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SALUT
MAURICE !
85



SEPTEMBRE - OCTOBRE 2015
Bimestriel gratuit

Les infos du quartier de SAINTE-MARGUERITE
Un blog du quartier Sainte-Marguerite a été créé par Jean
Catin, membre du comité de rédaction du Salut Maurice :

quartiersaintemarguerite.blogspot.be

Ed. resp. : Sylviane Kech, Ville de Liège, Quai de la Batte, 10/5 e ét., 4000 Lièg e

AGENDA

Brocante de
Ste-Marguerite
Samedi 3 octobre 2015
8h à 15h
Place de l’Eglise
Renseignements et inscriptions :
04/224.34.26 (de 9h à 17h)
à partir du 24 août 2015
COORDINATION SOCIOCULTURELLE
DE SAINTE-MARGUERITE
Rue Sainte-Marguerite, 9
4000 LIÈGE
Une initiative du Panier de la Marguerite

(GLWHXU5HVSRQVDEOH$'HQJLV&6&60UXH6WH0DUJXHULWH/,(*(,PSUHVVLRQUpDOLVpHSDUOD9LOOHGH/LqJH

1

SO M MAI RE
Edito

3

Monsieur Dico
- Parlons français : trop

4

Histoire du quartier
- Rue de Hesbaye

5

Poésie/art
- Ma mère ... quand ça l’arrange !
- La maison d’en face

7
8

Coordination
- Un abonnement à Salut Maurice

10

Cela s’est passé chez nous
- Cela s’est passé en 1915 et 1945

11

- Auto-stop ! Vélo-top !

12

Humeur
Droit de réponse
- Le vélo a de l’avenir

13

Vivre ensemble
- Si on se parlait ?
- Ma rue

18
21

Annonces

22

Cuisine du monde
- Les moules et les cuisses de poulet sont au menu

23

- les bienfaits des moules

24

- Les Hubertises
- Les bonnes affaires du Père Maurice

25
26

Santé
Humour

Témoignage
- L’Arabe

27

Propreté
- La Ressourcerie en pays de Liège

29

Environnement
- Energ’hic : La bouse ... ça gaze !

31

Le petit Maurice
- Mots croisés
- Sudoku et jeu des sept erreurs

32
33

Page des aînés
- La fête perpétuelle
Agenda

34
42

2

éDITORIAl

éDITORIAl

Je vous emmène un petit moment dans les dédales de la « production » comme on dit au cinéma. La production de notre « Salut Maurice ! ».
Tout d’abord, il y a la logistique : l’imprimerie de la Ville, rue Louis Boumal qui,
depuis quinze ans, assure l’impression de notre revue. Mais il y a aussi les coûts :
papier, encre etc… qui sont pris en charge par notre mère, la Wallonie (anciennement Région Wallonne, anciennement Belgique, anciennement Principauté,
anciennement empire carolingien, anciennement rien, anciennement empire
romain, anciennement Gaule belgique …). (Remarquez que, contrairement à nos
amis flamands, nous n’avons jamais été ni Espagnols ni Autrichiens).
Quant à la rédaction, c’est une autre paire de manches ! Imaginez une petite
dizaine de gus – mais il y a trois gusses dans l’équipe, maintenant – autour d’une
table, dans l’arrière-boutique de la Coordination, un peu comme une réunion de la
maffia, sous un abat-jour vert qui pend à ras de la table, concentrés, tendus parfois …
C’est qu’ils discutent du contenu du journal et qu’ils en discutent ferme. La gauche
et la droite, les culturels et les sportifs, les catholiques et les incroyants, les intellos
et les manuels, tout ça s’affronte dans des duels verbaux parfois comiques… et parfois moins !
Bref un assemblage hétéroclite qui se veut représenter le quartier. Mais
qui, en fin de compte, ne représente que lui-même. Cependant, comme le quartier
est lui-même hétéroclite… On en ressort crevé mais heureux ! Etrange sensation
d’avoir vécu plus vite pendant deux heures. Impossible à expliquer.
Puis la distribution. Mille neuf cents exemplaires déposés sur le comptoir des
commerçants, des associations, des écoles, des professions libérales et que les
gens prennent ou ne prennent pas. Mais, s’ils le prennent, ce sacré « Salut Maurice ! », c’est qu’ils ont l’intention de le lire car le papier est trop dur pour d’autres
usages.
Donc on le lit, au moins un peu. C’est sans doute ça qui fait notre bonheur :
savoir que vous nous lisez depuis quinze ans, sans trop vous lasser. Quel courage vous avez et merci pour tout !
Jacques Van de Weerdt

Le «Salut Maurice» est édité par la Coordination SocioCulturelle
de Sainte-Marguerite avec le soutien de la ville de Liège.
Pourquoi avons-nous
appelé notre journal
«Salut Maurice» ?
Nous avons voulu rendre hommage
à Maurice Waha, notre héros local
qui, en septembre 1944, sauta sur
un char allemand en essayant de
désamorcer sa charge explosive.

3

MONSIEUR DICO

PARlONS fRANçAIS
C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!
Disait Coluche.
Le langage est un code qui nous permet de communiquer. D’échanger. Une méconnaissance du code rend, forcément, la communication floue, peu précise. Erronée.
Donc...
En utilisant correctement ce code qu’est la langue française nous risquons d’éliminer
quelques incompréhensions. Quelques intolérances...
Nous avons la chance de pouvoir utiliser une langue (le français !) réputée pour sa précision et son sens des nuances.
Je ne ferai la comparaison avec aucun autre idiome afin de ne pas raviver nos problèmes
communautaires mais oui... nous avons de la chance.
Dès lors, il est vraiment regrettable que trop souvent, parce que c’est la mode, parce que
ça fait bien... nous galvaudons cet outil merveilleux qu’est la langue française.
La langue est un outil qui nous permet de communiquer. Encore faut-il utiliser cet outil à
bon escient. Sinon... Sinon ce serait comme si moi, qui ne suis nullement bricoleur, je me
servais d’un tournevis pour enfoncer un clou et d’un marteau pour visser.
Il est un petit adverbe de quatre lettres dont le sens, depuis des siècles, est on ne peut plus
clair : « TROP : d’une manière excessive, abusive ». Et comme disait ma grand-mère :
«trop c’est trop ! ».
Alors pourquoi diantre vouloir à tout prix employer « trop » dans le sens de « très » ?
« Ben, me répondra-t-on, parce que c’est trop cool... »
Si vous recevez un cadeau et que vous vous exclamez qu’il est « trop beau », cela signifie que vous n’en voulez pas !
«Trop» marque l’excès ; dès lors, quand il n’y a pas d’excès, contentons-nous de «très»...
Robert Ruwet

Ce journal est réalisé à l’initiative et avec le soutien de la Ville de Liège, dans le cadre du projet
de quartier de la Zone d’Initiative Privilégiée - Quartier d’Initiative (ZIP/QI) Ste-Marguerite.
Avec également le soutien du Fonds du logement, de la Région wallonne et du FIPI.

Editeur responsable :
Sylviane Kech, Ville de Liège, Quai de la Batte, 10/5 ° ét. à 4000 Liège
Impression : Le Centre d’Impression et de Micro-Image de la Ville de Liège
Comité de Rédaction : Sylviane Kech, Francine Di Cesare, Christelle Dewrée, Jacques
van de Weerdt, Jean Catin, Robert Ruwet, Michel Bernard, Joseph Deleuse, Thierry Emany,
Alain Dengis
Mise en page : Thierry Emany, Alain Dengis (CSCSM)
Dessins: Henry Denis
Remarque : les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

4

HISTOIRE DU QUARTIER

Rue de Hesbaye

de la rue Sainte-Marguerite à
la rue Eugène Houdret
« Hesbaye »… D’où vient ce nom ? On se doute que plus d’un distingué toponymiste y
est allé de sa petite explication. Ce qui revient à dire que l’on ne sait pas très bien…
- Origine néerlandaise (« Hesbaye » serait issu de « haspengouw », haspe étant le coude
d’une rivière) ?
- Origine germanique (les Haziz étant une tribu germanique ayant immigré sur les terres
hesbignonnes) ?
- Origine mythique (un certain Hasba aurait régné sur la région au 6ème siècle) ?
La seule chose certaine est que le nom apparaît pour la première fois dans une chartre de
630 dans laquelle on mentionne le « pago Hesbanio ».
La Hesbaye est l’une des régions naturelles qui entourent la Cité de Liège. La Hesbaye dite
liégeoise est comprise entre les vallées de la Meuse et du Geer. Mais la Hesbaye appartient à un ensemble bien plus vaste qui s’intègre dans une énorme zone limoneuse qui va
jusqu’en Russie. Cette terre s’est formée sur des loess qui sont en fait des dépôts fossiles
transportés par le vent. Si l’Egypte devait sa fertilité au Nil, la Hesbaye doit la sienne aux
vents ! Les terres lœssiques sont réputées favorables à l'agriculture, en particulier grâce à
leur capacité de rétention en eau.
Les régions lœssiques sont traditionnellement des terres à blé. Quant à la rétention d’eau,
on sait assez que la Hesbaye est une formidable réserve d’eau potable. Terre accueillante en somme… et depuis très longtemps.
Des traces d’occupation humaine sont
fréquentes. Déjà au paléolithique les
humains –de type néandertalien- ont
élu domicile (si l’on peut dire car ils
étaient nomades…) dans cette zone
fertile. Mais c’est sans conteste dans la
région d’Omal (actuelle commune de
Geer) que l’on fit les découvertes hesbignonnes les plus célèbres. Les «Omaliens», sédentarisés, vivaient il y a un
peu plus de 5000 ans et leur civilisation
fut l’une des plus remarquables du néolithique.
Robert Ruwet

Couple d’Omaliens photographiés le jour
de la fête paroissiale. (Ce document rare
date de 1934 ; on n’a rien trouvé de plus
ancien.).

5

HISTOIRE DU QUARTIER

L’armée belge en août 1914

Quand on évoque la rue de Hesbaye, on pense évidement à la Clinique St-Joseph, devenue une des institutions hospitalières les plus importantes de la ville. Ce que l’on sait moins
c’est que celle-ci ne date pas de la création de cette artère, car ce n’est que depuis les
années 50 qu’ elle est officiellement implantée là où nous la connaissons.
Auparavant, et ce depuis 1907 ( date de sa création), son entrée se situait au 210 de la rue
Ste-Marguerite et, rue de Hesbaye un long mur de briques clôturait la propriété des
sœurs*. Seule une porte cochère donnant accès à la morgue de la clinique constituait une
entrée(ou plutôt une sortie) et celle-ci se situait à peu près au n° 77 de la rue.
Les premiers agrandissements datent de 1947, mais ne changeront pas l’entrée de la clinique qui restera rue Ste- Marguerite jusqu'en 1962.
Et derrière ce long et haut mur, se trouvait un potager, et, plus étonnant, une porcherie qui
périt dans un incendie quelques temps après, faisant quatre victimes parmi les pensionnaires et scellant du même coup le sort de cette exploitation créée pendant la guerre, et
devenue inutile et peu en rapport avec le but d’ une clinique.
Seuls quelques anciens se souviendront de l’entrée de la clinique où, pour tout personnel
administratif, deux sœurs et une employée faisaient le compte. Ça c’est une autre histoire.
Pierre Stas

* Les Sœurs de Charles Borromée sont issues de l’ordre des Ursulines qui à l’origine était
un ordre laïc, « vivant dans le siècle ». Charles Borromée (1538-1584) incita « ses » sœurs
à vivre en communauté, à prononcer des vœux et à suivre la règle de saint Augustin. C’est
lui qui leur insuffla leur vocation hospitalière.

6

POéSIE - ART

MA MèRE... QUAND çA l’ARRANGE !
Son premier livre vient de sortir chez La
boîte à Pandore, à Paris.
Il s’agit d’un long récit autobiographique.
Si Boris Cyrulnik s’est fait le chantre de la
résilience, Hélène Delhamende en est
l’incarnation lumineuse.
Car découvrir que l’on fut une enfant
abandonnée, que l’on fut indésirable et
jetée là comme un encombrant, est sans
doute l’une des pires épreuves qui puissent déstructurer un être humain.
C’est précisément sur cette prise de
conscience qu’Hélène Delhamende s’est
restructurée !
Grâce à l’Art.
Ou aux arts...

Les lecteurs de «Salut Maurice» connaissent bien Hélène Delhamende.

Ce récit, qui est son histoire, est aussi
celui de tous les enfants en quête d’identité. Il est donc celui de tous les êtres
humains.

Depuis quelque temps déjà, elle nous
rédige (elle vous rédige !) une nouvelle
inédite. Du travail sur commande en
quelque sorte puisque, dans chaque
numéro, elle situe l’action de son texte
dans la rue particulièrement évoquée ;
dans le numéro 85, c’est la rue de Hesbaye.

DELHAMENDE Hélène, Ma mère...
quand ça l’arrange, La boîte à Pandore, Paris, 2015. (293 pages)
En vente... dans toutes les bonnes librairies, au prix de 17.90€

Mais cela n’est rien. Hélène participe à de
nombreux concours littéraires locaux,
régionaux, nationaux, internationaux.
Avec régularité, elle remporte les premiers prix ! Question d’habitude ? Non, de
talent !

Robert Ruwet

Extrait du chapitre 10 : "Comment j'ai
tué ma mère"
(...) Elle a accroché mon portrait au mur,
dans un cadre bleu. Quand elle allume la
lampe de chevet, mon visage figé s’éclaire.
Je ne fais pas de bruit. Je ne cligne pas des
yeux. Ma bouche reste close. Mon cœur ne
bat pas. Il est inutile de me nourrir, ou de
me parler. C’est une autre existence.

Elle est, depuis toujours, une habitante du
quartier. Encore que, dans son cas, « toujours » ne veut pas dire grand-chose car
cette jeune dame frise à peine la trentaine.
Comme pour brouiller les pistes, elle a été
décrocher un diplôme de criminologue.
Mais il ne faut point trop s’y fier : c’est
avant tout une artiste ! Polyvalente
d’ailleurs : musicienne (piano et saxo,
notamment), peintre (de nombreuses
expositions un peu partout dans la région)
et… écrivaine.

