Newsletter OTRE IDF du 17 mars 2023b .pdf
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Auteur: DENIS
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Newsletter OTRE ILE DE FRANCE du 17 mars 2023
Edito : JO de Paris 2024 : 500 jours ! l’immense défi des transports
Le plan de mobilité pour la période des Jeux olympiques
et paralympiques a été dévoilé dimanche 12 mars.
Transporter jusqu’à 500 000 spectateurs et participants
par jour se révèle un challenge quasi olympique.
A cinq cents jours du coup d’envoi des Jeux olympiques et
paralympiques (JOP) de Paris 2024, Laurent Probst, le
directeur général d’Ile-de-France Mobilités (IDFM),
l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France,
s’efforce de rester zen. Laurence Debrincat, sa directrice
chargée des JOP, se veut méthodique. Mais la tension monte. Du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024, il
leur faudra s’assurer que sept millions de spectateurs puissent être acheminés sur les vingt-cinq sites retenus
pour les épreuves (douze dans Paris, treize en petite et grande couronne), mais aussi transporter les 250 000
« accrédités » de la famille olympique à lire dans le Monde.
Et pendant ce temps, la France se prépare à +4°C en 2100 ? Selon le gouvernement, il faut se préparer à ce
scénario du pire. Ville, santé, alimentation… Le Parisien a voulu vous raconter 24 heures en France en 2100 avec
un réchauffement de 4 degrés par rapport à l’ère préindustrielle.
Nous sommes donc toujours entre les problèmes de fin du monde et de fin de mois et même si certains nous
critiquent parfois, pouvant nous accuser dans la boucle whatsapp des adhérents, d’être ou paraitre
« déconnectés », nous nous inscrivons en faux car il n’y a pas plus proche du terrain que l’OTRE !
Et si dans la même semaine, nous participons au Forum pour le Climat à l’institut du climat, que nous rencontrons
le même soir le ministre des transports (point 1-2) ou de « grands sportifs » sur les J.O, que nous participons aux
groupes de travail à la Métropole du grand Paris sur les J.O ou les ZFE, c’est que nous connaissons les thèmes qui
deviennent prioritaires et qui peuvent impacter votre quotidien de transporteurs !
Nous ne pensons pas, représentants des entreprises patrimoniales être déconnectés, et il y a bien aux politiques
et aux décideurs publics, un message officiel, et un message du monde réel, qui leur est passé, là où ils sont !
Dès que l’on rencontre des "politiques", ils savent très bien ce qu'on va leur dire des réalités de terrain auxquels
vous êtes confrontés chaque jour. Maintenant pour remonter vous-même votre message et votre désarroi dont
nous se sommes que les porte-paroles, inscrivez-vous et venez nombreux à notre journée annuelle à la Mairie de
Paris dans un mois le 19 avril, porter votre propre voix, notamment au moment où "les adhérents ont la parole",
pour le moment vous êtes bien trop peu d'inscrits, au lien ci-après !
Si vous aussi, vous être prêts à donner un peu de temps à votre profession pour la représenter dans ces instances
nombreuses et multiples, n’hésitez pas à vous manifester, nous ne serons jamais trop nombreux et rappelez-vous
que si vous vous demandez ce que votre profession peut faire pour vous, demandez-vous aussi ce que vous
pouvez faire pour elle, et que si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
1) À 500 jours des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, l’heure est au décompte des moyens disponibles
Île-de-France Mobilités (IDFM) a dévoilé le 12 mars les grandes lignes du plan de mobilité qui doit permettre le
déplacement des 500 000 spectateurs et participants quotidiens pendant les Jeux. Outre la création de voies
réservées et la mise en place d’un réseau de navettes gratuites pour les personnes à mobilité réduite, l’autorité
organisatrice des mobilités francilienne entend demander aux opérateurs d’accroître de 15 % la fréquence des
métros et des bus desservant les sites olympiques. Cette augmentation du trafic nécessitera des conducteurs
supplémentaires – le PDG de la RATP, Jean Castex, l’a anticipé en lançant en février une vaste campagne de
recrutement – et devra être financée. Or, la prise en charge du surcoût – estimé à 200 millions d’euros – par
l’État n’est pas encore confirmée. Autre inconnue de l’équation, la disponibilité de vélos pour se rendre sur les
sites. Si la mairie de Paris a promis que le réseau d’infrastructures cyclables de 420 kilomètres serait bien finalisé
dans les temps, les cycles risquent de manquer, malgré le déploiement de 3 000 Vélib’ supplémentaires. Selon un
opérateur en libre-service, la Délégation interministérielle chargée des JOP (Dijop) est consciente du problème.
Elle a réuni les acteurs du vélo le 13 mars pour procéder à un premier état des lieux. Une seconde réunion se
tiendra fin avril.
1-1) Logistique Urbaine pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques (LUJOP)
Nous avons été invités à participer au groupe de travail sur la Logistique Urbaine pendant les Jeux Olympiques et
Paralympiques (LUJOP) dont la première réunion se déroulera en présentiel dans les locaux de la Métropole du
Grand Paris le 13 mars de 14h30 à 16h30, et ou Sabiha LADJAL, votre administratrice OTRE représentant l’OTRE
Ile-de-France, donnant ainsi un peu de temps à la profession pour ces réunions à la Métropole du Grand Paris et y
représenter la profession sur la Logistique des JOP qui aura forcément des répercussions sur l’après JO
(fermetures de voies, covoiturage, etc… rappelez-vous seulement de la fermeture des voies sur berges de Paris…)
Ce groupe de travail, organisé et animé par InTerLUD, la Métropole du Grand Paris et le Club Logistique en Or
avec l’appui de la Direction générale des infrastructures des transports et des mobilités se donne pour objectif
d’accompagner la bonne préparation des JOP par les acteurs de la logistique urbaine. A travers les échanges qui
ont eu lieu dans le cadre du webinaire sur la logistique du quotidien pendant les JOP (lien du replay ici), les
coorganisateurs du GT ont regroupé les différents enjeux abordés en plusieurs thématiques :
THEMATIQUE N°1 : Règlementation, stationnement et restrictions de circulation
THEMATIQUE N°2 : Zones sécurisées autour des sites JOP
THEMATIQUE N°3 : Prévisions de flux, de volumes, de visiteurs, etc.
