Jura).
Finistère. Pour effectuer le redans le coup, c’est sûr. Sinon, ils se- que l’on fait facilement. Chez les
pérage en vue du Tour de
raient venus un autre jour et auraient pros, les victoires, c’est à la pédale
France, BMC a confirmé la
reconnu l’étape à l’entraînement. qu’il faut aller les chercher !
présence de Richie Porte et de
Cela dit, ils tenteront peut-être de
faire gagner l’un de leurs équipiers,
Après votre 23e place l’an passé, Tejay Van Garderen, aux côtés
qu’attendez-vous du prochain
histoire de renvoyer l’ascenseur…
de Tom Bohli, Kilian Frankiny,
Tour de France ?
Mais, ce serait un luxe, car sur le vélo
ce n’est pas le genre d’arrangement Il y a plusieurs façons de faire mieux. Joey Rosskopf et Danilo Wyss.
3e

Basket-ball

Florian Thibedore : « Quimper m’a fait grandir »
Pro B. Quimper - Blois, vendredi (20 h). Leader avec Blois, Florian Thibedore revient
sur le parquet finistérien où il a effectué ses débuts en tant que professionnel.
une erreur et nous ne sommes pas
à l’abri d’une baisse de performance
en cette fin de saison. Dans le vestiaire, nous n’abordons pas le sujet.
Nous ne cherchons pas à défendre
notre première place. Il est inutile de
nous infliger une pression supplémentaire. Nous ferons les comptes
au soir de la dernière journée. Pas
avant.

Florian, depuis votre départ
de Quimper (2009-2013), vous
évoluez à Blois où vous êtes un
pilier de l’effectif.
J’ai la chance d’évoluer dans le
même club depuis cinq ans. Cela me
permet de voir le club grandir de jour
en jour. En 2016, nous avons connu
l’ascension en Pro B. Depuis, le club
poursuit son développement de manière intelligente. Je suis satisfait de
mon temps de jeu où j’évolue dans
un effectif qui s’entend très bien. En
plus, les résultats nous sourient cette
saison dans un championnat passionnant aussi bien pour la lutte à la
montée que pour le maintien. Espérons que cela se poursuive.
Vous êtes actuellement leader de
Pro B avec Blois. Envisagez-vous
une possible montée en fin de
saison ?
Non. Il est trop tôt pour y penser
même si tout se passe bien. Notre leadership s’explique par une régularité

Jonathan Konitz

Entretien

Florian Thibedore évolue depuis cinq
saisons à Blois.

dans les performances. Cette saison,
la Pro B est très homogène. Aucun
club n’est à l’abri d’une mauvaise
surprise. Il faut savoir prendre les
matchs les uns après les autres. Le
classement actuel n’a aucune signification pour le moment.
Penser à la montée alors qu’il reste
encore sept matchs à disputer serait

Au match aller contre Quimper
(victoire 98-70), vous avez
réalisé l’une de vos meilleures
performances de la saison (dixsept points, six rebonds, six
passes décisives). Affronter
Quimper est une source de
motivation supplémentaire pour
vous ?
J’aborde les matches contre Quimper comme les autres. Le club fait
désormais partie de mon passé. Je
suis exclusivement concentré sur
mes performances avec Blois. Quimper est en difficulté cette saison mais
c’est une bonne équipe. Les trois victoires consécutives des Quimpérois
confirment qu’il faut se méfier d’eux.

Ils sont galvanisés par leur sortie de
la zone rouge. Tous les scénarios
sont possibles. Aucun match ne sera
simple. Il faudra prendre Quimper
avec sérieux et respect. Un relâchement est interdit.
Quelle (s) image (s) conservezvous de vos quatre saisons à
Quimper ?
Quimper a joué un rôle décisif
puisque j’y ai signé mon premier
contrat professionnel. C’est un souvenir indélébile dans une carrière.
C’est un club familial où j’ai toujours
été bien accueilli depuis mon départ.
J’y conserve d’excellents souvenirs
malgré notre descente en Nationale
1 lors de ma troisième saison (20112012). Alors que le club avait de
mauvais résultats cette année-là, la
salle était toujours pleine. Le soutien
du public est quelque chose qui m’a
marqué. C’est toujours un plaisir de
revenir à Quimper. Ce club m’a fait
grandir en tant que joueur mais aussi
en tant qu’homme.
Recueilli par
Quentin BURBAN.