Lorsqu’elle décide d’éteindre la lampe, je
meurs avec la lumière. Je redeviens un
spectre, quelque chose d’inexistant. Je
reprends ma place d’embryon que l’on peut
atrophier par simple aspiration.
Je ne suis plus. (...)

7

POéSIE - ART

la maison d'en face
l’inconnu, souvent, nous intrigue. Il y
a quelque chose d’irrésistible dans les
parcelles volées de ceux que l’on ne
connaît pas. Quelque chose de fascinant
dans la maison des autres. On ignore
absolument tout des gens qui l’habitent.
La décoration du salon, les plats qui s’y
cuisinent, le parfum qui s’en dégage. On
ne connaît rien de leurs habitudes. Et
c’est, la plupart du temps, dans ces cas
de grande ignorance que l’esprit se prend
à divaguer. Il imagine un papier peint, une
salle de bains, un feu qui crépite dans une
cheminée.

la maison dont je vais vous
parler, ce matin, ressemble à une vieille
cheminée. Etroite, ombreuse, elle expire
parfois un peu lorsque l'hiver m'impose
d'allumer le feu. Elle se dresse vers le
ciel. Elle se tend. Elle se tord. Elle se
creuse. On dirait une vieille femme qui se
courbe, lorsqu'elle va faire ses courses.
Mais, à part ça, elle semble ne plus être
en vie. Souvent, les passants semblent
compatir et porter le deuil avec elle. Dans
leurs yeux, du soir au matin, je lis des
condoléances. Les mêmes que celles qui
se chuchotent dans les salons du funérarium Derwa, un peu plus loin, dans le bas
de la rue Sainte Marguerite. Oui, il flotte,
autour de cette maison, comme un parfum de funérailles.
Cette maison, située au beau milieu de la
rue de Hesbaye, c'est la mienne. Voilà
septante ans, déjà, que nous vieillissons
ensemble. Son humidité provoque chez
moi de l'arthrose. Ses escaliers en colimaçon, une défaillance du cœur. Son
obscurité, une grande et longue dépression.

la maison des autres peut vite
devenir une obsession. Il suffit de
presque rien pour que naisse l’intrigue.
De rien du tout pour que la frénésie
devienne cathartique. On se demande
pourquoi les volets de la maison d’en face
sont si souvent fermés. On se demande
ce qui se dit derrière la fenêtre entrouverte du premier étage. On s’interroge. On
imagine. Et une question se pose
alors dans l’inconscient : faut-il voir ce
que l’on croit ou croire ce que l’on voit ?
Je suis atteint de cette folie curieuse. De
cette forme de voyeurisme qui m’attire
toujours vers la maison des autres. Celles
qui m’ensorcèlent le plus sont celles qui
sont grignotées par le lierre et qui semblent en perpétuel demi-sommeil. Elles
ont l’air de dormir et, en même temps, de
se taire. Parfois même, alors que je passe distraitement, ce n’est pas moi qui y
prête attention. C’est la maison ellemême qui m’observe. A travers les
feuillages, derrière une grille, elle me
dévisage. Elle me regarde marcher. Son
silence inquiète. Ses bruits sourds encore
plus. La disposition des lieux, l’entrée, le
mystère de l’architecture contribuent à
nourrir cette impression. On dirait que les
chambres sont noires, que la porte d’entrée est secrète et que, forcément, il va se
passer quelque chose.

D'ailleurs, j'ai l'impression curieuse,
depuis quelques années, de ne plus
connaître ma demeure. Ca fait déjà longtemps que je ne pénètre plus dans la salle à manger. La belle pièce, comme on dit
chez nous. Plus personne ne vient s'y
asseoir pour prendre le thé. Des murs
noirs et une longue table sur laquelle
Jules, cireux, dormait profondément...
C'est le dernier souvenir que je garde de
la pièce de devant. La cuisine s'apprête,
elle aussi, à rendre l'âme. Je ne prépare
plus à manger. D'abord, parce que le chemin jusqu'à l'épicerie m'est douloureux.
Ensuite, parce que je ne sais plus comment on allume la gazinière. Puis, il y a ce
jardin. Un jardin que je ne vois plus qu'en
contrebas. Le lierre terrestre, les orties et
d'autres herbes folles l'ont rendu sauvage
depuis le jour où je ne suis plus parvenue
à sortir de ma chambre. Ma maison régurgite encore deux fauteuils crapaud, deux
oreillers, deux planches à tartiner, du
temps passé.

8

POéSIE - ART
Dans la rue, c'est un ballet incessant
d'ambulances, de taxis et de voitures. Sur
le trottoir, tout est fait pour m'empêcher de
dormir... La jeunesse, les chiens, le soleil.
Ca n'arrête pas ! Les gens vont et viennent. Ils rentrent chez Claude et ressortent coiffés, poudrés, bien brossés. Puis,
ils passent chez Vivaldi, parce que ça fait
bien de dîner un peu en ville. Enfin, ils flânent devant chez Cristal Fleurs et je les
vois revenir les mains chargées de dahlias, soucis, renoncules, oiseaux de paradis. C'est détestable... Je maudis cette
rue. Parce que moi, je ne rêve plus que
de silence et de repos.
Alors, un jour, j'ai déménagé. D'un
trottoir seulement. Et je me suis
retrouvée... dans la maison d'en face.
Celle qui m'intriguait tant. Celle qui semblait plus grande et plus ensoleillée. Ce
n'est pas que le voyage devenait pour moi
une nécessité impérieuse - d'ailleurs existe-t-il vraiment un âge limite pour envisager un autre refuge ? - Mais, la vieillesse
commençait simplement à se faire plus
persistante.

C'est ainsi qu'un soir, je me suis
installée dans une petite chambre au dernier étage de la demeure. Et là... ma vie
s'est métamorphosée. Curieusement,
l'herbe est devenue plus verte dans le jardin d'en face. La rue de Hesbaye, soudainement, plus belle. Peut-être parce que je
pouvais l'admirer d'un peu plus haut.
Car, du service gériatrique de
la clinique Saint-Joseph, maintenant, je peux contempler ma maison.
Etroite, ombreuse, elle respire d'avoir
abriter un couple heureux. Avec deux fauteuils crapaud, deux oreillers, deux
planches à tartiner. Et c'est étrange : elle
ne ressemble plus à une cheminée malade. On dirait juste qu'elle se tord de rire
lorsqu'elle m'observe vieillir.
Dans la maison d'en face...

Hélène Delhamende

9

COORDINATION

Un abonnement à «Salut Maurice»
Un abonnement à «Salut Maurice»? Bien sûr, c’est possible !!
Si vous voulez recevoir «Salut Maurice» dans votre boîte-aux-lettres, vous pouvez souscrire un
abonnement au prix de 10 Euros pour l’année.
(à payer sur le compte BE77 0013 0780 6742 de la Coordination Socio-Culturelle de Sainte-Marguerite, rue Sainte-Marguerite, 9, 4000 Liège).

Je désire m’abonner à «Salut Maurice»
Nom :

Prénom :

Adresse :
Tel. :

Vous pouvez prendre contact avec le bureau de la Coordination pour le mode de paiement en appelant au numéro ci-dessous indiqué . Nous vous rappelons que les prochains exemplaires seront disponibles comme d’habitude, gratuitement, dans tous les commerces et associations du quartier ainsi
qu’à la Coordination Socioculturelle de Ste-Marguerite (CSCSM), rue Sainte-Marguerite, 9, 4000
Liège;
Téléphone: 04/224 34 26
E-Mail: cscsm@ymail.com

Robert Ruwet, membre du
comité de rédaction de votre
journal de quartier, a rassemblé
dans un «Salut Maurice hors
série», en papier glacé, svp, des
documents d’époque et des
témoignages sur l’événement du
7 septembre 1944.
Ce hors série de 44 pages, indispensable dans toute bonne
bibliothèque, est disponible gratuitement, sur demande, en
divers lieux du quartier :
- à la Coordination socioculturelle, rue Sainte-Marguerite, 9;
au
service
d’activités
citoyennes, rue Sainte-Marguerite, 28;
- à la Marguerite, rue SainteMarguerite, 362;
- à la maison intergénérationnelle, rue Saint-Séverin, 131.

10

CElA S’EST PASSé CHEZ NOUS

CElA S’EST PASSé EN 1915 et 1945
Grèves à Sainte-Marguerite en 1915
- Mai 1915
Depuis dimanche 2 mai 1915, on peut rester en route jusqu’à 11 h
(All) du soir, les cafés doivent fermer à 10h. (…) Il y a depuis trois,
quatre jours des grèves dans les charbonnages. Les ouvriers
réclament une hausse de salaires et protestent contre la cherté de
certaines (sic ) denrées (le lard, la viande, le pain blanc, la farine),
le pain blanc se vend 1,30, la farine se vend 1,60, elle s’est vendue
2 f. Il y a eu des émeutes à Ste-Marguerite. Plusieurs boulangeries
ont été saccagées.(…) Les grèves s’étendent partout. Les soldats
allemands sont intervenus mais n’ont pas tiré. Il n’y a que les
ouvriers mineurs qui s’agitent, les autres ouvriers ont le bon esprit
de rester calmes et d’éviter des troubles dont la répression par le
gouvernement allemand pourrait être radicale mais sanglante pour
les grévistes.

Sortez vos cartes !
- Vendredi 27 juillet 1945
Charbons-secours d’hiver. Charbon de Bonne-Fin. Si vous désirez du charbon pour l’hiver,
inscrivez-vous (inscription obligatoire) en nos bureaux, 8, rue de Hesbaye à Liège (de 8 à
12h et de 13 à 17h). Munissez-vous de la carte du chef de ménage (carte verte-produits
non-comestibles) et des cartes individuelles de tous les membres du ménage.

Commémoration du drame de fontainebleau
- Samedi 8 et dimanche 9 septembre 1945
Quelques heures avant la Libération, un tank allemand, chargé de dynamite, explosait à
Fontainebleau. Le quartier Ste-Marguerite a commémoré ce douloureux événement. Une
messe a été célébrée à 11h à l’église Ste-Marguerite en présence d’une foule considérable.
(…)

Hommage aux prisonniers de guerre
- Lundi 10 septembre 1945
Les prisonniers militaires et politiques du quartier de l’Ouest à l’honneur. Sous les auspices
des sociétés fédérées du quartier de l’ouest, une cordiale et intime manifestation d’hommage et de reconnaissance pour les 120 prisonniers du quartier qui ont supporté les
épreuves de la captivité. (…) Un excellent dîner préparé par les élèves de l’école d’hôtellerie fut ensuite servi à la salle de Fontainebleau. (…)

En plein dans le mille !
- Vendredi 14 septembre 1945
Une façade démolie rue Ste-Marguerite. Ce jeudi vers 13 h, collision entre un camion et un
tram 12 à l’angle des rues Hubert Goffin et Ste-Marguerite. Toute la façade du café à cet
endroit fut défoncée et entièrement démolie. Pas de victime mais les dégâts sont importants.

11

CElA S’EST PASSé CHEZ NOUS
la Noël des vieux
- Vendredi 26 décembre 1945
La Noël des vieux d’Ouest-Attractions. 150 vieillards du quartier seront réunis dans la salle des fêtes, 3, rue Général Bertrand et conviés à un substantiel repas suivi d’une partie
récréative (chants d’autrefois). (…)

Merci au journal « La Meuse » et à ses journalistes anonymes ! ! !
Merci à la bibliothèque de l’Université de Liège ! ! !
Quelques faits divers récoltés par
Jean Catin

HUMEUR

AUTO-STOP! vélO-TOP!
La rue de Hesbaye vient de subir un lifting
en profondeur ce qui démontre que lorsqu’on cherche bien on trouve toujours des
fonds quelque part.

là pour canaliser définitivement tout
conducteur dans le petit passage qu’on
lui a (provisoirement sans doute)
conservé.

La rue de Hesbaye se compose maintenant de deux trottoirs (c’est la moindre
des choses), de deux bandes de parcage
pour les voitures (qui sont bien utiles
maintenant mais risquent de l’être nettement moins lorsque le CHC aura migré
vers les hauteurs venteuses) et de deux
pistes cyclables (oui deux !). Comme il
restait quelques mètres, on a aménagé
une bande centrale pour les voitures, les
motos, les camions, les bus, les ambulances et les pompiers sans oublier le
«camion-poubelle».

Quel est le but du jeu ?

Lorsque le « camion-poubelles » passe...
il faut que les voitures, motos, camions,
bus, ambulances et pompiers attendent
qu’il soit passé ! Car il est matériellement
impossible de dépasser qui ou quoi que
ce soit.
On pourrait croire que l’on a tenté de
reconstituer la ligne Maginot : non ces
jolies constructions de béton au sol sont

On nous dit que ce plan d’aménagement
a été conçu pour améliorer la mobilité.
(Défense de rire). Pour y arriver il faut dissuader ces salauds d’automobilistes de
promener leur cage polluante dans nos
rues et il faut que chacun, jeune ou vieux,
sportif ou grabataire, saute sur sa bécane
pour se rendre au boulot, en hiver comme
en été, qu’il pleuve ou qu’il vente.
Dans un prochain temps, les mêmes spécialistes vont concocter un plan d’aménagement pour faire en sorte que la côte
d’Ans descende dans les deux sens, que
la rue de Campine et la Montagne SainteWalburge affichent le même relief qu’une
sole limande et que la rue Naniot ait des
airs de promenade des Anglais.
D’ici là...
Père Maurice

12

HUMEUR

lE vélO A DE l’AvENIR
La saute d’humeur du Père Maurice à
l’encontre du vélo et des aménagements
qui ont été réalisés rue de Hesbaye traduit bien le fond de la pensée de nombreux citoyens.
« Mais qu’est-ce que c’est encore que ça
pour des travaux inutiles ! »
« C’est pas pour les 3 vélos qu’on voit par
jour qu’il faut faire des travaux
pareils… ! »
« Ils m’emm……. ces bobos avec leur
vélo ».