THEMATIQUE N°4 : Communication et Information
Pour chacune de ces thématiques, nous chercherons à identifier les préoccupations, les problématiques des
acteurs économiques et institutionnels, mais aussi les solutions à imaginer et à mettre en œuvre ensemble.
Chacune de ces thématiques sera abordée en sous-groupes de travail opérationnels.
Ces thématiques seront présentées en détail le 13 mars, mais pour préparer au mieux les échanges, nous vous
invitons à :
· Prendre connaissance des thématiques. Pour assurer une meilleure compréhension du périmètre de chaque
thématique, elles ont été déclinées en questions.
· Donner votre avis : ces 4 thématiques correspondent-elles à vos préoccupations au sujet des JOP ? Est-ce que
vous souhaitez voir aborder d’autres sujets ? Quelles sont les solutions, les questions ou les préoccupations que
vous identifiez dans ces thématiques ?
Vous avez la possibilité de répondre : dans un questionnaire en ligne (lien ici) et Interlud sera présent à la table
ronde consacrée aux JOP lors de notre journée professionnelle annuelle du 19 avril, inscription ici
1-2) Atelier jeux olympiques et paralympiques 2024 en présence de Clément Beaune mercredi 15 mars 2023
Nous avons participé cette semaine à l'atelier organisé par Clara Chassaniol, la députée suppléante du Ministre
Beaune sur la loi relative aux jeux olympiques et paralympiques 2024 et en présence de Clément Beaune avec qui
nous avons à nouveau pu échanger au Bota, rue de Lyon, dans le 12ème arrondissement.
Afin de préparer l’événement qui sera le sujet de la table ronde de clôture de notre journée professionnelle du 19
avril à la Mairie de Paris, vous pourrez trouver sur ce lien le support de l’atelier ou encore ici et pour participer à
notre journée professionnelle du 19 avril à la mairie de Paris, inscriptions encore et toujours ici
1-3) Assemblée Nationale - Mission d’information sur les retombées des Jeux olympiques et paralympiques de
2024 sur le tissu économique et associatif local - Point d’étape
Les Jeux olympiques et paralympiques ne peuvent plus être réduits à un tableau de médailles. Nous en sommes
tous conscients, en particulier les organisateurs : l’époque a changé. Le corps social exige désormais des Jeux à la
fois sobres en dépenses, respectueux de l’environnement, exemplaires sur le plan social et bénéficiant au plus
grand nombre de manière pérenne. Cette exigence de sobriété et d’exemplarité a été exprimée dès l’origine par
la Ville de Paris, avec une ambition forte en termes d’héritage, matériel comme immatériel.
Ces Jeux doivent donc être utiles au pays et laisser un héritage durable : c’est là la condition de leur acceptabilité.
L’argent de la Nation, nous le rappelons, est engagé dans l’événement.
- La Solideo, établissement public et commercial chargé du financement et de la livraison des ouvrages
olympiques, bénéficie du concours de treize co-financeurs publics (l’État et douze collectivités territoriales),
représentant près d’1,7 milliard d’euros.
- Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) bénéficie pour sa part de financements
publics résiduels, fléchés vers les Jeux paralympiques : 80 millions d’euros en provenance de l’État, 10 millions
d’euros de la Ville de Paris, 10 millions d’euros de la région Île-de-France et 10 millions d’euros de la Métropole du
Grand Paris.
- Par ailleurs, la collectivité devra également supporter, outre le coût pour les finances publiques de diverses
dépenses fiscales liées aux Jeux, les dépenses de sécurité indispensables à la bonne tenue de l’événement, les
dépenses de transport à la charge de l’État, des collectivités territoriales et des opérateurs, ainsi que diverses
dépenses des collectivités territoriales accueillant des épreuves olympiques.
- L’impact global des Jeux sera établi ultérieurement par la Cour des comptes et il n’appartient pas aux
rapporteurs, à ce stade, d’en dresser une estimation.
- Enfin, dès janvier 2017, l’État s’est engagé auprès du Comité international olympique (CIO) à se porter garant
d’un éventuel déficit budgétaire du COJOP.
Il paraissait donc indispensable que le Parlement participe à l’organisation des Jeux et évalue leurs retombées
économiques et sociales pour les Français.
La Cour des comptes l’a rappelé dans son rapport de janvier dernier sur l’organisation des Jeux : l’héritage est une
« condition majeure de l’acceptabilité des Jeux ». Ce concept d’héritage est multidimensionnel et nous avons
choisi, pour la simplicité de l’exercice, d’organiser les travaux de la mission d’information en deux temps :
- l’évaluation de l’héritage matériel ou « tangible » : les aménagements urbains, les infrastructures et
équipements sportifs, l’impact des Jeux sur l’offre de transports, sur la structuration et le développement de
filières professionnelles telles que la sécurité privée, les retombées économiques liées à la commande publique
et le tourisme ;
- l’évaluation de l’héritage immatériel : il s’agit là essentiellement du développement de la pratique sportive et de
l’inclusion des personnes en situation de handicap.
La deuxième partie des travaux commencera en mars et les rapporteurs chercheront à dresser un premier bilan
des nouveaux programmes mis en place dans la perspective des Jeux afin de développer la pratique sportive. Les
programmes sont nombreux et ont parfois tendance à s’enchevêtrer : « Terres de Jeux », « Génération 2024 », le
dispositif « Une école, un club », la « semaine olympique », les 30 minutes d’activité physique quotidienne…
Les rapporteurs dresseront un premier bilan de ces dispositifs en rencontrant les acteurs de l’Éducation nationale,
du sport scolaire, du monde sportif sur l’ensemble du territoire. Bilan d’étape
2) Aides aux carburants aux transporteurs routiers
L’OTRE a relancé à la mi-février notre demande à l’identique mais sans grand effet comme nous pouvions le
craindre. Nous avons donc convenu avec les autres OP de poursuivre nos demandes dans le respect de la
stratégie mise en œuvre, en relançant le cabinet de la première Ministre avec une demande modifiée :
« Une nouvelle proposition de calibrage de cette aide conjoncturelle, ciblée sur les véhicules diesel de norme
Euro VI, ainsi que sur les motorisations biocarburant, gaz et électrique. Ce ciblage produira un signal positif pour
encourager les entreprises à accélérer le remplacement des véhicules les plus anciens. Il conduirait à un coût
inférieur à celui de la précédente édition. ». Vous trouverez au lien ci-joint la note mise à jour au 6 mars transmise
à Matignon. Je vous invite à en informer vos réseaux habituels (RG, préfecture, parlementaires et
particulièrement ceux nous ayant soutenu)
2-2) Aides à la Mobilité au transport routier : courrier à Monsieur le Député
Courrier « lettre ouverte » du 18 janvier 2023 à un député influent en matière de finances et qui nous propose en
retour un rendez-vous avec Bruno Lemaire
« Je reviens vers toi suite au projet de question écrite que je t’ai transmis la semaine dernière qui peut être transformé en
question ouverte (et c’est sans doute même souhaitable pour des raisons de délais de réponses.