Loic L’Huillier

Le suspense continue !

filet et ne laissait passer aucun palet. Les deux équipes poursuivaient
en prolongation que Brest débutait
en infériorité numérique, pendant
1’. Revenu à l’équilibre sur la glace,
Bradshaw trouvait l’ouverture et permettait aux Albatros de mener deux
manches à une avant le quatrième
match, ce jeudi à 20 h.
La fiche technique
BREST - ANGLET : 4-3 (0-1) (3-2) (00) (1-0)
Arbitres : MM. Yssembourg, Smeeckaert, Peyre. 957 spectateurs.
BUTS. Brest : 27’04 Pain (Laïne),
31’54 Lagarde (Kolodziejczyck, Gréverend) (Sup.1), 38’52 G. Avenel
(Bradshaw, Dobron), 63’01 Bradshaw (Pain, Gréverend). Anglet :
16’59 Roussel (Poudrier, Gauthier)
(Sup.1), 20’56 Jalbert (Ouellet), 26’
29 Ouellet.
PENALITES. Brest : 8’. Anglet : 6’.

Texto
Handball

Brest BH : Lindsay Burlet file à Besançon
Lindsay Burlet, qui avait rejoint Brest
cet été, n’aura passé qu’un an en
Finistère. La saison prochaine, l’arrière droite jouera à Besançon, avec
qui elle a signé un contrat de deux
ans. À 23 ans, l’ancienne Messine
n’a pas eu le temps de jeu escompté en Bretagne, et l’arrivée d’Ana
Gros bouchait un peu plus son horizon. « J’ai aussi envie de montrer
ce que je vaux en attaque, a expliqué Lindsay Burlet à nos confrères
de l’Est Républicain. J’espère avoir
plus de chances de m’exprimer à
Besançon. J’ai signé pour le projet
de jeu et Raphaëlle Tervel (la coach
bisontine) est quelqu’un qui me procure de l’assurance. Besançon est
un club avec une histoire et un palmarès. »
Joint hier, son entraîneur Laurent

Loïc L’Huillier

Ce sera la 3e participation d’Olivier
Le Gac, qui sait à quoi s’attendre sur
l’Enfer du Nord-Finistère : « Il faut
faire le bon effort au bon moment,
sans savoir d’avance quand il faudra le faire ! » Tout un programme.

Le troisième match de la série finale,
entre les Albatros de Brest et l’Hormadi d’Anglet a démarré sur les chapeaux de roues. Car d’entrée, les
Angloyes ont imposé leur rythme
et leur collectif. Ça patinait vite, ça
combinait et ça lançait sur la cage
de Ruby encore une fois très attentif. Le premier avantage numérique
pour les locaux intervenait au bout
de 13’ de jeu, mais les Albatros ne
parvenaient pas à installer leur jeu de
puissance. L’Hormadi, au contraire,
lorsque Dana chauffait le banc de la
prison, trouvait la faille par Roussel
qui récupérait un rebond au second
poteau (0-1, 17’). Anglet accentuait la
pression en fin de tiers, sans parvenir
à aggraver la marque. L’Hormadi rejoignait les vestiaires avec l’avantage
d’un but, amplement mérité.
Un palet de Jalbert dans le soupirail de la cage de Ruby, et Anglet
doublait la mise dès leur retour sur la
glace de Bellevue (0-2, 21’). Pire, une
énorme erreur de Dana était exploitée par Ouellet pour le 0 - 3, (26’). La
réaction brestoise était immédiate et
Pain, chanceux, ramenait la marque
à 1 - 3 (27’). Lagarde, en surnombre
faisait monter l’ambiance en signant
le 2 - 3 (32’). Suite à la belle conquête
d’un palet de sortie de zone par
Bradshaw, Graham Avenel se trouvait à point nommé, pour égaliser, au
second poteau, 3 - 3. C’était peut-être
flatteur pour les Albatros, eu égard
au jeu proposé par l’Hormadi, mais
la réalité est implacable, tout était à
refaire pour Anglet, face au réalisme
des Albatros.
L’Hormadi insistait encore en début de troisième tiers mais Brest
laissait passer l’orage. Ruby et Sidor étaient intraitables devant leur

Lindsay Burlet.