Voilà le type de réflexion que vous vous
êtes peut être fait un jour vous aussi en
voyant les ouvriers et les engins de chantier s’activer rue de Hesbaye ?
Une explication, certes un peu longue et
complexe, des enjeux actuels de mobilité
en Wallonie et à Liège, vous permettra
peut-être d’envisager ces travaux – et les
cyclistes – sous un autre jour…
Prenez le temps de lire cet article si ces
questions vous interpellent…
Car non, le vélo, ce n’est plus une question qui n’intéresse que les vieux soixante-huitards post choc pétrolier…
L’usage du vélo en ville, à Liège, aujourd’hui, c’est une question de survie… de la
mobilité.

la survie de la mobilité pour
tous passera par la plurimodalité !
Les autorités liégeoises l’ont bien compris
et c’est pourquoi la ville investit dans de
nombreux aménagements pour les
cyclistes – notamment le Plan Wallonie

cyclable dans lequel s’inscrivent les travaux rue de Hesbaye, mais également –
et cela ne vous aura pas échappé non
plus, dans de nombreux aménagements
au profit des transports en commun –
dont le fameux tram de Liège - tant décrié
également par certains concitoyens – qui
souhaiteraient même parfois voir le projet
abandonné…
Et bien, ils ont tort car même s’ils ne
jurent que par leur voiture chérie, même
s’ils décident une fois pour toute que le
tram c’est nul et qu’ils sont allergiques au
vélo, par habitude et par résistance au
changement, ces deux derniers modes
de déplacement, utilisés par d’autres,
pourraient bien leur permettre de conserver à l’avenir un peu de mobilité dans leur
chère voiture.
Pour ceux-là qui ont des difficultés de
modifier leurs habitudes, la mise en perspective ci-dessous devrait leur permettre
de comprendre –si pas d’adhérer – au
nécessaire renforcement de modes de
déplacements alternatifs à la voiture individuelle : transports en commun, modes
doux mais aussi covoiturage. Ce sont
des choix non seulement écologiques1
mais aussi un impératif économique et
social, une question de survie pour les
régions urbaines telles que Liège.

Tout augmente, ma bonne
dame, tout augmente ! 2
Pour commencer, quelques chiffres, pour
comprendre les enjeux auxquels les autorités et les citoyens doivent faire face, à
l’horizon 2030 (d’ici 15 ans seulement !).
- Selon l’IWEPS3, la population wallonne
va s’accroître de près de 10 % dans les
15 prochaines années. La croissance
sera plus soutenue dans les zones déjà
denses actuellement qui correspondent à
des aires métropolitaines- dont celle de
Liège.
- à liège, la population s’accroîtra dans
les 15 prochaines années de
14.000 à 20.000 habitants.

13

- 4 aires métropolitaines dont Liège
accueillent à elles seules 40 % des habitants wallons, 50 % de l’emploi wallon
pour seulement 27 % du territoire!
- En outre, la tendance du secteur privé
pour les parcs d’activités économiques ou
le commerce, est de s’installer ou se relocaliser dans ces aires métropolitaines.
On sent bien déjà ici avec cette concentration de population et d’activités sur une
espace limité que ça va coincer …
- Par ailleurs, on observe qu’un nombre
croissant de travailleurs occupés
dans les aires métropolitaines ont leur
résidence en dehors ou à la marge
de celles-ci. Cette situation génère de
nombreux déplacements quotidiens
domicile-travail-domicile.
- Les projections d’évolution de la mobilité
du Bureau Fédéral du Plan à l’horizon
2030 font état d’une croissance d’environ 20 % des déplacements en
personnes par km (cela veut dire tous
déplacements confondus, ramenés au km
parcouru) : en d’autres termes, à l’avenir, tout le monde se déplacera
toujours plus, chacun individuellement
a une tendance à augmenter le nombre
de ses déplacements au fil du temps.
Que faire ? Elargir les routes, et les élargir encore… ? On ne pourra pas pousser
les maisons tout de même… Créer toujours plus de places de stationnement ?
Mais où les mettre ? Faut-il supprimer les
parcs, les places, les trottoirs….

Répondre à la demande de déplacements
par le recours systématique à la voiture
n’est donc aujourd’hui plus possible et
mène à une impasse.
Grâce à un usage plus raisonné de la voiture et au développement d’autres
modes, il sera par contre possible de
dégager de l’espace et du temps pour
tout le monde.
Il n’y a pas une solution mais des solutions à conjuguer tant le problème est
complexe.

Tram et bus
Les transports en commun pourront
reprendre une partie de la demande
croissante en déplacements pourvu qu’on
offre un service efficace – les gens ne
sont pas masochistes non plus : personne n’aime aller s’entasser dans un bus
bondé et qui plus est bloqué dans la circulation comme toutes les voitures qui
l’entourent. D’où la nécessaire implantation d’un mode de transport en commun
fiable et confortable : tram ou bus à haut
niveau de service. Et d’où également la

Le constat est ainsi posé : la population de la région liégeoise va augmenter dans les 15
prochaines années, cette population accrue va en outre toujours vouloir se déplacer plus
au quotidien, le nombre de personnes souhaitant accéder au centre ville ou en sortir aux
heures de pointe va également augmenter, tout cela dans un espace limité.
Or, le réseau routier existant, dans une zone urbaine dense telle que Liège, ne dispose
déjà plus actuellement que d’environ 10 % de réserve de capacité (pour accueillir de nouveaux usagers).
Il est donc évident qu’un problème va se poser si on mise tout sur la voiture…
1On s’est quand même engagé au niveau européen à réduire nos émissions de gaz à effet de serre !
2 La suite de cet article est largement inspirée du module « Vision » 2014 élaboré par les bureaux TRANSITEC, ICEDD et Espaces mobilités pour la formation de conseiller en mobilité organisée par la région wallonne.
3 L’Institut wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique - en abrégé IWEPS - est une institution publique scientifique dont la mission est la production de connaissance et de conseil stratégique pour les
autorités et les forces vives wallonnes, notamment sous la forme de statistiques et d’études prospectives permettant d’anticiper des phénomènes socio-économiques.

14

création de nombreux sites propres pour
les bus, la priorité qui leur est donnée aux
feux…. On estime qu’environ 10 à 15 %
de parts de marché pourraient être prises
à la voiture par un transport en commun
performant.

le centre ville… encore moins pour
remonter ! Mais les petites dames de 80
ans, elles ont bon dos ! En réalité ce sont
des excuses bidon : elles marchent et
prennent le bus déjà nettement plus que
la majorité des autres habitants.

Il faudra y associer d’autres solutions,
parmi lesquelles le développement de la
marche et du vélo pour les trajets courts.

Mais nous, qui sommes jeunes ou pas
trop mal conservés, avant d’effectuer un
déplacement en voiture, par habitude, par
facilité, interrogeons-nous! Pour le déplacement que j’ai à faire, est-ce vraiment le
moyen le plus rationnel, tant au niveau du
coût qu’au niveau du temps de trajet, en
comptant évidemment également le
temps nécessaire pour trouver un stationnement – et le coût de ce dernier ?

Des modes doux indispensables dans l’équation
Les modes dits « doux » ou encore
« actifs », (ce dernier terme traduisant
mieux la réalité physique, musculaire ( !)
de ces deux modes de déplacements) ne
sont donc pas là à titre folklorique ! Leur
développement est vital pour assurer la
continuité de l’accessibilité au centre ville
et la possibilité de se déplacer sans être
englué dans des bouchons interminables ! C’est ce qui nous guette si des
mesures telles que le tram, le plan
cyclable, l’aménagement des itinéraires
piétons, la rationalisation des livraisons
de marchandises….ne sont pas mises en
place avec la participation de toutes et
tous.
Alors, évidemment, ce ne sera pas la petite dame de 80 ans qui sera amenée à
enfourcher sa bécane pour descendre
cheveux au vent la rue de Hesbaye vers

Et la prochaine fois que vous voyez un
cycliste, plutôt que de râler sur lui/elle car
« ne va pas assez vite, vous ennuie car
vous devez rouler prudemment…. Gna
gna gna gna… » dites lui merci ! car
il/elle, par son effort, vous permet à vous,
bien confortablement assis dans votre voiture, de bénéficier d’une route moins
encombrée, car oui, un vélo, ça prend
moins de place qu’une voiture !
D’ailleurs à y regarder de plus près (voir
l’illustration ci-dessous), tout prend moins
de place que la voiture, donc vu que l’espace est limité et qu’on veut tous se
déplacer, tirons-en les conclusions….

15

Les pouvoirs publics, vu l’ampleur du problème à gérer (à savoir assurer la possibilité dans le futur de conserver une
accessibilité correcte aux zones urbaines
centrales), ne peuvent pas se reposer
que sur le bon vouloir des habitants. S’ils
veulent être de bons gestionnaires il leur
faut prendre des décisions volontaristes
pour inverser certaines tendances. Par
exemple développer le réseau cyclable.
En matière de déplacements, chacun voit
avant tout son intérêt personnel :
Un commerçant : je veux plus de places
de stationnement
Un  habitant : je veux moins de trafic
(mais accéder et stationner près de chez
moi), je veux plus de sécurité pour mes
enfants et un meilleur aménagement de
l’espace public
Un passionné de sa ville : je veux des
espaces publics de qualité, je veux sauvegarder le patrimoine…
La direction du TEC : je veux que mes
bus avancent plus vite
Le défenseur des 2 roues : je veux plus
d’espace pour le vélo
Le travailleur : je veux accéder rapidement à mon travail, je veux stationner au
mieux et au plus près de celui-ci…
Il y a des attentes contradictoires ou
opposées entre les différents citoyens
usagers de l’espace rue mais il y a également un enjeu de partage de la ville et de
ses espaces pour d’autres fonctions que
la mobilité.
Il est également important que les mentalités des automobilistes évoluent et qu’ils
cessent de se considérer comme les utilisateurs prioritaires de la voirie. A quel titre
un quidam, seul dans sa voiture, est-il
prioritaire par rapport à un quidam, seul
sur son vélo ? Si c’est le « plus gros » qui
gagne, alors appliquons cela à tout, tout
le temps : les jeeps devant les minis, les
berlines devant les citadines, les 4X4
devant tout le monde !

Et puis, la ville, est-ce avant
tout un vaste réseau routier et
un vaste parking à ciel
ouvert ?
Bien sûr que non !

La ville, c’est avant tout un lieu de vie, où
les habitants doivent pouvoir trouver des
espaces verts, des zones de détente…
Où le travailleur doit pouvoir accéder à
son lieu de travail facilement mais où il
pourra aussi manger son sandwich de
midi dans un cadre agréable et pas dans
les nuages de pots d’échappement.
Où la personne âgée pourra sortir de
chez elle en toute sécurité et trouver à
proximité un espace pour se reposer et
profiter de la rencontre avec d’autres
habitants…

Où le petit commerce de proximité doit
pouvoir vivre et cela passe notamment
par la possibilité pour les clients de se
garer… mais où la maman qui va faire
ses courses avec une poussette doit pouvoir circuler sans être confrontée aux trottoirs envahis de véhicules mal garés…
Où le riverain pourra trouver une place le
soir en rentrant sans devoir tourner pendant ½ heure avant de pouvoir garer son
véhicule…
La ville, c’est tout cela. Les enjeux et les
attentes sont multiples, les solutions
devront donc être multiples. Les pouvoirs
publics sont face à des questions complexes, et il n’y a malheureusement pas
encore de panacée qui permette de tout
résoudre. Il faut donc additionner un
ensemble de mesures, d’incitants, de
taxes, de services…
Il faut inciter les gens, non pas à abandonner la voiture, mais à choisir le mode
de transport ou la combinaison de modes
de transport la plus adaptée à la situation
qui se présente, au déplacement à effectuer :voiture+bus, vélo, …

16

Et cerise sur le gâteau : on fera ainsi également un geste en faveur de l’environnement et de la santé publique ! Car oui,
marcher, pédaler, ça pollue moins et c’est
bon pour la santé ! Et oui, hélas, les
maladies cardiovasculaires, mais aussi
les maladies liées notamment aux particules fines émises par les véhicules à
moteur, sont en progression dans notre
société !

Pour certains déplacements en fonction
de la charge à transporter et de la distance, c’est la meilleure option.
Mais n’y aurait-il pas éventuellement une
alternative pour certains de nos déplacements ?
Par exemple, la bicyclette ?

Donc, cet aménagement rue de Hesbaye,
il se place dans ce contexte complexe là !

Mais le coût de tout cela, me
direz-vous ?
Cela coûte à la collectivité, la création du
tram ou l’aménagement de pistes
cyclables et on ferait mieux d’investir pour
aider les gens à trouver du travail !
Et bien c’est le cas : le maintien d’une
accessibilité et d’une mobilité correctes à
Liège fait partie des conditions nécessaires au développement économique et
donc de l’emploi dans la région.
Et puis la voiture aussi, ça coûte à la collectivité !
C’est parce qu’on prend en général pour
un acquis, pour un état normal, de disposer de routes et de places de stationnement à profusion, qui plus est gratuites !
Mais la création, l’entretien, la remise en
état, le nettoyage… de ces km de fondations de route, de revêtements, d’éclairage, d’emplacements de stationnement…
cela coûte énormément à la collectivité.
Y compris à ceux qui n’ont pas de voiture.
Cela coûte aussi en termes de santé
publique et d’environnement (bruit, accidents, pollution), comme signalé précédemment. Cela représente des millions
d’euros d’investissement chaque année.
Selon les chiffres de Statbel et du Bureau
Fédéral du Plan, entre 1970 et 2008, les
infrastructures belges ont évolués de la
façon suivante en pourcent :

On estime que le temps de parcours, pour
se rendre d’un point à un autre dans le
cadre de déplacements utilitaires en vélo,
ne doit pas dépasser 15 à 20 minutes
pour rester attractif, ce qui représente jusqu’à 5 km parcourus (en fonction de votre
forme physique).
Réfléchissez à tout ce que vous pourriez
atteindre autour de chez vous ou autour
de votre bureau dans un rayon de 5 km !
Il faut également tenir compte de la pente
évidemment. Cependant aujourd’hui,
avec l’essor du vélo à assistance électrique, la pente sera de moins en moins
un obstacle, même pour les moins sportifs d’entre nous.
Et puis pour rationnaliser l’usage de la
voiture, il y a aussi le covoiturage ! C’est
une solution pour ceux qui sont décidément réfractaire à la pédale (n’est-ce pas
Père Maurice ?) !

autoroutes : + 329 % !!!
autres routes : + 62 % dont une grosse
majorité sont des routes communales
à titre de comparaison :
voies ferrées : - 20 %
Alors, bien sûr, la voiture individuelle présente de nombreux avantages, ce n’est
pas pour rien qu’elle rencontre un tel
succès : confort, souplesse, fiabilité…

17

Sylviane Kech
Conseillère en rénovation urbaine
Ville de Liège

vIvRE ENSEMBlE

SI ON SE PARlAIT ?
Dans le cadre des animations sur le «  vivre ensemble  » lancées
dans le quartier, nous publions ici les réflexions de notre collègue
francine Di Cesare. Celle-ci anime des ateliers de discussion avec
un groupe d’adolescents issus de plusieurs associations du quartier.
«  Salut Maurice  !  » espère que le débat se poursuivra dans ses
colonnes dans les numéros suivants. N’hésitez donc pas à nous
écrire pour donner votre opinion.
La rédaction
Explique-moi tes différences et je saurai
mieux qui je suis.