C’est une démarche comme je t’ai dit que j’ai également entrepris avec quelques autres de tes collègues députés ciblés, dont
Clara Chassaniol, suppléante de notre ministre des Transports (et donc députée en titre).
Je te confirme que le sujet devient extrêmement « chaud » et préoccupant, (étant actuellement en réunion de nos instances),
à la veille de la mobilisation sur les retraites, alors que le Gazole commence à atteindre 2,04, voire 2,12 € (par endroit en IDF
quand on en trouve, ce qui commence à devenir compliqué suite au phénomène de surconsommation actuel sans pénurie de
nos citoyens).
Je te confirme donc comme nous nous en sommes entretenus qu’il me semble utile de se voir rapidement et « officiellement »
notre président Alexis Gibergues ou notre vice-président OTRE en charge des questions économiques, et d’aborder ces sujets
dans un cadre plus « formel » à l’Assemblée ou à ta permanence parlementaire.
Je te confirme par ailleurs, qu’à défaut d’aide directe et immédiate aux transporteurs routiers, il existe bien toujours une autre
poudrière sur laquelle nous avions rencontré officiellement il y quelques années ton prédécesseur à la commission des
finances, Laurent Saint Martin, que représente « la taxe à l’essieu » où je te confirme que même si elle a été revue à la baisse,
cette taxe qui coûte désormais vraiment plus que ce qu’elle ne rapporte existe bien toujours et est à déclarer (alors que la
Cour des Compte l’avait pointé elle-même comme « taxe inutile ».
En tant que spécialiste des finances, tu peux la retrouver sur https://www.impots.gouv.fr/taxe-annuelle-lessieu-foire-auxquestions sachant qu’a minima, une aide directe, de 300 à 1300 € par véhicule en fonction du tonnage, comme celle qui avait
été accordée au printemps 2022 est néanmoins la plus simple, la plus rapide et la plus immédiate, dès lors que tout le travail
de saisie et de croisement des données sur l’ASP a déjà été réalisé, et seule de nature à réduire le désarroi et la colère des
transporteurs…
C’est sans doute le message que j’aurais passé à Olivier Véran lundi si j’avais été là lors de sa visite au centre des impôts
quand il est venu expliquer les 100 € d’aide carburant à 10 Millions de personnes, mais en oubliant les professionnels… (*) »
(*) et dont entre parenthèse à peine la moitié ont demandé les aides, et ce malgré le report de fin février à fin
mars pour la demander. Il aurait été plus utile de les donner plutôt aux professionnels ! on arrive bien à
débloquer 100 Milliards pour la SNCF (voire notre précédent édito alors pourquoi pas 300 Millions pour le
TRM ?). Sinon à très bientôt, bonne réunion publique sur les retraites ce soir.
3) Le futur schéma d'urbanisme du Grand Paris ne passionne pas les foules
L'enquête publique sur le futur schéma de cohérence territoriale (Scot) du Grand Paris, un document de
planification stratégique du territoire, achevé samedi 5 novembre dernier et peu d'habitants (et encore moins
d’entreprises et encore moins de transport) se sont penchés dessus.
Méga-intercommunalité qui regroupe Paris et 130 villes de la proche couronne, la Métropole du Grand Paris a
planché quatre ans pour voter ce document de planification urbaine. Les défis : "la construction d’une métropole
résiliente face aux aléas climatiques, aux risques naturels, technologiques et sanitaires", et "accueillante pour
tous, qui réduit les déséquilibres et les inégalités territoriales."
Dans la pile des documents d'urbanisme à respecter dans l'aménagement et la construction des villes, ce Scot se
situe entre le Schéma directeur régional d'Ile-de-France (Sdrif) qui s'impose à lui, et les plans locaux d'urbanisme
communaux et intercommunaux (PLU et PLUI) aux quels il s'impose.
Il est composé de trois documents dont le DOO (Document d'orientation et d'objectifs) qui comprend 136
préconisations. Voir le DOO
En parallèle, les 12 établissements publics territoriaux (EPT), intercommunalités qui composent la Métropole
du Grand Paris, travaillent sur leur PLUI pour créer une maille intercommunale plus fine.
Voté au printemps 2022, le Scot fait l'objet d'une enquête publique démarrée début octobre et qui s'achève ce 5
novembre à midi. Alors que la métropole compte 7 millions d'habitants, peu ont jusqu'à présent donné leur avis.
Sur le registre numérique, moins de 150 avis étaient déposés à la veille de la clôture de l'enquête. Et sur les
registres papiers déposés en mairie, la plupart sont restés vides.
En ligne, près des deux-tiers des contributions sont issues d'habitants des Hauts-de-Seine, principalement de
Bourg-la-Reine pour réclamer le prolongement du métro 4. Dans le Val-de-Marne, deuxième département le plus
représenté avec près de 20% des contributions, plusieurs personnes ont plaidé pour amplifier les ambitions
environnementales, dans le sillon du rapport de l'Autorité environnementale (Voir les remarques de l’Ae et les
réponses de la MGP), mais aussi parfois réclamer le maintien de la place de la voiture, ou au contraire
l'accélération de pistes cyclables.
Certains en ont également profité pour porter des demandes plus locales comme la création d'un nouveau pont
entre Alfortville et Vitry-sur-Seine, ou la restauration de la zone C du plan d'exposition au bruit pour limiter les
constructions à proximité de l'aéroport d'Orly. Un habitant de Villecresnes a par ailleurs signalé une incohérence
entre le fléchage terre agricole du Scot et les reconversions de bâtis en logements prévus dans le cadre du PLU et
à lire et en savoir plus sur 94 citoyens.
