UN ARDENNAIS EN BOURGOGNE journal mensuel juin 2013 .pdf
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Un ardennais en bourgogne
Toujours plus loin malgré tout
juin 2013
Édition 1, Numéro 7
Un village: Champlecy
Campus levatus et le
premier du village de
défrichages à des prairies qui accueille ces
Champlecy . Après avoir
charmantes charollaises
traversé le village et
franchi le ruisseau de
Lavaux, on aperçoit un
château caractéristique
Latitude:
46° 28′ 15″ Nord
Longitude:
4° 14′ 41″ Est
Altitude:
Min.229 m
Max.363 m
par sa forme cubique.
Il faut pris à plusieurs
reprises détruit et
reconstruit au VII Siècle.
Photos 21 avril 2013 : E MENY
Le château était entouré
de vignes mais surtout de
bois. Ce pays de bois fit
place après bien des
Une fleur de saison : Ancolie commune
Cette charmante en
Protégée, sa place est dans nos
jupon à godets mauves ou
jardins pour nous rappeler l’arrivée de
roses est ambassadrice et
l’été.
annonciatrice de l’été.
Toutefois prenons garde ses graines
Dominant les praires, cette
peuvent nous amener des
plantureuse foison verte
désagréments à cause de leurs
nous offre ses clochettes
toxicité.
remplis de sucre faisant le
Aquilegia vulgaris
bonheur des papillons.
Photo 20 mai 2013 : E MENY
Ton surnom de « gant de
notre dame » donné par
nos grands-mères, nous
faisait oublier que Ancolie
rime avec mélancolie.
.
Un coin randonnée
Champlecy 26/05/13
Récitation de notre enfance : Nuits de juin
Victor HUGO
Né : 26 février1802 à Besançon
Mort : 22 mai 1885 à Paris
L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Un coin de cuisine : confiture de fraises
Photo 22 juin 2013 : E MENY
Samedi après-midi j'avais décidé e m'occuper en allant cueillir les fraises au
jardin de mimi (ma petite fille) !
Je suis revenue avec 1kg de délicieuses fraises que j’ai choisi une à une, 1 kg de
fraises sans mauvaises surprises, sans fraises gâtées ou géantes. Et c'est sans
compter les fraises boulottées le temps de la cueillette.
« La joie de
contempler et de
comprendre, voilà le
langage que me
porte la nature »
(Albert Einstein /
Comment je vois le
monde / 1934)
Le samedi soir, les fraises lavées rapido, équeutées et coupées pour les plus
grosses il m'en restait 600g.
Je les ai fait macérer toute la nuit avec 400g de sucre, le jus d'un citron et une
gousse de vanille ouverte et grattée. J'ai eu 3 pots de confiture !
Et dimanche matin, j'ai cuit ma confiture ... mais quel bonheur cette odeur de
fraises en train de compoter avec ce fumet de vanille
... indescriptible !
La confiture se réalise en 2 étapes, la 1ere on fait chauffer doucement jusqu'à ce
que le jus s'évapore, puis on laisse mijoter pour bien ramollir les fruits. Moi j'en
ai prélevé à ce moment-là la moitié que j'ai mixée grossièrement pour ne pas
avoir que des fruits mais moit/moit. Pour finir on porte à ébullition pendant au
moins 4 minutes
Pour voir si votre confiture est cuite, c'est très simple, vous prélevez une goutte
de jus que vous déposez sur une assiette, au bout de 30s, lorsqu'elle a refroidi
elle doit faire des ridules lorsque vous passez le doigt dessus. si ce n'est pas le
cas continuez l'ébullition.
D’hier et d’aujourd’hui : place de Savigny
Un ardennais en bourgogne
ADRESSE ÉLECTRONIQUE :
e.meny@orange.fr
Photo : Eric MENY 04/2013
À propos … « je suis à la bourre.»
Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre,
dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celuici pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme,
et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun
avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était
"bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si
bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris
du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré
dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
.