Cultures  ? Un centaine de cultures
différentes se côtoient quotidiennement
dans notre quartier. Mais d’abord, qu’est
– ce qu’une culture ? Et ne serait-il pas
plus approprié de se demander de
quelles cultures nous sommes faits ?
La culture est invisible. Elle définit notre
perception de ce qui est bien ou mal, bon
ou mauvais, normal ou anormal; c’est
également notre culture qui détermine
notre façon de communiquer, notre idée
de nous-mêmes, nos attentes, notre
espace vital, ainsi que notre manière
d’aborder les mille et un moments de la
vie.
On tient facilement sa propre culture pour
acquise en se disant : «C’est comme
ça !», «C’est normal !». Et par conséquent, les comportements différents des
nôtres nous paraissent absurdes, fous ou
primitifs en tous cas incompréhensibles…
Mais est-ce vraiment le cas?

Dès notre naissance, dans les
gestes, les paroles, les regards, les bruits,
les odeurs et les couleurs du monde qui
nous entourait nous avons reçu les premiers éléments culturels de notre
construction identitaire.
Depuis notre plus tendre enfance, nous
avons reçu des informations venant de
notre famille, notre lieu d’origine, nos

écoles, nos passions, nos amis, notre travail, nos voyages… et ces informations
ont organisé nos façons de voir, de faire
et de penser, de ressentir faites des histoires qu’on nous a racontées, des chansons et de la musique que nous avons
entendues…Elle s’est construite aussi à
partir des rapports humains auxquels
nous avons assisté, dont nous avons
entendu parler.

Elle fait partie de notre identité : du coup, nous avons souvent l’intime conviction que notre culture est la
meilleure et nous avons bien du mal à
concevoir la légitimité de celles des
autres. Pourtant, notre culture n’est
qu’une façon de comprendre le monde,
de concevoir le beau, le juste, le correct,
le vrai…Elle n’est en fait qu’une petite
part de la mosaïque culturelle humaine.
On peut dire que toutes les cultures sont
légitimes : elles résultent d’une histoire,
d’une économie spécifique et même d’un
environnement particulier. Elles sont
portées par des êtres humains, vous et
moi, qui les digérons de façon tout à fait
personnelle.
C’est pourquoi une encyclopédie du
« savoir vivre » dans telle ou telle culture
peut certes donner des éclairages mais
c’est définitivement les personnes que
nous avons face à nous qui peuvent nous
éclairer sur leurs façons de faire et de
penser…

18

vIvRE ENSEMBlE
le moment où nous sommes
choqués par le comportement,
les propos ou les façons de vivre des
autres est le moment précis où notre culture entre en choc avec les leurs. De ce
moment, nous pouvons faire un temps
d’exploration de la culture de l’autre mais
aussi un temps d’exploration de nos
propres valeurs culturelles. C’est l’occasion de se rencontrer et d’échanger sur
nos façons de faire différentes. Mais c’est
surtout à partir de nos besoins partagés,
eux, par toute l’humanité qu’il est possible
de négocier un vivre ensemble.

Je vous propose une démarche
à partir des grands mouvements religieux, spirituels et
éthiques : christianisme, islam, judaïsme, hindouisme,bouddhisme mais aussi
la laïcité qui regroupe principalement des
athées et agnostiques.
Mais attention ! Aucune de ces informations n’a valeur absolue pour comprendre
les façons de faire de nos voisins puisque
chacun crée sa propre culture à partir des
grands axes culturels du groupe (ou des
groupes) auquel il/ elle appartient. En
cela,la culture de chacun est une
mosaïque individuelle d’éléments cultures.
Partons dans le concret et voyons par
exemple ce qu’il en est des notions de
pudeur et d’hygiène chez les uns
et les autres.
Pudeur : voilà déjà un terme sujet à bien
des interprétations.
En Occident on trouve des familles où la
nudité entre parents et enfants est partagée lors de la toilette matinale par
exemple mais c’est loin d’être une règle
générale.Et les partisans d’une pudeur
couverte ne comprennent pas ceux qui se
revendiquent de la nature et de la liberté.
Le Coran impose un devoir de réserve à la femme : elle se doit de dissimuler
ses attraits pour en réserver la vision à
ses proches. On retrouve cette exigence
chez les Juifs religieux. On a même créé

des lunettes à utiliser par les hommes
Juifs ultra-orthodoxes. Elles rendent la
vision floue au-delà de quelques mètres.
Ceci afin d’éviter la vision de femmes
dont ils jugeraient la tenue indécente. On
peut sourire. Pourtant sur le pourtour
méditerranéen, souvenez-vous de ces
femmes définitivement habillées de noir
une fois devenues veuves, devoir de
réserve là aussi.
Lors des prières, que l’on soit Juif ou
Musulman, il faut procéder à des ablutions avec de l’eau : cinq fois par jour
pour les Musulmans pratiquants. Les
Catholiques pratiquants, eux, continuent
de se signer avec de l’eau bénite quand
ils entrent dans une église : l’eau est pour
tous un symbole de purification. Et les
Laïcs appliqueront les règles d’hygiène
recommandées par la médecine, la science.
Chez les Musulmans, après avoir été à
selle ou avoir uriné, il faut appliquer des
règles d’hygiène strictes sans utiliser de
papier. La main gauche étant
réservée à cet usage, elle est donc
condamnée pour les repas, pour saluer
quelqu’un…En Occident, sans cette
connotation religieuse, la main gauche a
et est encore considérée comme néfaste
même si on tolère davantage un enfant
gaucher. Il suffit de penser aux expressions qui condamnent tout le côté gauche
du corps : être gauche, se lever du pied
gauche, passer l’arme à gauche…être
gauche c’est être « mal à droit ».

Certaines
femmes
musulmanes couvrent leurs cheveux
d’un voile dont la forme, la couleur et
la façon de le porter varient selon les pays
et les régions. Le hijab est recommandé
par le Coran mais non obligatoire ; elles
ne le quittent qu’à l’intérieur de la maison.
Les femmes juives religieuses, elles, dissimulent leur chevelure sous une perruque, un large chapeau ou…un foulard
lorsqu’elles sont à l’extérieur. Les femmes
hindoues ne sortiront pas de chez elles,
les cheveux défaits et, de ce fait, les couvrent en général d’un voile assorti à leur
tenue. Toujours pour ce même devoir de
réserve vis-à-vis de l’extérieur.

19

vIvRE ENSEMBlE
Et chez nous ? Pour une femme il était
mal vu de se promener cheveux au vent
jusqu’au début des années 4O. Il existe
encore des communautés religieuses
catholiques qui maintiennent le port de la
robe longue et du voile: les religieuses
sont mariées à Dieu et se réservent à Lui
notamment de cette façon. La présence
des religieuses dans les hôpitaux a longtemps influencé la tenue des infirmières.
Par ailleurs, aucune femme n’entre au
Vatican sans se couvrir la tête en signe de
respect.
Les moines et moniales bouddhistes ont
généralement le crâne rasé en signe de
renoncement et d’humilité (équivalence
avec le voile ou la perruque). Les cheveux défaits trahiraient une femme de
mauvaise vertu comme c’était le cas, ici,
pour les femmes « en cheveux » jusqu’à
la guerre 40-45.

En Belgique, une partie importante de la population se
revendique de la laïcité. On y
trouve des athées (ils nient l’existence de
Dieu) et des agnostiques (selon cette
conception philosophique, tout ce qui
dépasse le domaine de l’expérience et/ou
du raisonnement nous est inconnaissable. Il est donc impossible à l’homme
de se prononcer sur l’existence de Dieu.)
Mais me direz-vous, ces laïcs vivant sans
références à Dieu ni à la religion, vivent
donc sans morale, sans règles, sans
moralité… ? Hé bien non !
Bon nombre de laïcs veulent construire
une société juste, progressiste et fraternelle, garante de la dignité de la personne et des droits humains, assurant à chacun la liberté de pensée et d'expression,

ainsi que l'égalité de tous devant la Loi
sans distinction de sexe, d'origine, de culture ou de conviction. La laïcité considère
que les options religieuses ou non relèvent exclusivement de la sphère privée
des personnes.
La laïcité est donc, elle aussi, une
conception exigeante de la vie qui se fonde sur l'expérience, à l'exclusion de toute
référence religieuse, dogmatique ou surnaturelle. Cela implique l'adhésion aux
valeurs du libre examen, d'émancipation à
l'égard de toute forme de conditionnement
et aux impératifs de citoyenneté et de justice.

le laïc, comme le Juif, le
Musulman, l’Hindouiste, le
Bouddhiste, le Chrétien défend

des valeurs de respect des autres mais
se revendique comme seul maître de ses
choix. Il décide de ce qui est le plus juste
pour lui, de ce qui est droit en tenant
compte de l’intérêt de tous, sans référence à une transcendance ou à une doctrine.
Ces informations n’ont pas pour but de
convaincre d’une manière ou l’autre à la
supériorité d’une croyance ou d’une autre
.Il s’agit juste d’expliquer le sens de comportements différents…et peut-être, d’entrouvrir la porte d’une compréhension
réciproque car tous, croyants ou non,
nous cherchons un chemin et un sens à
nos vies en détenant un petit morceau de
vérité.
Francine Di Cesare
médiatrice et formatrice

PS : si certaines informations semblent
inexactes n’hésitez pas à le faire savoir à
la rédaction de Salut Maurice…merci

20

vIvRE ENSEMBlE

MA RUE
Y’a du soleil, tip, tip
Et la rue chante, tip, tip !
Sainte-Marguerite est un port
C’est Marseille, c’est Amsterdam
C’est l’Afrique et l’Asie
Dont les ambassadeurs sont là
Assis aux terrasses
A boire le thé
Et croquer des pistaches.
Des Noirs et des Bruns,
Des Blancs et quelques Jaunes
Et puis le soleil, tip, tip
Ici, c’est l’ONU et l’UNESCO
C’est Istanbul et Marrakech
Tout ensemble
Plus besoin de voyager
Y’a qu’à s’asseoir et regarder
Courir les gosses de partout
Avec leurs dents blanches qui rient
Ste-Marguerite, c’est le Monde
Et c’est la paix
C’est la paix surtout,
C’est la douceur de vivre
Dans une ville ardente
Qui, depuis des siècles,
Accueille le monde entier !
Y’a du soleil, tip, tip
Et la rue chante, tip, tip…
Ch. Jancis

21

ANNONCES

«SAlUT MAURICE!» N°86
est prévu pour : NOvEMBRE. vos petites annonces doivent
nous par venir pour le: 15 OCTOBRE au plus tard.
leur inser tion dans le jour nal est bien entendu gratuite!
BOîTE AUX lETTRES :

CSCSM: 9 rue Sainte-Marguerite à 4000 liège ou
par mail: cscsm@ymail.com
Centre de jeunes de l’Ouest, La Baraka ASBL
RueNous
Sainte-Marguerite,
51
recherchons

d’urgence des bénévoles pour aider des
enfants
et des adolescents dans leur travail scolaire quotidien.
4000
Liège
Ecole
TélNotre
: 04/225.04.98

de Devoirs est par essence un lieu d’accrochage scolaire pour
que chaque jeune puisse être tiré vers le haut.
GSM : 0470/226.083
Une Ecole de Devoirs, ce ne sont pas simplement les devoirs mais un
Courriel
: edd@labaraka.be
ensemble
d’activités pédagogiques, créatives et ludiques pour inciter à la
curiosité
: activités artistiques, sportives, culinaires, extérieures (visites de
Maison de Jeunes
musées, bibliothèques…).
Ecole de Devoirs
Le travail effectué à La Baraka s’inscrit dans une dynamique d’éducation
Centre d’Expression et de Créativité
permanente et d’apprentissage à la citoyenneté pour des jeunes de 6 à 26
Français
ans. Langue Etrangère
Centre de jeunes de l’Ouest, La Baraka ASBL
Si vous avez quelques heures à consacrer aux jeunes pour faire part de
Rue Sainte-Marguerite, 51 - 4000 Liège
votre savoir et votre expérience, nous n’attendons plus que vous !