Nous ajouterions même que c’est dommage que si peu de citoyens (et encore moins d’entreprises et encore
moins de transport) ne prennent du temps pour se pencher sur ces schémas à horizon 2030, 2040 voire 2050,
faute de temps, d’intérêt ou de moyens humains, plus intéressés par les problèmes de fin de mois que de fin
du monde.
C’est compréhensible, et on voit bien que les Jeux Olympiques (qui sont désormais dans 500 jours commencent à
susciter de l’intérêt, au point d’en faire le sujet de clôture de la table ronde de votre journée professionnelle du
19 avril à la Mairie de Paris (inscription ici)
Merci en cela encore à Sabiha LADJAL, votre administratrice OTRE de donner un peu de temps à la profession
pour ces réunions à la Métropole du Grand Paris et y représenter la profession sur la Logistique des JOP qui
aura forcément des répercussions sur l’après JO (fermetures de voies, covoiturage, etc… rappelez-vous
seulement de la fermeture des voies sur berges de Paris…)
Si vous aussi, vous être prêts à donner un peu de temps à votre profession pour la représenter dans ces
instances nombreuses et multiples, n’hésitez pas à vous manifester, nous ne serons jamais trop nombreux et
rappelez-vous que si vous vous demander ce que votre profession peut faire pour vous, demandez-vous aussi
ce que vous pouvez faire pour elle, et que si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
4) Terra Nova - Les métamorphoses de la logistique territoriale
La livraison de marchandises suscite de nombreuses inquiétudes : encombrements urbains et pollution dus aux
véhicules utilitaires, emprise au sol des entrepôts, conditions de travail dégradées des livreurs… Comment mieux
connaître ce secteur, développer des alternatives et faire évoluer les comportements ?
Sommaire 1. Changer les véhicules utilitaires 2. Des avancées sur le Fret ferroviaire 3. Accroitre l’accès aux
données 4. Décarboner le transport de fret 5. Plateformes numériques de livraison : lutter contre la précarité et
les accidents de la route 6. Immobilier logistique périurbain : réduire l’empreinte foncière et promouvoir
l’innovation architecturale. Et voir le Rapport complet
5) Etude ADEME : adaptation des entreprises au changement climatique
Les impacts du changement climatique (sécheresses, canicules, inondations, incendies, etc.) s’intensifieront dans
les années à venir, engendrant un environnement de développement instable pour les territoires et les
entreprises.
L'objectif est de comprendre les besoins et les freins des entreprises pour s'engager dans une démarche
d'adaptation efficace et être plus résilientes face à l'augmentation des aléas climatiques. Les résultats de
l'enquête permettront d'améliorer l'accompagnement des entreprises et filières : votre réponse est donc
précieuse. L'enquête est anonyme et ouverte jusqu'au 31 mars 2023. Nous vous remercions de relayer largement
à vos réseaux.
C’est pourquoi, parallèlement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (bilan carbone, décarbonation
des consommations énergétiques, plan d'actions bas carbone, etc.), chaque acteur doit également s'adapter pour
limiter les effets du changement climatique sur ses activités et ses salariés.
A titre d’exemples, cette adaptation peut passer par :
• Adapter ses approvisionnements et sa logistique : faire face aux pénuries et hausse des coûts des matières
premières (ex. réduction des rendements agricoles due aux sécheresses), adapter sa logistique face aux fortes
précipitations, etc.
• Adapter ses bâtiments, infrastructures et ses opérations pour éviter les pertes ou détériorations : dégradation
d’infrastructures liée aux inondations, hausse des coûts d’entretien et primes d’assurance associées, risque
d’interruption de la production liée au manque d’eau, hausse des coûts de climatisation, etc.
• Repenser sa gestion des ressources humaines : baisse de productivité des travailleurs en cas de fortes chaleurs,
etc.
• Revoir son offre face aux modifications du marché : changement de la demande (ex. baisse de fréquentation
touristique hivernale due au défaut d’enneigement)
Dans ce contexte, l’ADEME mène une étude et a missionné Sia Partners afin :
• De connaître les besoins et les freins des entreprises du territoire français pour s’engager dans une démarche
active d’adaptation aux risques engendrés par le changement climatique
• D’identifier les dispositifs et acteurs relais qui pourraient les accompagner dans cette démarche
Le but de l’enquête est d’adapter le mieux possible l’accompagnement des entreprises et filières aux besoins et
attentes exprimées : votre réponse est donc précieuse.
Le questionnaire est à compléter au titre de l’entreprise.
Les réponses sont anonymes, votre adresse mail n’est donc pas collectée mais vous avez cependant la possibilité
de nous laisser votre contact si vous souhaitez connaître les conclusions de cette étude.
Durée du questionnaire : 5 à 15 minutes maximum, répondre ici
6) Indices CNR TRV scolaire
Le Comité national routier publie des indices qui permettent de suivre l’évolution des coûts d’exploitation des
autocars utilisés en transport scolaire.
A l’occasion de la publication mensuelle de ces indices, le CNR diffuse désormais une fiche PDF donnant
synthétiquement les faits et explications utiles à la compréhension des évolutions de chacun des postes. Cette
fiche accompagnera la publication des indices TRV scolaire chaque début de mois.
Le document a été publié au lien ci-après sur le site du CNR
6-2) CNR : enquête transport scolaire 2023
Depuis le 31 mars 2021, le Comité National Routier (CNR) est compétent sur le champ du transport routier de
voyageurs (TRV). Chaque année, il réalise une « enquête statistique annuelle sur les conditions et coûts
d’exploitation du transport scolaire par autocar ». Ses résultats lui permettent de produire les indices de suivi des
coûts de revient auxquels les entreprises et les Autorités Organisatrices de la Mobilité peuvent ainsi se référer .
Pour pouvoir mettre à jour ces indices de façon objective et fiable, l’enquête doit être renouvelée tous les ans.
L’enquête 2023 est programmée d’avril à octobre.