Bezeau a confirmé l’information :
« On avait échangé avec elle, on
s’était dit qu’on ne resterait pas ensemble, donc ce n’est pas une surprise. C’est très bien pour elle de rebondir à Besançon. »

Basket-ball

Montfort-sur-Meu (N3M) relégué par la fédération
« On l’a appris mardi soir. Pour nous,
ce serait la mort du club. » Catherine Golvan, présidente du club de
Montfort-sur-Meu, l’une des plus importantes structures en Ille-et-Vilaine
(386 licenciés), a vu son équipe première, qui évolue en Nationale 3 masculine, être disqualifiée et rétrogradée à l’échelon inférieur par la fédération. Tous les résultats précédents
ont été invalidés et l’équipe n’est plus
autorisée à jouer cette saison.

La faute à deux sanctions. « Une
pour un problème de document
administratif à faire signer par des
joueurs et qui ne l’a pas été, une
autre pour avoir fait jouer quatre mutés au lieu de trois, comme le règlement l’indique, détaille la présidente.
On assume cette erreur. Mais nous
rétrograder… » Le club, soutenu par
le comité d’Ille-et-Vilaine, a annoncé
qu’il fera appel.
Lire sur ouestfrance.fr

Tennis

Julien Benneteau, un invité de marque à Taden-Dinan
Dans le cadre de sa préparation à
Roland-Garros (27 mai - 10 juin), Julien Benneteau (36 ans), actuel 59e
joueur mondial et 7e Français, foulera la terre battue de Taden-Dinan, à
l’Open Kerbaty (CNGT, 11-28 avril).
Le vainqueur de la dernière Coupe
Davis avec les Bleus sera à pied
d’œuvre à Taden le 27 avril et intégrera directement le carré d’as de
l’Open Kerbaty. Beaucoup rêvent
déjà d’une finale face à Paul-Henri Mathieu, sous les yeux d’Arnaud
Clément et de Michaël Llodra, engagés dans le Trophée des légendes.
Quatre Mousquetaires dans l’arène,
une première à Taden !

Alain Vermeulen

« Je le sens bien ce final
du Tro Bro »

Le Gac poursuit : « Je le sens bien
ce final du Tro Bro. Le double passage au château de Kerouartz va
rendre la fin de course plus difficile. La sélection finale peut se faire
à cet endroit et si j’ai de bonnes
jambes… » Le Finistérien de Groupama-FDJ espère donc que Paris-Roubaix n’aura pas laissé de traces.
Pour arriver dans ce final, le protégé des frères Madiot sait également qu’il va devoir se réhabituer au
style d’épreuves que sont celles de
la Coupe de France : « Ce sont des
courses avec beaucoup de changements de rythme, avec des attaques qui fusent régulièrement ».
Au contraire des épreuves Pro Tour,
qu’il pratique plus régulièrement, « et
où on roule style rouleau-compresseur ». Ce qui n’est pas pour déplaire
au jeune homme originaire de Plouvien. Après le Tro Bro Léon, Olivier
Le Gac repartira vers d’autres objectifs. Avec surtout celui d’être sur les
routes du Tour de France, qui traversera la Bretagne en juillet : « Je peux
simplement dire que je fais tout
pour y être. Il faudra six coureurs
pour accompagner Arnaud Démare
et Thibault Pinot. J’espère être de
ceux-là… »

Photo PQR/Le Courrier Picard

« Dimanche dernier, sur la route de
Roubaix, je me suis retrouvé dans
une grosse chute dès les premiers
pavés. Le temps de changer mes
deux roues, je n’ai jamais pu reprendre place dans un groupe. Arrivé à la tranchée d’Arenberg, au
bout de 150 bornes, j’ai bâché ».
Le Paris-Roubaix d’Olivier Le Gac
(24 ans), sur lequel le Finistérien rêvait d’exploit, venait de se terminer.
Les choses remises dans le bon
sens, l’ancien champion du monde
des juniors (2010) a remis l’ouvrage
sur le métier en vue du Tro Bro
Léon, dimanche : « Je suis revenu
chez moi, à Plabennec, et je profite pour m’imprégner de chaque
ribin, chaque bout de route. Bien
sûr, sur le papier, je connais parfaitement le tracé proposé par JeanPaul Mellouët. Mais le Tro Bro, c’est
tellement spécial… »

Les Albatros à une marche du titre

Julien Benneteau sera la tête de série
n° 1 de l’Open Kerbaty.



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