Tél. : 04/225.04.98. Gsm : 0470/226.083.
Courriel : edd@labaraka.be
Laurent Hurtgen,
Maison de Jeunes, Ecole de devoirs, Centre
Responsable Ecole de Devoirs
d’Expression et de Créativité, Français
Nous
recherchons
des bénévoles pour aider des enfants et des adolescents dans
Langue
Etrangère

Vous cherchez...

leur travail scolaire quotidien.

un jouet, une poupée, un jeu de table, une auto téléguidée,
un jeu
Notre
Ecole
de Devoirs
est parrecherche
essence un lieu d’accrochage scolaire
pour
queélectronique, un harmonium, un vélo, etc.
Pour ses
stages
créatifs,
l'Atelier121
Notre local vous est ouvert les jeudis de 9h30 à 12h.
- du matériel
couture
(boutons,
chaquede
jeune
puisse
être tirérubans,
vers letextile,
haut. ...);
“les Mayélés”
- des restants de pots de peinture et des pinceaux;
rue Jacob Makoy, 40 - 4000 Liège
- des revues
avecde
desDevoirs,
pages pleines
de couleurs.
Une Ecole
ce ne sont
pas simplement les devoirs mais un ensemble

Atelier121

Tél.: 04/252.31.71.

d’activités pédagogiques, créatives et ludiques pour inciter à la curiosité :
Contacter au 0472/467497. Un grand merci d'avance !
activités artistiques, sportives, culinaires, extérieures (visites de musées,
l’Asbl la Marguerite
Est
à
la
recherche
d’intervenants bénévoles ayant des
bibliothèques…).
connaissances en math, sciences ou en langues (Anglais-Neerlandais) de
manière à apporter son aide les lundis, mardis jeuLe travail Asbl
effectué
La Baraka s’inscrit dans une dynamique
d’éducation
la àMarguerite
dis et vendredis de 15h30 à 18h00.
Danspermanente
le cadre de et
sesd’apprentissage
futurs projets, àl'asbl
la Marguerite
la citoyenneté
pour des jeunes
de 6Asbl
à 26 La
ans.Marguerite, rue Sainte-Marguerite, 362.
Contact:
recherche activement de la laine, des bouchons de Liège
Tél: 04/265.51.61.
et des boules de Noël en plastic.
Si vous désirez nous aider, contactez-nous au
04/265.51.61.
ou par
mail àheures
lamarguerite@skynet.be.
Si vous avez
quelques
à consacrer aux jeunes pour faire part de votre
APPEl AUX ARTISTES ET CRéATEURS
Voussavoir
pouvez
aussi pousser
la porte
notre maison
et votre
expérience,
nousde
n’attendons
plusdeque vous ! Un projet misant à la valorisation du quartier sous l'aspect
quartier du lundi au vendredi, du matin au soir!
artistique et créatif est en train d'être mis en place.
D'avance un grand merci à tous !
Si vous êtes artistes ou créateurs et votre atelier se trouve dans
le quartier Sainte-Marguerite, envoyez au plus vite vos coordonnées complètes et le descriptif de votre activité à
vm.art@live.com

Laurent Hurtgen,
Responsable Ecole de Devoirs

22

CUISINE DU MONDE
Osez le barbecue !

Moules grillées, sauce au citron vert
INGRéDIENTS (4 personnes)

PRéPARATION
Etape 1:
Préparez la sauce en mélangeant tous les ingrédients. Réservez.
Etape 2:
Lavez les moules et placez-les sur une feuille d’aluminium posée sur la grille du barbecue, 5 à 10 min,
jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent.
Etape 3:
Disposez les moules avec leur coquille sur un plat et
servez arrosé de sauce. Bon appétit.

-1 kg de moules
Pour la sauce
-Le jus de 2 citrons verts
-1 pincée de sucre
-1 gousse d’ail, pressée
-4 c à s de coriandre, hachée
-1 petit piment rouge, haché
-1 c à c de sauce de poisson
- ½ c à c de sel marin

Remarque : Les moules ne s’ouvriront pas autant que lors d’une cuisson à la casserole.
Aussi, veillez à ne pas les laisser trop longtemps sur le barbecue : leurs coquilles risqueraient de brûler.

Cuisses de poulet en papillote au vin blanc,
tomate et basilic
Vite fait…bien fait !

PRéPARATION

INGRéDIENTS (4 personnes)
-4 cuisses de poulet
-4 échalotes
-1 petit piment rouge
-2 gousses d’ail
-4 tomates
-4 c à c d’huile d’olive
-1 petit bouquet de basilic
-150 ml de vin blanc
- sel, poivre
- Papier de cuisson

Remarque : Pour des papillotes plus exotiques, n’hésitez-pas à utiliser des feuilles
de bananier et servez le plat accompagné
de riz ou de banane plantain.

Etape 1:
Préchauffez le four à 200°C. Pelez les échalotes et
l’ail, émincez–les ainsi que le piment. Coupez les
tomates en 8
Etape 2:
Répartissez le mélange échalotes, ail et piment au
centre de 4 feuilles de papier de cuisson. Disposez
les cuisses de poulet par-dessus. Répartissez les
tomates, l’huile et le basilic sur le poulet. Salez et poivrez. Repliez le papier de cuisson sur le côté en le
fixant avec des agrafes si nécessaire. Versez le vin
dans les papillotes et fermez.
Etape 3:
Disposez les papillotes dans un plat de cuisson et
enfournez 30 min. Servez avec du pain et une salade
composée, bon appétit.

Thierry Emany

23

SANTé

les bienfaits des moules
Les moules bleues cultivées fraîches ne sont pas seulement savoureuses, elles constituent également un excellent choix santé. Elles ont une teneur élevée en oméga-3 et
contiennent une bonne part de l’apport quotidien recommandé en zinc, en iode, en vitamines B et C et en fer.
Les moules sont également très faibles en gras (soit 2,2 g de gras par portion de 100
g de chair de moules) et contiennent peu de glucides. Une portion moyenne de moules
contient environ 90 calories.
En les accompagnants d’autres aliments faibles en gras, les moules font partie d’un repas
sain, nutritif et consistant. On peut donc apprécier ce délice de la mer en toute quiétude.

La moule au fil du temps
Tout  comme  l'huître  et  la  palourde, la
moule fut l'un des premiers animaux
marins à être consommés, du fait qu'on
pouvait en récolter de grandes quantités
en peu de temps, sans avoir besoin d'un
engin de pêche. Il en existe de nombreuses espèces et sous-espèces qui
vivent dans pratiquement tous les océans
du globe, certaines dans les eaux tropicales et semi-tropicales, d'autres sous les
climats plus tempérés du Nord.
On  sait  que  les  Romains  entretenaient
des moulières sur les fonds marins de la
côte, mais c'est à un Irlandais du nom de
Patrick Walton que la légende attribue la
découverte, en 1235, de la technique d'élevage sur pieux de bois. Seul survivant
du naufrage de son bateau, il aurait réussi à rejoindre la côte de la Charente.
Affamé, il aurait lâché ses filets à marée
basse pour attraper des poissons
(d'autres disent qu'il cherchait à prendre
des oiseaux). C'est alors qu'il observa
que des moules s'attachaient aux piquets
de bois qu'il avait plantés pour tenir ses
filets. La moule de bouchot était née.
Le premier site de mytiliculture fut établi
en 1246 et ce type d'élevage se répandra
sur toute la côte Atlantique de la France.
Toutefois, la mytiliculture à grande échelle telle qu'on la connaît aujourd'hui ne
commencera que vers les années 1950
en Europe, quand on découvrira le moyen
de récolter le naissain (embryons) dans
les régions où il se développe et de l'introduire dans les régions dont il est
absent. On introduira également d'autres

méthodes d'élevage : les moules sont cultivées sur des cordes suspendues à des
radeaux ou tendues entre des perches, ou
directement sur le fond marin.
En Amérique du Nord, il faudra attendre
les années 1970 avant qu'on ne s'intéresse à cette culture, la demande n'existant
pas pour la moule, tenue en piètre estime
par rapport à l'huître et à la palourde.
Depuis, le mouvement s'est inversé et, en
2001, la production se chiffrait à 25 000
tonnes métriques aux États-Unis et à
environ 16 000 tonnes au Canada, essentiellement à l'Île-du-Prince-Édouard, qui
fournit tout l'Est du pays et exporte chez
nos voisins du Sud.
À titre de comparaison, la Chine, le plus
grand producteur mondial, et l'Espagne,
qui vient en second, ont récolté respectivement 535 000 et 248 000 tonnes
métriques cette année-là.
Si l’on cueille encore la moule sauvage
en divers endroits de la planète, la moule
cultivée gagne en popularité, du fait qu'elle est généralement plus grosse et plus
charnue, et que sa chair contient moins
de sable et de fin gravier.
Les principales espèces cultivées sont
la moule bleue de l'Atlantique, (M. edulis),
la moule bleue de la Méditerranée (M. galloprovincialis), la moule bleue du Pacifique (M. trossulus) et la moule verte asiatique (Perna viridis).

24

Thierry Emany

HUMOUR

lES HUBERTISES
Sainte-Agathe.

On va y planter des
choux ! Vrai de vrai. On va se retrouver
tous dans le jardin, derrière Lampiris, au
printemps, sous la pluie, pour bêcher
ensemble ! Dans le vent, dans la boue,
dans le froid. Y’a que comme ça qu’on
s’amuse. Ce sera comme un camp de travail mais en plus gai. On ira se faire souffrir
rien que pour le plaisir ! Et après, il faudra
attendre, attendre et encore attendre que
ces sacrés choux veuillent bien sortir de terre. Ce sera comme un club sado-maso
mais avec poireaux et tomates à la clé ! Ce
sera comme l’amour : beaucoup donner
pour recevoir un peu. Et alors, la soupe
après, même si elle est moyen-moyen, elle
sera la meilleure parce que faite avec nos
mains, notre compost, nos vers de terre et
nos vieilles peaux de banane… Ah que la
vie est belle à Ste-Mar !

le champ de mines. J’avais un
ami qui disait toujours : « Après 60 ans, tu
entres dans le champ de mines ». Charmant, pour moi qui en ai 61 ! Mais, maintenant que j’y suis dans ce champ, je
marche lentement, très lentement. Un
pas après l’autre. De temps en temps, je
vois un copain partir en l’air : boum ! Puis
il n’y a plus rien. Juste un grand trou.
Comme pour Maurice Waha. Mais faut

avancer, on n’a pas le choix. Boum ! Ah,
c’est Victor ! Boum !, Ah c’est Valentine
(Quelle idée aussi de s’appeler comme
ça, je vous demande. Si on voulait être
méchant, on dirait qu’elle l’a cherché, son
boum ! !). Le dernier boum, je ne l’entendrai pas, c’est les autres qui l’entendront.
Et ils diront, « Tiens, cette fois, c’est
Hubert… » et ils finiront tranquillement
leur demi…

Dieu. Toute la question est là : il existe
ou il n’existe pas ? D’accord, ce serait
mieux s’il n’existait pas. Y’aurait plus de
sectes, plus de Jihadistes, ni d’Inquisition,
ni de péché mortel, ni de grenouilles de
bénitier (parce qu’il n’y aurait plus de
bénitiers et plus de sacristain non plus
pour y verser de l’eau tous les dimanches
matin !). Mais bon, s’il existe vraiment,
faut faire avec. Mais comment lui expliquer qu’il doit toujours négocier, palabrer
et pas condamner ? Parce que lui, il parle, mais il n’écoute jamais. C’est toujours
nous qui devons écouter, depuis des milliers d’années. Une idée : lui et ses
potes, on les laisse prier et chanter et
allumer des bougies. Mais pas plus. Ne
plus tuer personne, ne plus faire le Salut
des gens malgré eux. Et pour les autres,
c'est-à-dire nous et tous les autres : le
carnaval, la musique, la fête et des bisous
partout !
Sainte-Marguerite. Pour savoir si
vous connaissez ce quartier, répondez à
la question : Quelle est l’association qui
se trouve Degrés des Tisserands ? Bien
peu d’entre vous pourront me répondre.
Et je sais pourquoi. Parce que les Degrés
des Tisserands sont une rue-escalier et
donc qu’on ne peut pas y passer en voiture ! L’association en question est le
GASS (Groupe d’Action Sociale et Scolaire), une école de devoirs qui s’y trouve
depuis… 1978 ! Mais puisque vous ne
passez jamais par là …

25

Père Hubert

HUMOUR

lES BONNES AffAIRES
DU PèRE MAURICE
vIvE lA PéDAlE
Vous n’avez pas été sans remarquer que, depuis quelque temps, tout est fait dans notre
bonne ville de Liège pour promouvoir l’art de la pédale.
Attention : ne nous méprenons pas ! Je ne parle ici que des cyclistes, laissant à chacun le
soin de choisir ses options intimes.
Effectivement, on installe partout des pistes cyclables : une, deux, trois... On lève, pour les
amoureux de la petite reine, l’interdiction des sens uniques et l’on veut bien admettre qu’un
feu rouge...bof !
Tout cela est magnifique et est parfaitement dans l’air du temps.
Vive la pédale !
Vous vous demandez peut-être ce que feront les vieux, les infirmes, les obèses, les
malades et les poussifs du jarret dans un monde devenu essentiellement cyclable. Eh bien,
qu’ils aillent se faire voir ailleurs ou qu’ils restent chez eux !
Certes un vélo c’est bien mais vous allez le voir : grâce au Père Maurice, c’est mieux !
Il faut le reconnaître, un des points faibles du vélocipède, c’est qu’il ne compte que deux
roues et qu’il faut donc, en permanence, se tenir en équilibre. Quand il y a du vent, ou
quand vous êtes bourré (surtout s’il y a du vent), cela peut poser des problèmes. La solution est très simple : vous prenez deux vélos que vous installez bien parallèlement et vous
les reliez par quelques solides barres de fer. Vous obtiendrez ainsi un engin à quatre roues
parfaitement stable.
Afin, de mieux piloter votre vélo new-age, je vous conseille de remplacer le guidon par une
sorte de volant beaucoup plus maniable.
C’est vrai : chez nous, une ondée n’est pas rare et la drache nous guette. Le Père Maurice a pensé à cela : fixez donc sur votre bécane une armature métallique sur laquelle vous
tendrez une toile imperméable.
Vous me direz que ce n’est pas cela qui va empêcher les rues en pente d’être, précisément, en pente. No problem ! Il suffit que vous dévissiez le moteur de votre tondeuse à
gazon et que vous l’adaptiez sur votre vélo. Vous n’aurez plus qu’à fixer, dans un vieux
bidon, une sorte de réservoir dans lequel vous mettrez quelques litres de diesel ou de
pétrole et le tour sera joué.
Mais puisque votre vélo ainsi équipé restera bien un « vélo » pas question d’acquitter de
taxes ni d’alourdir bêtement votre budget en payant des assurances en tout genre.
Elle n’est pas belle l’économie ? Alors... merci Père Maurice et... vive la pédale !