La participation à l’enquête consiste à recevoir sur votre site un enquêteur du CNR. Celui-ci collecte les données
permettant d’établir un coût de revient, au cours d’un entretien d’une durée de 1h environ, une fois par an. Les
données collectées (kilométrage, consommation, coûts des conducteurs, etc.) restent confidentielles. Tout ce qui
est diffusé, ce sont des indices.
L’entreprise reçoit en retour gracieusement un rapport individuel et confidentiel comprenant le calcul de son coût
de revient pour le transport scolaire par autocar.
La production des référentiels utiles et nécessaires à la profession dépend de la collecte des données. La
réalisation d’une telle enquête nécessite l’implication des entreprises, de toutes tailles et de toutes régions.
Si votre entreprise est intéressée pour faire partie du panel de l’enquête, n’hésitez pas à le faire savoir en
contactant directement le CNR : Séverine LONGUEPEE s-longuepee@cnr.fr 01 53 59 12 81 ou 07 68 51 05 78
7) Accord NAO TRV -extension Avenant 89
Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le ministre de la transition écologique et de la cohésion
des territoires, ont modifiant, par arrêté du 10 février 2023, publié le 3 mars 2023 comme suit :
– Le 6e visa de l’arrêté du 24 janvier 2023 est supprimé.
– A l’article 1er de l’arrêté du 24 janvier 2023, les mots : « – l’avenant n° 88 du 10 novembre 2022 sur les barèmes
des rémunérations conventionnelles à l’annexe 4 (dispositions particulières aux ingénieurs et cadres – entreprises
de transport routier de voyageurs) de la convention collective susvisée. » sont supprimés.
Conclus dans le cadre de la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du
transport du 21 décembre 1950 (IDCC 16).
Les dispositions des avenants sont désormais applicables à tous les employeurs et tous les salariés compris dans
le champ d’application de ladite convention collective nationale et téléchargeables ici
8) Colloque du 31 janvier 2023 - La route, grand impensé de la transition ?
A la suite du colloque du 31 janvier dernier La route, grand impensé de la transition ? organisé par L’Hémicycle, La
Fabrique Écologique, VINCI Autoroutes et Mobilettre, j’ai le plaisir de vous faire parvenir une synthèse des
principaux débats auxquels l’OTRE IDF a participé.
Pour espérer atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, la France doit s’atteler à la décarbonation des
transports, responsables de 30 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Concrètement, les
émissions liées au secteur des transports proviennent majoritairement des usages des infrastructures routières.
La route accueille dans notre pays 83 % des transports de personnes et 88 % des flux de marchandises. Il n'est
donc pas possible de décarboner les transports sans décarboner la route !
Pourtant, les investissements publics ont donné ces dernières années la priorité aux infrastructures ferroviaires
sans véritable stratégie d’ensemble pour encourager l’intermodalité.
En dépit des investissements massifs dans le fer, les parts modales sont stables depuis 20 ans. Aujourd’hui, 75 %
des Français utilisent leur voiture pour se rendre à leur travail, pour des trajets majoritairement compris entre 10
et 80 km, totalisant 57 % des émissions de CO2 de l’automobile. Aucune alternative efficace à la route ne leur est
proposée à ce jour. Dès lors, nous disposons de 2 leviers pour agir :
investir pour développer la mobilité électrique routière, à condition de proposer un réseau d’infrastructures
publiques de recharge suffisamment dense pour sécuriser les trajets interurbains.
favoriser un meilleur partage de la route, notamment pour les déplacements courts du quotidien, en
encourageant le développement du co-voiturage et du transport collectif sur autoroute, via par exemple la
création de parcs multimodaux aux abords des autoroutes ou de voies dédiées.
Seule une démarche multimodale globale et intégrée permettra à la France de relever le défi de la décarbonation
et d’apporter une réponse aux besoins de déplacement à la hauteur des enjeux du climat.
La synthèse des échanges du colloque du 30 janvier que j’ai le plaisir de vous adresser montre que ce constat est
très largement partagé. Vous pouvez retrouver en ligne les vidéos des tables-rondes du colloque ainsi que
les témoignages et interviews des intervenants.
9) Deux extensions d’accords conventionnels au JO du 03/03/23 : Protocole FDD Marchandises
Par arrêté du 10 février 2023, publié le 3 mars 2023, sont étendues les dispositions de l’avenant n° 75 du 10
novembre 2022 au protocole relatif aux frais de déplacement des ouvriers, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires du transport du 21 décembre 1950 (IDCC
16). A retrouver ici sur Legifrance
10) Crédit d’impôt rénovation énergétique des locaux des entreprises : quel plafond ?
Les PME qui réalisent certains travaux de rénovation énergétique dans leurs locaux en 2023 et/ou en 2024
peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’un crédit d’impôt dans la limite d’un certain plafond. Les PME
(moins de 250 salariés, chiffre d’affaires < 50 M€ ou total du bilan < 43 M€) qui ont réalisé certains travaux de
rénovation énergétique (isolation thermique, pompe à chaleur, ventilation mécanique, etc.) dans leurs locaux,
entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021, ont pu bénéficier d’un crédit d’impôt. Bonne nouvelle : cet
avantage fiscal, qui n’avait pas été reconduit ensuite, a été rétabli par la dernière loi de finances pour les
dépenses engagées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024.
Précision : les bâtiments dans lesquels sont réalisés les travaux doivent être achevés depuis plus de 2 ans, dédiés
à un usage tertiaire et affectés à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, libérale ou agricole.
Ce crédit d’impôt s’élève à 30 % du prix de revient hors taxes des dépenses éligibles, déduction faite des aides
publiques et des aides perçues au titre des certificats d’économie d’énergie. Son montant ne peut toutefois
excéder 25 000 €. À ce titre, l’administration fiscale a confirmé que ce plafond de 25 000 € est global et concerne
les deux périodes d’application du dispositif (2020-2021 et 2023-2024). Autrement dit, le rétablissement du crédit
d’impôt pour les dépenses engagées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 ne peut pas profiter aux
entreprises qui en ont déjà bénéficié pour des dépenses engagées entre le 1er octobre 2020 et le
31 décembre 2021 et qui ont, à cette occasion, atteint le plafond.
À noter : les dépenses de rénovation énergétique engagées en 2022 ne peuvent pas ouvrir droit à l’avantage
fiscal, le dispositif n’étant pas applicable pendant cette période.