26

TéMOIGNAGE

l’ARABE
Nous avions vingt ans et peur de
rien ! Nous étions deux copains et avions
décidé de rejoindre un chantier international de jeunesse à Safi, au Maroc. En
auto-stop ! A la grande frayeur de nos
mères et de nos tantes …
Mais, si on ne fait pas ce genre de folies
à vingt ans, on ne le fait jamais !
Et nous voilà à Angleur, sac au dos, au
pied de la route du Condroz, un beau
matin de l’été 1961 ! Destination le
Maroc, à travers Belgique, France,
Espagne et Maroc. Safi se trouve entre
Casablanca et Marrakech, sur la côte
Atlantique… Prévisions : trois semaines
aller et trois semaines retour. Le saut
dans l’inconnu.
l’auto-stop n’existe pratiquement plus
maintenant. Quel dommage car j’ai plus
appris au cours de ce voyage que durant
tous les autres que j’ai faits après dans
ma vie. L’immersion dans
le pays est complète, les
contacts imprévus, chaleureux, instructifs …

Et enfin, le Maroc et la surprise !
Finies les montagnes. Une belle plaine,
toute plate, toute verte, le long de l’océan.
Et des routes en bon état : le rêve !
Mais enfin, le Maroc, c’est long aussi et je
me souviens que nous nous sommes
retrouvés une fois au bord d’une route, le
soir, après Casablanca, anéantis par la
chaleur, vides de faim et de fatigue…
Je me souviens, nous étions comme
des somnambules. Un camion s’est
arrêté, l’homme nous a regardé et a compris l’état dans lequel nous étions. Il n’a
presque rien dit. Il a pris nos sacs et les
a jetés dans la benne puis nous a fait
monter dans sa cabine. Où nous sommes
immédiatement tombés endormis ! A ce
moment, il aurait pu voler nos sacs, nous
jeter dehors, nous faire n’importe quoi :

Traversée de la
france, compliquée à
cause de Paris dont il faut
s’échapper. Multitude de
sauts de puce pour sortir
de
cette
immense
agglomération et pour
retrouver les grand-routes.

Puis

l’Espagne où
nous avons suivi la côte
Méditerranée à travers un
pays où les voitures
étaient encore bien rares.
Barcelone, Valence, Murcie, Grenade, Malaga… Dans la longue
descente sur Malaga, de nuit, le chauffeur
du poids lourd chantait le flamenco durant
des heures … Puis Gibraltar où nous
avons dormi sur la grève, dans un nuage
de sauterelles, en attendant le bateau…

nous étions des zombies. On a roulé
dans la nuit, je ne sais plus combien de
temps. Nous lui avions juste dit notre
direction : Safi. Il a stoppé et nous a fait
descendre. Je me souviens vaguement
d’une chambre avec des bat-flancs qui en
faisaient le tour où nous avons dormi
comme des pierres.

27

TéMOIGNAGE
le lendemain matin, nous avons
été réveillés par son épouse qui vint nous
servir le thé et les gâteaux sur un plateau
qu’elle posa devant nous avec un sourire.
Puis le mari est arrivé et nous avons parlé
de notre projet, du Maroc, des Français et
de la guerre dans le pays voisin, l’Algérie
et de la Belgique aussi…
Puis il nous a conduits dans sa voiture à
la sortie de la ville pour que nous puissions continuer notre route. On s’est
serré la main, simplement, un peu émus.
Alors maintenant que je me souviens de
tout cela, j’ai envie de chanter comme
Brassens le fait pour l’Auvergnat :

Toi l’Arabe, quand tu mourras
Quand le croquemort t’emportera
Qu’il te conduise
A travers ciel
Au père éternel

Jacques van de Weerdt

---------------------------------------------------------------------------------------------Après un succès aussi fulgurant qu’inattendu, le livre (je
devrais dire la Somme) sur le quartier Sainte-Marguerite
est enfin réédité!
vous pouvez vous le procurer dans les excellents
endroits suivants:
librairie franchi, rue Sainte-Marguerite 83
électroménager fischer, rue Sainte-Marguerite 70-80
fourrures Jean Schellings, rue Sainte-Marguerite18
Coordination Socioculturelle de Sainte-Marguerite, rue
Sainte-Marguerite 9
Excellente plongée dans l’histoire de notre quartier et bonne lecture!

SAINTE-MARGUERITE

inte-Marguerite est l’un des plus anciens de la Cité de
plus ancien!

DU FAUBOURG AU QUARTIER

pé le long de la Légia - ses moulins, ses lavoirs...
xes de pénétration vers la Hesbaye et le Brabant.

DU FAUBOURG AU QUARTIER

SAINTE-MARGUERITE

ous en présente les mille facettes passées, présentes

Couverture: Fabrice ALAIN al-fab@Hotmail.be

28

PROPRETé

lA RESSOURCERIE DU PAYS DE lIèGE
le 27 avril 2015, le conseil communal de la ville de liège adoptait
le principe du ramassage trimestriel des encombrants.
Mais pas de panique ..., la Ressourcerie peut vous aider !
la Ressourcerie du Pays de Liège est une société coopérative spécialisée dans la
collecte, le tri, le recyclage et la réutilisation des encombrants.
Sur simple appel (04/220.20.00.), elle reprend vos encombrants tels que
meubles, électroménagers, jouets, bibelots, vaisselle, outils, bois, métaux, plastiques, ….
Lors de votre contact téléphonique avec les services de la Ressourcerie, il vous sera
demandé d'établir un inventaire des différents encombrants à enlever et d'en spécifier la
quantité ou le volume.
S'il s'agit de vaisselle, celle-ci devra être placée dans des cartons.
S'il s'agit de meubles, il faut préciser s'ils sont démontés ou non. S'ils ne sont pas démontables, précisez-en les dimensions.
La Ressourcerie rappelle qu'elle ne reprend pas les déchets du bâtiment, ni les huiles de
moteur (voitures et motos), ni les vêtements ou la maroquinerie.
Les vêtements et la maroquinerie peuvent être déposés dans les bulles spécifiques (TERRE); s'ils sont à jeter, ils peuvent être évacués dans les poubelles ménagères.
Un rendez-vous vous sera fixé par téléphone. Pour le jour dit, il vous sera demandé de placer les encombrants au rez-de-chaussée de votre habitation (pas sur le trottoir). L'équipe
de La Ressourcerie vous contactera la veille du jour de l'enlèvement pour vous préciser la
tranche horaire durant laquelle elle se présentera à votre domicile (matin ou après-midi).
À Liège, les collectes sont gratuites.
la Ressourcerie offre une solution pour se débarrasser des encombrants, tout en respectant l’environnement. Une fois collectés, ils sont triés et démantelés dans le but de
connaître une nouvelle vie : soit ils seront réutilisés au bénéfice de personnes ayant peu
de moyens, par l'intermédiaire de CPAS ou de magasins de seconde main, soit ils seront
recyclés (bois, métaux, déchets d'équipements électriques ou électroniques, verre plat,
PVC, …) ou valorisés en énergie électrique.
A noter : les objets réutilisables sont visibles et mis en vente au siège de la société le
jeudi après-midi.
La Ressourcerie du Pays de Liège assure également, pour le compte de l’intercommunale Intradel, la collecte et le tri des déchets d’équipements électriques et électroniques
(DEEE) provenant des recyparces de la province de Liège.
Par ces activités, La Ressourcerie du Pays de Liège vise la création d'emplois
durables pour des personnes en difficulté sur le marché du travail en vue de favoriser leur
insertion socioprofessionnelle.

Pour des informations complémentaires sur le
ramassage des «emcombrants»:
www.liege.be/proprete/collectedesimmondices

29

Thierry Emany et
Christelle Dewree

PROPRETé

30

ENvIRONNEMENT

Une initiative du Service public de Wallonie

31

lE PETIT MAURICE
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Horizontalement :
1.
2.
3.
4.

Descendants d’Omaliens
Telle une gentille petite fille...
Objet des inquiétudes d’Harpagon
Moitie de huit - projet musical fondé par le musicien français Éric Lévi –
possessif
5. Avant l’euro – certains en boivent – autre possessif
6. Ancienne unité d’éclairement - ancienne Citroën – lien
7. Adjectif cher à Sigmund
8. Initiales du père de « Jean-Christophe – trime – c’est moi.
9. Ne disant rien – marque le temps
10. Evitais

verticalement :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.

Porte de chez nous
Jetteras les bases
A lui - Duo brouillé – Quotient inversé
Vent froid – On s’en vêt
Département – sentis mauvais
Habitants d’une belle station suisse
Début de naturalisation – fatigué – utile en cas de panne
On peut y trouver du boulot – négation
Aux bouts de la nuit – il est là ! – on peut l’être sans en être
Elles passent par nos sens
Solutions page 35

32

10

lE PETIT MAURICE
Le  populaire jeu de réflexion japonais Sudoku est basé sur le placement logique de
nombres. Un jeu de logique Sudoku ne nécessite aucun calcul ni de compétences spéciales
en mathématiques ; vous n’avez besoin que de votre cerveau et de votre concentration.
Pour la petite histoire, il semble que les Japonais aient développé le jeu du Sudoku parce
que leur alphabet comportait trop de signes pour pouvoir produire à grande échelle des mots
croisés.

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8

Sudokugratuit/php
&
Turbulus.com

PAGE DES AîNéS

lA fêTE PERPéTUEllE
C’est cette fête qui tourne dans la
tête des hommes dans la première moitié
de leur vie. Dans les siècles passés, tout
était plus simple, d’une certaine manière,
car il n’y avait pas de seconde moitié !
Jusqu’au début du XXe siècle, les
hommes mouraient à 45 ans. Maintenant, il nous faut reconsidérer l’ensemble
du problème.
la fête perpétuelle, disais-je à propos de la jeunesse. A condition bien sûr
d’être dans de bonnes conditions de vie,
de se nourrir et de se loger décemment.
Pour le reste, quand on est jeune, on ne
rêve que de fêtes, bals, flirts, jeux… (A ce
sujet je pense à la reine Marie-Antoinette
pour qui cette fête n’a pris fin que
quelques jours avant sa décapitation.
Avant, elle ne faisait que s’amuser).
Mais, dans ces moments bénis, le corps
ne pose aucun problème, il est une
machine bien huilée qui répond à toutes
nos demandes, qui résiste à la fatigue, à
la maladie, à tout …

Puis, peu à peu, nous passons dans
la seconde partie de la vie. Celle que nos
ancêtres n’ont pas connue, après 45 ans
et là, tout change. Ce corps si beau, si
souple, si docile commence à rechigner.
Il nous refuse parfois ses services. Il se
fatigue. Il tombe malade. La fête se termine, on éteint les lampions et il faut
balayer la salle. Nous sommes comme
Christophe Colomb, nous découvrons un
autre Continent, inattendu, dangereux
dont il faut s’accommoder.
le Continent vieillesse. Tout un
monde. Maintenant, quand nous entrons
dans une salle, les têtes ne se tournent
plus vers nous. Non, les gens continuent
leur conversation, comme si nous n’étions pas là.
Les jeunes femmes ne nous voient même
plus et nous avons l’horrible sentiment
d’être perçus comme des meubles …
Dans les discussions, notre voix
ne porte presque plus et, même si elle
porte, on nous laisse parler et puis on
passe à autre chose comme si rien d’intéressant n’avait été dit …
les enfants rient de notre inaptitude à manier les divers engins informatiques : PC, tablettes, Smartphones, qui
leurs paraissent si naturels et qui nous
sont définitivement devenus étrangers…
Et, peu à peu, nous glissons hors du monde des vivants. Nous regardons ce monde mais nous commençons à n’en plus
faire partie.
les plus jeunes, parfois, s’étonnent de ce que nous puissions
parler français ! Bien sûr, pas le
même français qu’eux, dont nous
ne comprenons plus qu’une partie,
mais tout de même, oui, nous parlons cette langue que nous leur
avons apprise quand ils ne
tenaient pas bien sur leurs petites
jambes… Mais c’est si loin tout ça.

34

PAGE DES AîNéS
Nous voici donc sur ce fameux Continent
du 3e âge, sorte de paléolithique social,
où la communication tend à se réduire à
des monosyllabes où les outils sont simplifiés, la main tremblante… Mais alors,
me direz-vous, van de Weerdt, que nous
racontez-vous là ? Pensez-vous nous
remonter le moral avec ces considérations calamiteuses ?

Non, bien sûr, excusez-moi, je
suis un grand naïf. Je savais et je ne
savais pas tout cela. Je voulais, moi aussi, et malgré l’âge, continuer perpétuellement cette fête de la vie. Mais voilà, la
machine a rouillé, il est temps de ranger
la vieille locomotive à la ferraille …

Et pourtant, non ! Pourtant je refuse ! Malgré ce physique qui me trahit, je
veux continuer à vivre. D’accord, ce n’est
pas facile pour les jeunes de voir un vieux
qui s’accroche, qui se débat comme un
noyé et qui crie… Mais ce dernier acte,
après la fin de la « fête perpétuelle », ce
dernier acte, je veux le jouer dignement,
correctement, comme un match de tennis
que je sais que je vais perdre mais en
marquant quelques points, tout de même.

C’est cela, perdre sa vie la tête
haute. Pas forcément s’accrocher à des
choses qu’on ne peut plus faire, comme
ces vieux chanteurs à la voix qui s’éraille,
non, mais comme ces grands-pères,
assis dans leur fauteuil, qui regardent la
vie avec un sourire.
vouloir vivre, c’est vouloir vivre au
mieux, le plus longtemps possible, en
tâchant de ne pas trop ennuyer les jeunes
mais en tenant à ce droit, ce fameux droit
des « Droits de l’Homme », nés dans le
sang et les larmes. Cette fameuse année
1789 où le Monde a découvert que tout
homme, chaque homme avait sa valeur
propre, unique, même les petits, même
les tout petits. Et j’ajouterai : même les
femmes, même les noirs, même les vieux !
La vie, comme la fête, n’est pas perpétuelle, nous le savons. Mais le bonheur
d’exister, nous y avons tous droit.

Solution aux mots croisés de la page 32
Horizontalement :
1. Hesbignons
2. Obéissante
3. Cassette
4. Hu - Era - Mes
5. Ecu - Eau - Ta
6. Phot - DS - Et
7. Oedipien
8. RR - Sue - Ego
9. Taisant - An
10. Esquissais

Verticalement :
1. Hocheporte
2. Ebaucheras
3. Ses - Uod - IQ
4. Bise - Tissu
5. Isère - Puai
6. Gstaadiens
7. Nat - Usé - Ts
8. ONEM - Ne
9. Nt - Eté - Gai
10. Sensations

35

Jacques Van de Weerdt

Solution sudoku de la page 33
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COORDINATION
lA COORDINATION SOCIO-CUlTUREllE DE
SAINTE-MARGUERITE
rue Sainte-Marguerite, 9 à 4000 Liège
Tél. : 04/224.34.26.
E-mail : cscsm@ymail.com
Personne de contact : Alain Dengis
http://www.coordinationsocioculturelledesaintemarguerite.sitew.com
La Coordination Socio-Culturelle de Sainte-Marguerite est une coordination de quartier créée en 1997 à l'initiative des associations qui souhaitaient travailler ensemble.
La Coordination est avant tout un lieu d'échanges où l'on définit
ensemble des projets communs. Il s'agit donc d'un partenariat entre
diverses associations du quartier dont l'objectif principal est l'harmonisation de leurs actions en vue de l'amélioration des conditions de vie
des habitants du quartier Sainte-Marguerite.
La Coordination regroupe actuellement 15 associations et travaille en
collaboration avec 6 services publics :

lES 14 ASSOCIATIONS
le Centre de Jeunesse "la Baraka" et le Centre
de Créativité et d'Expression
Rue Sainte-Marguerite, 51
Tél.: 04/225.04.98.
E-mail : cj.labaraka@skynet.be
Personnes de contact : Xavier Hutsemekers (MJ), RaphaëlDi Domenico
(CEC).
Activités: centre d'expression et de créativité, maison de jeunes, école de
devoirs.
Public: principalement des jeunes à partir de 6 ans mais possibilité d'ateliers avec des adultes.
Quand? horaires variables en dehors des heures scolaires (fin d'aprèsmidi, début de soirée, week-end)

le C.l.A.J - les frusques (Centre liégeois d'Aide aux

Jeunes)

Rue Sainte-Marguerite, 9

Tél. : 04/223.70.49.

le Club André Baillon
Rue des Fontaines Roland, 7.

Tél.: 04/221.18.50.

E-mail : claj.lesfrusques@hotmail.com
Personne de contact : Isabelle Van Kerkhoven
Activité: lieu de communication, d'échange et d'accompagnement pour
promouvoir son indépendance économique, sociale et culturelle, exercer
sa citoyenneté de manière responsable, établir un dialogue positif avec
son entourage, …
Public: Jeunes de 0 à 18 ans et leur famille.
Quand? le lundi, mardi et vendredi de 9h30 à 17h et le mercredi et jeudi de 9h30 à 18h30

E-mail: clubandrebaillon.csm@skynet.be
Personne de contact : Anne-Catherine Gigot
Activités : activités sociothérapeutiques de groupe afin
de
se
(re)construire une identité, de retrouver une vie relationnelle et d'évoluer
et prises en charge individuelles (psychologiques, psychiatriques et
sociales)
Public: le service s'adresse à une population adulte en souffrance psychique.
Quand? tous les jours de 9h à 17h, le jeudi jusqu'à 21h

36

COORDINATION
Espace M
Rue des Fontaines Roland, 29.

Tél. : 04/226.37.51.

E-mail : espacem.liege@solidaris.be
Personne de contact : Virginie Esser
Activités: lieu de dialogue, d'écoute et de prévention en matière de vie
affective, relationnelle et sexuelle, consultations MGF (mutilations
génitales féminines) le vendredi.
Permanences sociales, accueil, animations. Initiative des FPS, projet
porté par le centre de planning familial des FPS.
Public: ouvert à tout public
Quand? Le mercredi de 12h à 16h30 et le vendredi de 9h à 13h.

le G.A.S.S. (Groupe d'Action Sociale et Scolaire)
Degrés des Tisserands, 33.
Tél.: 04/226.84.84.
E-mail : gass.edd@gmail.com
mimieke46@gmail.com (alpha)
Personnes de contact : Sylvia Puma (EDD), Mimie Meunier(alpha)
Activités : école de devoirs (EDD) et alphabétisation adultes (dames)
Public : enfants de 6 à 12 ans et adolescents de 12 à 18 ans (EDD);
femme à partir de 18 ans (Alpha et Fle)
Quand? EDD: le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 15h30 à 18h30 et le
mercredi de 13h30 à 17h30
ALPHA et FLE: le mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30
à 11h30.

la Maison Médicale "le Cadran"
Rue Sainte-Marguerite, 124.
Tél.: 04/224.94.44.
Email : mmcadran@cadran.be
Personne de contact : Claude Parmentier
Centre de santé intégré pour soins médicaux au forfait chez médecins
généralistes, kinés et infirmiers. Egalement possibilité de consultations
chez psychologue et assistant social.
Horaire : lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 uniquement sur rendezvous et permanence médicale le samedi de 9h à 10h.

la Marguerite
Rue Sainte-Marguerite, 362.

Tél.: 04/265.51.61.

E-mail : lamarguerite@skynet.be
Personne de contact : Déborah Schoebben
Activités: la Marguerite est une maison de quartier: écoles de devoirs,
activités extra-scolaire (enfants), cours de FLE (ados) , cours d'alpha et
de FLE (femmes), groupe de vie (femmes): lieu de rencontre, d'échange, de construction de projets,..+ permanence sociale et écrivain
public.
Public: enfants et ados: de 6 à 18 ans, Adultes: femmes
Quand? du lundi au vendredi de 9h à 18h.

Nature, Sciences et Cultures
Rue du Général Bertrand, 40. Tél. : 0476.78.31.85.
Email : naturesciencescultures@yahoo.com
Personnes de contact : Hanane Assal et Pascal Baute
Activités : des ateliers et des formations pédagogiques d’éducation
relative à l’environnement, au développement durable, à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité ainsi que l’éducation à la
citoyenneté.
Public : enfants et ados à partir de 6 à 18 ans, des groupes scolaires et
des adultes.
Quand ? tous les jours de 9h à 18h, le mercredi de 14h à 18h

37

COORDINATION

l'Orchidée Rose
Rue Sainte-Marguerite, 233.

Tél. : 04/229.58.93.

E-mail : asblorchideerose@hotmail.com
Personne de contact : Chantal Bils
Activités: Alpha et FLE
Public: toute personne, priorité aux personnes du quartier.
Quand?
Groupe de femmes : tous les jours de 13h à 15h00 (débutantes) et de 11h à
13h00 (avancées)
Groupe mixte : lundi, mardi, mercredi et vendredi de 19h à 21h (débutant et
avancé)

les Petits Tisserands
Rue Sainte-Marguerite, 122. Tél. : 04/224.07.19.
E-mail: petitstisserands@skynet.be
Personne de contact: Martine Wégria
Activités : maison d’accueil petite enfance
Public : enfants de 9 mois à 2 ans et demi (en période extra-scolaire, jusqu’à
4 ans) dont les parents sont en réinsertion socio-professionnelle, en formation
et pour les enfants en socialisation.
Horaire : du lundi au vendredi de 7h à 18h

S.A.C. (Service d’Activités Citoyennes)
Rue Sainte-Marguerite, 28.
Tél. : 04/229.97.05.
E-mail : stephane.laruelle@liege.be
Personnes de contact : Stéphane Laruelle et AnhTuan Bui
Activités: préformation aux métiers du bâtiment (maçonnerie, électricité, …). Les
personnes formées suivront également des cours de français, de math; établiront leur bilan et projet professionnels, réaliseront des visites d’entreprises, de
centres de formations, … ; entameront leur recherche d’un emploi et participeront aux différents projets développés dans le quartier.
Public: demandeur d’emploi âgé d’au moins 18 ans, (en priorité des habitants
du quartier Sainte-Marguerite)
Quand? du lundi au vendredi. Pour plus de précisions contactez le service au
04/229.97.05.

le Service Social liège-Ouest (SSlO)
Rue Sainte-Marguerite, 51.
Tél. : 04/225.13.16.
E-mail : clss_sslo@yahoo.fr
Personnes de contact : Sarah Graindorge
Activités : Suivi social global avec une assistante sociale (logement, gestion
budgétaire, aide administrative, aide alimentaire, vestiaire social), tables de
conversation, activités socio-culturelles, accompagnement par des volontaires.
Public: habitants du quartier pour tout type de problèmes.
Quand : permanence sociale le mardi et le jeudi entre 9h et 12h (se présenter
avant 11h)
les Tables de Conversation : du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30.

38

COORDINATION

le val de la légia
Siège social : Rue Sainte-Marguerite, 70
Personne de contact : Christian Fischer (président) Tél.: 0475/70.50.74.
E-mail : chris.fischer@fischercenter.be
Activités: Comité de quartier. A pour but la défense, l’amélioration du
cadre de vie, le développement et la promotion du Quartier.
Public : toute personne majeure domiciliée ou exerçant une activité dans
le quartier.

vIEWS (visually Impaired’s Educational World Support)

Rue de La Légia, 62bis 4430 Ans

Tél. : 04/375.35.20.

office@viewsinternational.eu
Personne de contact: Anca David
Activités: mise en place de projets européens adaptés à la déficience
visuelle pour des jeunes Belges et des jeunes Européens (18 à 30 ans) :
échanges de jeunes, services volontaires européens (individuels, pour
des périodes de 4 à 9 mois), rencontres internationales. Il y a aussi des
activités locales le plus souvent le samedi, avec des jeunes Belges, handicapés visuels ou non: activités sportives, culturelles, visites, rencontres
Public: prioritairement aux jeunes avec un handicap visuel.
Quand? Chaque fois qu’il y a des places disponibles, elles seront
annoncées sur leur site (www.views.be et www.viewsinternational.eu/),
mais aussi dans le VIEWS Info mensuel ; le volontaire devra leur
envoyer une lettre de motivation, un certificat de compétence linguistique et un CV.

Autres coordonnées utiles
- écrivain public (PAC)
Contacts :
Oumar Diallo au 04/225.04.73. (mercredi de 9h à 12h à l’Asbl La Marguerite)
Oumar Diallo au 04/229.98.00. (vendredi de 9h à 12h au Relais de l’emploi du Forem)

- Ressourcerie (collecte gratuite des encombrants)
04/220.20.00.

- liège Propreté
04/222.44.22.
liege.proprete@liege.be

39

COORDINATION

lES 7 SERvICES PUBlICS
ClE (Coordination locale pour l'Enfance) Service
Jeunesse, ville de liège

86, Féronstrée à 4000 Liège

Tél: 04/221.87.78.

E-mail: gwenaelle.laureys@liege.be
Personne de contact: Gwenaëlle Laureys
Il s’agit d’une coordination des acteurs extra-scolaires (garderie scolaire et
associations locales) pour les enfants de 2 ans et demi à 12 ans.

échelle des mots (C.P.A.S.)
Rue du Général Bertrand, 35. Tél.: 04/229.21.90.
E-mail :
Personne de contact : Claudine Gbambili
Activités : Ce projet met sur pied un programme d’activités, afin d’outiller la
personne étrangère à mieux appréhender l’environnement du pays d’accueil,
des cours de français et des modules de citoyenneté.
Quand? :

Maison de la Citoyenneté du C.P.A.S. de liège
Service d'Insertion sociale (RW SIS 6320/19)

Rue du Général Bertrand, 1.

Tél. : 04/349.22.20.

E-mail : maisondelacitoyennete@cpasdeliege.be
Infos : www.cpasdeliege.be
Personne de contact : Julien Etienne
Service d'insertion sociale proposant en parallèle des activités collectives et un
accompagnement social individuel.
Activités : Créativité (peinture, poterie, mosaïque, récup'art, ...), Aquagym et
apprentissage à la natation, Couture (3 niveaux), Gymnastique douce et relaxation, Soin de Soi – Soin des Siens (atelier de soutien à la parentalité).
Quand? la participation aux activités n'est possible qu'après inscription et uniquement sur rendez-vous.

Maison intergénérationnelle de la ville de liège
Rue Saint-Séverin, 131. Tél. : 04/238.54.96. - 0494/11.46.17.
E-mail : jacqueline.acmanne@liege.be
Infos : www.liege.be/social/famille/seniors/service-intergenerationnel
Personnes de contact : Jacqueline Acmanne
Ouverte à toutes et tous, la maison intergénérationnelle propose un accueil personnalisé aux habitants et leur permet de participer activement à la vie sociale
du quartier. Différentes activités y sont développées, en collaboration avec le
tissu associatif : couture, atelier créatif, tricot-crochet, rencontres parentsbébés, lecture,…
Lieu d’accueil et d’échanges, la maison intergénérationnelle vise à permettre
la cohabitation harmonieuse des différentes tranches d'âges.
Vous êtes enseignant, vous travaillez dans une maison de repos, dans une association, ou vous habitez le quartier et vous avez des demandes, des idées d’activités à mettre en place ? N’hésitez pas à prendre contact avec l’animatrice
intergénérationnelle pour lui en faire part !

40

COORDINATION
Service Proximité de la ville de liège
Rue Saint-Séverin, 131. Tél. : 04/238.54.96

Personne de contact : Sophie Jost, manager de quartier.
Une équipe du dispositif de proximité de la Ville de Liège (composée
d’une manager de quartier ; d’animateurs jeunesse, socio-sportif, interculturel, intergénérationnel et d’une médiatrice de quartier) consulte et
recense les attentes des citoyens en vue de mener à bien des projets qui
visent la cohésion sociale au sein du quartier.