Illustration
En 2021, une entreprise a engagé des dépenses de rénovation énergétique pour un montant de 50 000 €. Elle a
bénéficié du crédit d’impôt pour un montant de : 50 000 x 30 % = 15 000 €.
En 2023, cette entreprise engage de nouvelles dépenses éligibles pour un montant de 80 000 €, soit un crédit
d’impôt théoriquement égal à : 80 000 x 30 % = 24 000 €.
Cependant, le montant total des deux crédits d’impôt s’élevant à 39 000 € (15 000 + 24 000), il excède le plafond
de 25 000 €. En pratique, l’entreprise peut donc bénéficier, au titre de 2023, d’un crédit d’impôt limité à :
25 000 € (plafond) – 15 000 € (crédit d’impôt 2021) = 10 000 €.
11) CDD de remplacement : quelles mentions obligatoires ?
Le contrat à durée déterminée conclu pour remplacer un salarié absent doit indiquer son nom et sa qualification,
sous peine de se voir requalifier en contrat à durée indéterminée par les tribunaux.
Un contrat à durée déterminée (CDD) doit être conclu par écrit et contenir certaines mentions obligatoires, au
risque d’être requalifié par les tribunaux en contrat à durée indéterminée (CDI). À ce titre, un CDD destiné à
remplacer un salarié absent doit indiquer le nom et la qualification professionnelle de ce salarié.
Ainsi, dans une affaire récente, un salarié avait été engagé en CDD pour remplacer un salarié en congés payés.
Le CDD mentionnait qu’il était recruté en qualité de « conducteur routier coefficient 138 M groupe 6
qualification : ouvrier » ainsi que le nom du salarié absent. Constatant que la qualification du salarié qu’il
remplaçait n’était pas indiquée, le salarié en CDD avait saisi la justice afin d’obtenir la requalification de son
contrat en un CDI.
La Cour de cassation a fait droit à sa demande. En effet, le Code du travail exige que le CDD de remplacement
précise, à la fois, le nom et la qualification professionnelle du salarié remplacé. L’absence de l’une ou l’autre de
ces mentions entraîne donc la requalification du CDD en CDI.
Précision : pour la Cour de cassation, la qualification professionnelle du salarié remplacé ne peut pas être déduite
de celle du salarié recruté en CDD. Cassation sociale, 8 février 2023, n° 21-14444
12) Comment demander l’effacement anticipé des condamnations au casier judiciaire ?
Vous avez besoin d’un casier judiciaire vierge sans attendre l’effacement automatique ? Rassurez-vous, il existe
des procédures permettant d’apurer les bulletins n°2 et n°3 de votre casier judiciaire. Explications.
13) Retard de paiement et projet de révision de la directive européenne
La commission européenne tient actuellement deux consultations sur la proposition de directive visant à réviser
les règles relatives aux retards de paiement (orientée vers les relations d’affaires entre entreprises).
La CPME a préparé un projet de note de position (à retrouver au lien ci-après)
Les points portés par la CPME sont les suivants :
Le maintien des délais de paiements actuellement autorisés par la loi française, notamment ceux issus d’accords
sectoriels ;
Le soutien à la transition numérique dans le domaine de la facturation et la nécessité d’accompagner les
entreprises -PME dans ce processus ;
Face à l’inefficacité des sanctions actuelles, la CPME préconise des solutions alternatives et incite les entreprises à
s’orienter vers la médiation
Renverser la charge de la preuve
Publier les comportements de paiement des autorités publiques
14) Liste des routes à grande circulation : actualisation du décret n° 2009-615 du 3 juin 2009 modifié fixant la
liste des routes à grande circulation.
Un décret n° 2023-174 du 8 mars 2023 modifiant le décret n° 2009-615 du 3 juin 2009 a été publié fixant la liste
des routes à grande circulation
Publics concernés : conseils départementaux des Côtes-d'Armor, du Gers, d'Ille-et-Vilaine, de la Sarthe,
Collectivité européenne d'Alsace, Eurométropole de Strasbourg, usagers des RD 137, RD 222, RD 924, RD 931, des
routes de l'Eurométropole de Strasbourg et de la Collectivité européenne d'Alsace, des RD 1, RD 74, RD 74 bis, RD
303 et RD 357.
Notice : les routes à grande circulation sont les routes qui permettent d'assurer la continuité des itinéraires
principaux et, notamment, le délestage du trafic, la circulation des transports exceptionnels, des convois et des
transports militaires et la desserte économique du territoire, et justifient, à ce titre, des règles particulières en
matière de police de la circulation.
15) Semaine nationale des métiers du transport et de la logistique
La semaine nationale des Métiers du Transport et de la Logistique s’est déroulée du 5 au 9 décembre 2022, vous
en trouverez ici le bilan 2022.
C’est une très belle réussite collective avec 1200 évènements proposés sur une semaine.
Nous nous sommes mobilisés pour réduire les tensions de recrutement en agissant simultanément sur
l’orientation des jeunes et adultes, la promotion des métiers du Transport et de la Logistique, l’attractivité de ces
métiers, la qualité de vie au travail et les conditions d’emploi.
La prochaine semaine nationale des métiers du transport et de la logistique se tiendra du 5 juin au 9 juin. Une
première réunion du COPIL Partenaires s’est tenu le 3 mars dernier.
Virginie SECLET, référente nationale de la filière Transport & Logistique pour Pôle emploi, reste notre
interlocutrice (virginie.seclet@pole-emploi.fr – 06 14 17 48 30) sur l’organisation de cet événement. Pour votre
information, vous trouverez au lien ci-joint le powerpoint de pôle emploi et celui de l’UTP présentés en réunion
16) Climat Libé Tour : deuxième étape à Paris, à l’Académie du Climat
Adapter – Planifier : comment les villes se préparent-elles aux conséquences du dérèglement climatique ? Nous
avons été invités à deux jours de débats et d’échange la semaine dernière à l’Académie du Climat, et notamment
par notre partenaire le Crédit Coopératif.
La ville, qu’elle soit adorée ou détestée, sera une réalité pour 70% de la population en 2050. Un chiffre qui rend
compte de la densité de population à venir et qui donc questionne le cadre de vie qui lui sera proposée. Parce
qu’en 2050, les effets du dérèglement climatique seront quotidiens : les températures atteindront les 50°C, les
inondations et les vents violents seront bien plus réguliers. Alors, au-delà de la population, ce seront les
structures qui incarnent cette ville qui seront scrutées : le goudron, l’isolation des logements, l’organisation des
transports.