Relais de l'Emploi (forem)
Rue Sainte-Marguerite, 28
Tél. : 04/229.98.00.
E-mail : vanessa.cibour@forem.be
E-mail : irene.tapai@forem.be
Personnes de contact : Irène Tapai et Vanessa Cibour
Activités: démarches administratives: ((ré) inscription, changement
d’adresse,...), Vous conseiller et vous aider dans votre recherche d’emploi.
Public: ouvert à tous chercheurs d’emploi, travailleurs, étudiants,
employeurs, stagiaires, bénéficiaires AWIPH, …
Quand? tous les jours de 9h à 12h00 et le lundi de 14h à 16h00

Rénovation urbaine de Sainte-Marguerite - ville
de liège
Quai de la Batte, 10.
Tél. : 04/221.91.17.
E-mail : sylviane.kech@liege.be
Personne de contact : Sylviane Kech
La ZIP/QI - rénovation urbaine de Sainte-Marguerite est un service
communal en charge de la mise en oeuvre du Projet de quartier
Sainte-Marguerite c'est-à-dire essentiellement du développement de
projets de rénovation du bâti et d'aménagement d'espaces publics. Elle
représente les intérêts du quartier auprès de différents pouvoirs publics
et d'instances privées, via la Commission de Rénovation urbaine rassemblant des habitants, des représentants du monde associatif et des
commerçants, et les autorités publiques (membres des Collège et
Conseil communaux).

Mairie de quartier Sainte-Marguerite
Place Saint-Séverin, 46
Tél : 04/221.42.90.
Ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 16h30

41

AGENDA

42

AGENDA

Maison intergénérationnelle
de Sainte-Marguerite
Ouverte à tous les habitants du quartier, la maison intergénérationnelle est un lieu de rencontre et d’échanges entre personnes de différents âges. Les activités suivantes y sont
proposées :
Couture : le lundi de 14h à 16h30, ouvert à toutes et tous, sur inscription.
Entre épingles et aiguilles, fils et tissus, premiers pas et plus dans le domaine particulièrement varié de la couture, avec Marianne.
Tricot crochet :niveau 1 et niveau 2 : le mardi de 10h à 12h ou de 13h à 15h, sur
inscription.
Ateliers d’apprentissage du français, guidés par Cécile Sacré, de l’asbl Esperluette,
autour de la réalisation de très beaux ouvrages, objets et vêtements.
Récré-actifs : le mercredi de 10h à 12h, ouvert à toutes et tous.
Découvrir et approfondir des techniques et des matériaux, se retrouver autour de savoirsfaire propres à chacun-e. Ces séances ont la particularité de se construire ensemble.
Convivialité garantie !
Ateliers parents-bébés : les premiers et troisièmes jeudis du mois, de 9h à
12h00, ouvert à toutes et tous.
Espace d’échange et de rencontre pour les parents, grands-parents, accueillants, et
enfants âgés de 0 à 3 ans. En collaboration avec la Ligue des Familles.
100 z’ histoires : le jeudi de 16h30 à 18h, ouvert à toutes et tous.
Atelier qui réunit le moment du conte et celui de la créativité : une histoire pour entrer
dans le sujet, puis un petit tour pour créer, cuisiner, danser…
Animatrice intergénérationnelle : Jacqueline Acmanne – Rue Saint-Séverin, 131 –
04/238.54.96 – 0494/11.46.17

----------------------------------------------------------------------------------------------

POUR NE PAS PERDRE lE fIl . . .

UNE FORMATION PRÉ-QUALIFIANTE « ARTISANAT DU FIL »
l'asbl Esperluette est née en
2012 suite à de multiples interpellations,
faites à Cécile SACRE, lui demandant de
transmettre ses connaissances et ses
savoirs-faire du tricot et du crochet.
Ce fut le point de départ du projet « Pour
ne pas perdre le fil ... »
Très vite, la créatrice du projet s'est
rendue compte que le tricot et le crochet
sont des moyens pertinents et adéquats
pour apprendre à compter (les mailles, les
rangs, le nombre des diminutions et des
augmentations, etc), à lire (les symboles,
le vocabulaire, les abréviations, etc) et
comprendre un tableau (les grilles et les
diagrammes des motifs, etc).

Apprendre à tricoter et à crocheter, c’est aussi développer une motricité
fine et précise nécessaire à l’apprentissage de l’écriture. C'est approcher un mode
de représentation symbolique, une « écriture », sans être confronté au poids que le
langage écrit revêt.
Il s’agit réellement d’une possibilité d’apprentissage de codes culturels, un
contact avec l’écrit, la représentation graphique, l’accession au symbolique tout en
réalisant et en créant.
En outre, la pédagogie et la méthodologie proposées permettent aux participant(e)s de pratiquer la langue française

43

AGENDA
en groupe, de manière naturelle, en favorisant l’échange.
L'apprentissage du tricot et du crochet
constitue un lieu de socialisation, favorisant la mixité sociale, l'interculturalité et
l'intergénérationnel.
le projet, c'est aussi apprendre à
connaître les différentes type de fibres utilisées (synthétiques, artificielles, végétales, animales).
La présentation des matériaux permet
d'aborder leur production et leur exploitation, dans les différents pays et continents
d'où ils proviennent.
Cette phase du projet suscite un réel
intérêt des apprenant(e)s, venant de ces
pays, et conduit aux questions d'actualités comme le commerce équitable, les
conditions de travail, les moyens de production, etc. Sujets d'actualités, dont elles
sont souvent « exclues ».
Aborder les différentes fibres,
c'est parler de l'artisanat du fil (le cardage, le fuseau, le rouet, le tissage, etc) et
découvrir qu'il est le même quelque soient
les pays, les continents, les cultures.
Pour les apprenant(e)s d'origine diverse
(Congo, Turquie, Corée, Pakistan, Inde,
Maroc, Belgique, …), l'artisanat du fil
constitue une « référence » commune où
le français n'est plus une barrière.
Le diaporama, projeté à cet effet, suscite
un réel intérêt des apprenant(e)s. Vu que
la projection fait référence aux différents
pays d'où elles(ils) proviennent et aux
similitudes dans la fabrication du textile.
L'asbl Esperluette, se préoccupant d'économie sociale, permet également
d'apprendre par le projet que l’on peut
développer une activité économique à
partir de ses savoirs-faire et que l’on peut
soutenir l’activité économique de sa famille.
Ce qui offre de réelles chances d’émancipation et d’insertion socioprofessionnelle
pour les apprenant(e)s.
Pour toutes ces raisons, le projet s'inscrit
dans un processus contribuant non seulement à l'accroissement des capacités de
la concentration, de la mémoire et de la
psychomotricité, mais aussi au développement de l'estime de soi, de l'autonomie
et de la citoyenneté.

l'intérêt, l'efficacité et les résultats du
projet « Pour ne pas perdre le fil ... » sont
dus à son concept innovant, aux outils
didactiques et à sa méthodologie pertinents et adéquats aux domaines
concernés et au public visé, et qui ont été
créés à cet effet.
Ce qui amène cet apprentissage a être
considéré comme une formation pré-qualifiante.
la formation pré-qualifiante "artisanat du fil" s'adresse à toute personne,
de cultures et d'origine différentes, qui souhaite :
- se donner de meilleures chances pour
trouver un emploi,
- réactualiser ou approfondir ses connaissances,
- réorienter sa carrière professionnelle,
- se perfectionner,
- pratiquer des activités favorisant l'épanouissement personnel.
Cécile Sacré
Coordinatrice et formatrice
de l’asbl Esperluette

vous souhaitez apprendre à tricoter
et à crocheter ?
venez ...
A la Maison Intergénérationnelle
Rue Saint Séverin, 131
4000 liège
Tél. : 04/238 54 96
les mardis
de 10h à 12h – de 13h à 15h
Pour plus d'informations
l'asbl Esperluette : 0497/14 94 40

44

AGENDA

45

AGENDA

Théâtre à Denis
Rue Sainte-Marguerite, 302 - 4000 Liège
Tél : 04/235.94.95. gsm : 0475/70.10.04.
site : www.tchantches.com
OCTOBRE :
Dimanche 4 à 15h00 : Blanche Neige
Mercredi 7 à 15h00 : Blanche Neige
Dimanche 11 à 10h30 : Blanche Neige
Mercredi 14 à 15h00 : Les fiançailles de Lucifer
Dimanche 18 à 15h00 : La Montagne qui parle
Mercredi 21 à 15h00 : La Montagne qui parle
Dimanche 25 à 10h30 : La Montagne qui parle
Mercredi 28 à 15h00 : La princesse Iléanne
NOvEMBRE :
Dimanche 1 à 15h00 : Tchantchès contre Dracula (spéciale Halloween: entrée gratuite pour tous les enfants déguisés accompagnés de leurs parents)
Lundi 2 à 15h00 : Les marchands de la fontaine
Mardi 3 à 15h00 : Le château hanté
Mercredi 4 à 15h00 : Tchantchès contre Dracula
Jeudi 5 à 15h00 : Le fantôme aux 4 écus
Vendredi 6 à 15h00 : Les cornes du diable
Dimanche 8 à 10h30 : Tchantchès contre Dracula
Mercredi 11 à 15h00 : Le coffre d'or du roi
Dimanche 15 à 15h00 : La ruse de Notger (dans le cadre de Liège au Moyen-âge)
Mercredi 18 à 15h00 : La ruse de Notger (dans le cadre de Liège au Moyen-âge)
Dimanche 22 à 10h30 : La ruse de Notger (dans le cadre de Liège au Moyen-âge)
Mercredi 25 à 15h00 : Jean le peureux
Dimanche 29 à 10h00 & 15h00 : Spectacle spécial avec la venue de St Nicolas
Enfin, vendredi 20 à 20h00 : Spectacle pour adulte : cette année, C. DEVILLE viendra nous présenter: "Le Castel Mystérieux". Lors du retour sur scène de Popol Mc
Crachlait, le célèbre Beetels Liègeois, Nanèsse remporte un concours lui offrant un
voyage ! Tchantchès est chargé par sa belle de retirer le lot chez le voyagiste…. Mais
ce dernier, un peu arnaqueur, lui refourgue un voyage pour la Transylvanie, dans le
domaine du comte Dracula, qui, ruiné, a transformé son château en "Club Med"…

----------------------------------------------------------------------------------------------

Avis de cessation des activités au chalet
de la rue Naniot, 30

46

AGENDA

Asbl la BARAKA

Rue Sainte-Marguerite, 51
04/225.04.98.
cj.labaraka@skynet.be

----------------------------------------------------------------------------------------------

Maison du conte et de la Parole de
liège-verviers asbl
vous invite à sa veillée du 7 de chaque mois, à 20h.

Au théâtre à Denis, 302, rue Ste-Marguerite à 4000 Liège.
Ni réservation ni inscription. 2 euros pour tout le monde.
Tél :04/367.27.06.; 0473/82.53.31.; 04/223.78.57. maisonconte.liege@skynet.be
Bienvenue à tous les conteurs, à tous les amis des contes, aux amateurs d’une soirée pas
comme les autres!

47

AGENDA

RECYPARC MOBIlE
Déchets acceptés : les encombrants, les déchets verts, le bois, les
métaux, les petits déchets électriques et électroniques, les écrans, les
plastiques durs, les films plastiques, les pots de fleurs, la frigolite

Mercredi 14 octobre de 9h30 à 13h30
Parking Goffon-Bovy
(à hauteur du n°28 de la rue Sainte-Marguerite)
----------------------------------------------------------------------------------------------

48

AGENDA

Théâtre le Moderne
Rue Sainte-Walburge, 1 – 4000 Liège
Tél : 04/225.16.06 E-mail : info@lemoderne.be
Site : www.lemoderne.be
«TOUT AU BORD»

Du 24 septembre au 11 octobre
Leurs enfants une fois partis, Elle et Lui se retrouvent seuls, désemparés, tout au
bord… du vide. En-dehors de leur rôle de parents, qui sont-ils aujourd’hui ?
Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux ont choisi l’humour pour véhiculer l’émotion. Avec beaucoup de finesse et de subtilité, ils mettent en lumière le sel ou
la fadeur de nos dialogues quotidiens. Entre vie professionnelle, jeu social et jeunisme ambiant, le « syndrome du nid vide » s’avère un sujet délicat, voire tabou…
Il offre pourtant une belle occasion de débat entre générations.
les jeudis, vendredis et samedis à 20h, les mercredis à 19h.
Dimanches 4 et 11 octobre à 15h
De Marie-Paule Kumps & Bernard Cogniaux

«0.25 MG»

du 28 octobre au 7 novembre (avant-premières 23 et 24 oct)
Première création de 6 jeunes comédiennes.
À l’orée d’un univers qui nous échappe, le pied se fait hésitant et le regard se perd
mais la raison ne nous rattrape pas toujours à temps.
Octobre : Mercredi 28 à 19h - jeudi 29 et samedi 31 à 20h
Novembre : Mercredi 4 à 19h – Jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 à 20h.
Par la compagnie du Moderne
De Charline Dumestre, en collaboration avec Malika Blach, Valérie Kennis, Alix
Defays, Virginie Conceicao et Caroline Modave.

vACANCES DE TOUSSAINT
DU lUNDI 2 AU vENDREDI 6 NOvEMBRE

STAGES de théâtre pour ENfANTS de 6 à 12 ans
Ces stages se déroulent au Centre Culturel Communautaire de Rocourt
(Rue de l'Arbre Courte Joie n°40, 4000 Rocourt).





Construction de personnages et travail de mise en scène.
Présentation du travail le vendredi à 15h30. Les parents sont les bienvenus.
La garderie est accessible de 8h à 18h.
Activités de 9h30 à 17h.

• En plus du thème développé durant la semaine, une sortie au cinéma est également prévue.
• Prix : 55€.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : ISABELLE PIRON AU
04 / 225 13 14 OU PAR E-MAIL.

49


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