L’adaptation devient alors le maître mot du présent. Quelles décisions sont prises aujourd’hui, en 2023, pour que
les changements et les conséquences de ces changements pour des villes respirables puissent se faire ressentir au
plus vite ? Comment permettre un mode de vie vivable pour toutes et tous ? Aujourd’hui et demain, quels
combats communs ?
Libération porte les voix du climat à travers la France. Cette deuxième étape, organisée en partenariat avec
l’Académie du Climat, à Paris, organise deux jours de débats, de tables rondes, d’animations, d’ateliers, de
concerts, autour des enjeux de la ville, des villes, face aux défis climatiques.
Nous avons pu entendre pendant 2 jours, Dominique Méda, philosophe et sociologue, Jean-François Julliard,
directeur général de Greenpeace, Pierre Charbonnier, philosophe, Anne Hidalgo, Maire de Paris, François
Gemenne, politologue, Dan Lert, adjoint à la Maire de Paris en charge de la transition écologique, du plan climat,
de l’eau et de l’énergie, Ophélie Damblé, agricultrice urbaine et co-autrice de BDs sur la Green Guérilla… Toute la
programmation sur le site de l’académie du Climat et donc ici avec le détail sur celui de Libération, avec une
fresque du Climat comme vous en a aussi proposé une cette semaine la CPME Ile-de-France et que nous avons
relayé, et sans doute comme nous vous en proposerons également une… un jour…
Mais aussi un certain nombre de thématiques que vous pourrez retrouver à deux pas de là, de l’autre côté de la
place Berruyer, lors de notre journée professionnelle du 19 avril à la mairie de Paris, inscriptions pour rappel ici
17) Plan d’avenir pour les transports sur la base du rapport du COR : « Bâtir avec les collectivités une offre
complète de réseaux de transport pour les Français, de nature à favoriser le report modal »
Après avoir échangé avec des acteurs du secteur des transports réunis à l’Hôtel de Matignon, la Première ministre
s’est vu remettre le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI), présentant plusieurs scénarios pour
améliorer l’offre de transports. A l’occasion d’un discours, la Première ministre a notamment annoncé un
investissement de 100 milliards d’euros à horizon 2040 dans le ferroviaire.
La Première ministre, en charge de la planification écologique, a présenté une double ambition pour les
transports :
- d’une part, réussir la décarbonation de ce secteur, parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre et,
- d’autre part, développer les transports du quotidien pour résorber les fractures territoriales et améliorer la vie
de nos concitoyens.
Le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures présente plusieurs scénarios. La Première ministre a
décidé que les discussions avec les collectivités seraient menées sur la base du scénario « planification écologique
». Ce choix confirme la volonté du Gouvernement d’organiser concrètement, avec les territoires, la lutte contre le
réchauffement climatique.
La Première ministre a rappelé, en cohérence avec ce scénario, son choix d’investir massivement dans le
ferroviaire, notamment dans le développement et la modernisation de notre réseau ferré national, sans oublier la
desserte des espaces ruraux. Au-delà du train, cela implique de bâtir avec les collectivités une offre complète de
réseaux de transport pour les Français, de nature à favoriser le report modal.
L’Etat s’engagera, aux côtés de la SNCF, des collectivités territoriales et de l’Union européenne, pour réussir une «
nouvelle donne ferroviaire », de l’ordre de 100 milliards d’euros d’ici 2040. Ces nouveaux investissements
permettront de mettre un terme au vieillissement du réseau, de le moderniser et de le développer, en
investissant en particulier dans les RER métropolitains, comme l’a annoncé le Président de la République.
La Première ministre a aussi annoncé que les compétences de la Société du Grand Paris allaient être mises au
service des collectivités locales, aux côtés de SNCF, pour appuyer la maîtrise d’ouvrage de ces nouveaux RER
métropolitains.
S’agissant du réseau routier national, la Première ministre a insisté dans son discours sur la nécessité de renforcer
les investissements pour garantir son bon état et pour le moderniser, tout en réinterrogeant certains projets
d’extension, comme y invite le Conseil d’orientation des infrastructures.
La Première ministre a également rappelé qu’elle souhaite favoriser les alternatives à la voiture thermique
individuelle, notamment en rendant les véhicules propres plus accessibles. C’est le sens des primes à la
conversion qui ont été prolongées ou du bonus écologique qui a été augmenté.
La Première ministre a confirmé que le Gouvernement travaillait à la mise en œuvre d’un dispositif de location
longue durée de voitures électriques à moins de 100€ par mois Voir le Discours
18) Les offres en matière de mobilité partagée sont aujourd’hui nombreuses et diverses.
Elles peuvent provenir d’une modification du régime réglementaire de services existants (développement des
véhicules de tourisme avec chauffeurs, les VTC), de la transformation de services existants (autopartage et vélos
en libre-service - VLS - dérivés de services de location), de l’hybridation de services (le covoiturage sous forme de
ligne émane des plateformes de covoiturage et des offres TC).
Elles ont aussi en commun de bouleverser la planification de la mobilité par les acteurs historiques (AOM…) : ce
sont les usagers qui "exploitent" les services en en déterminant l’offre (quantité ou répartition) indépendamment
des découpages administratifs et des zones de compétences des divers acteurs publics de terrain.
Cependant, ces offres ne sont pas toujours suffisamment connues. Leur domaine de pertinence, leurs impacts et
leur adéquation avec les objectifs de politiques publiques restent à approfondir. Leur capacité à
intégrer/compléter des réseaux de transport publics hiérarchisés est également enjeu, du fait d’un niveau de
service (fréquence, assurance du déplacement sur une courte plage horaire, vitesse…) qui varie fortement suivant
les territoires et les moments de la journée. Les années 2010, notamment dans leur deuxième moitié, ont vu de
nombreux travaux commencer à défricher ces terrains d’analyse.
Au sommaire
- complexification des jeux d’acteurs au niveau des opérateurs de transport
- le numérique symbole d’une phase d’accélération
- un arsenal réglementaire et législatif qui s'est étoffé concernant les mobilités partagées
Et voir la Note complète
19) Sénat - Rénovation des ponts et ouvrages publics - Il n’existe pas d’enveloppe spécifique consacrée au
financement des travaux
Extrait de réponse orale : "…Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a consacré une enveloppe
de 40 millions d’euros au recensement et à l’évaluation des ouvrages d’art des 11 540 communes bénéficiaires.
Ce programme vise, d’une part, à disposer d’une vision nationale du patrimoine des collectivités via le
développement d’un système d’information permettant de cartographier précisément l’ensemble des ouvrages
d’art, d’autre part, à doter les communes d’un outil adapté pour entretenir et gérer leur patrimoine via
l’élaboration et la remise aux communes d’une sorte de carnet de santé des ouvrages.
Il n’existe pas d’enveloppe consacrée au financement des travaux, qui relèvent en premier lieu de la compétence
des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Peuvent toutefois être mobilisées les dotations de soutien à l’investissement local, conformément à l’instruction
du 7 janvier 2022, qui prévoit l’utilisation de ces fonds pour la sécurisation des ouvrages d’art relevant de la
compétence des communes et des EPCI à fiscalité propre, notamment les plus petits d’entre eux, en cohérence
avec l’initiative mise en œuvre par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité
et l’aménagement (Cerema) dans le cadre de l’offre d’ingénierie France Relance.
En complément, dans le cadre du plan de relance de la Caisse des dépôts et consignations, la Banque des
territoires a mis en place un dispositif destiné à accompagner les collectivités dans la prise de décision, le
financement et la réalisation de leurs travaux.
Ainsi, deux types de financements sont proposés :
- d’une part, le Mobi Prêt, destiné aux investissements dans le secteur de la mobilité et doté d’une enveloppe de
2 milliards d’euros, voit ses conditions d’éligibilité étendues à la rénovation des ouvrages d’art ;
- d’autre part, l’intervention en fonds propres dans des sociétés de projet associant une ou plusieurs collectivités
a vocation à accélérer la mise en rénovation à l’échelle d’un territoire tout en garantissant au mieux les coûts et
les temps de mise en œuvre.
Par ailleurs, le programme national Ponts se décline en deux grandes phases : une première phase de
recensement des communes volontaires - 11 540 communes - et une seconde phase d’évaluation des ouvrages
les plus sensibles - 5 649 communes sont concernées, dans 76 départements, selon les chiffres arrêtés à l’été
2022. La fin de l’exercice 2021 s’est caractérisée par la finalisation du recensement et de la reconnaissance des
ouvrages sur le terrain. Quant à la mise en œuvre de la seconde phase, elle est en cours.
À la fin du mois de juin 2022, la moitié des communes bénéficiaires ont obtenu une visite, ce qui représente 25
000 ouvrages. Un panel d’ouvrages parmi les plus sensibles à l’échelle nationale bénéficiera de la phase
d’évaluation approfondie ; à l’issue de ce travail, un bilan sera effectué. Le Gouvernement restera bien sûr attentif
aux difficultés que pourront rencontrer certaines communes. Sénat - Question orale - 2022-10-06
20) Public Sénat - Zones à faibles émissions : Christophe Béchu annonce de nouvelles aides pour déminer « un
sujet hautement inflammable »
Synthèse - Un système automatisé de verbalisation - Accompagnement ou « changement de braquet » ?
- 45 zones de faibles émissions d’ici 2025 - Un dispositif qui cible indirectement les plus modestes
- « Changer de véhicule est financièrement inaccessible pour de nombreux ménages » Synthèse complète
20-1) ZFE : les territoires urbains s’engagent, l’Etat annonce qu’il va faire de même. France Urbaine >>
Communiqué complet
20-2) Ministère - Qualité de l'air : le ministre de la Transition écologique a annoncé une série de mesures
destinées à améliorer l’accompagnement du déploiement des ZFE
L’amélioration de la qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique et les lois d’orientation des mobilités
(2019) et climat et résilience (2021) ont fixé un cadre pour l’instauration, par les collectivités concernées, de
Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans 43 agglomérations d’ici 2025. 11 d’entre elles ont déjà mise en
place un tel dispositif.
Le 1er comité ministériel sur les ZFE-m a ainsi permis de faire émerger de nouvelles mesures afin d’accompagner
au mieux les collectivités et les ménages.
Le Gouvernement prévoit en effet d’accompagner les collectivités dans le déploiement des ZFE-m
En parallèle, l’Etat continue d’aider et d’encourager les ménages à accélérer le verdissement de leur véhicule
Pour aller plus loin, et réduire la pollution atmosphérique dans les ports, Le Gouvernement ouvre également une
discussion avec les collectivités volontaires afin de réduire les émissions de polluants atmosphérique associées
aux zones portuaires. A voir sur le site du Ministère de l’Ecologie
21) Job dating le matin de la journée professionnelle Otre Ile-de-France du 19 avril 2023
L’OTRE Ile-de-France organise en amont de sa journée professionnelle du 19 avril après midi à la Mairie de Paris,
une opération de JobDating dans les mêmes locaux de la Mairie avec 500 jeunes (et moins jeunes) attendus et
qui recherchent un emploi dans les transports, ou qui sont en école de formation transport, avec le concours de
nos partenaires Promotrans et AFT, eux même appuyés par les Missions locales et pôle emploi, l’OPCO Mobilité et
Transition Pro. Si vous avez des postes à pourvoir et comptez venir pour les présenter et recruter, dites-le en vous
inscrivant ici, opération et stand totalement gratuit pour les adhérents, mais inscription obligatoire ici.
22) En bref, ou vu dans la presse
«Il bosse mais on ne le voit jamais» : trop de télétravail risque-t-il de nuire à votre carrière ?
Certains salariés, qui travaillent à distance, le sentent ou le redoutent : leur manager s'impatiente. Un jour ou
l'autre, cela risque de se retourner contre eux. LE FIGARO
Paris a-t-elle perdu 120.000 habitants en dix ans grâce à la «dédensification» ?
Confrontée aux chiffres de la baisse du nombre d'habitants de la capitale, Anne Hidalgo s'est réjouie de cette
«dédensification» de la ville. LE FIGARO
Le versement des primes Macron a bondi de + 50% en 2022, selon Gabriel Attal
La prime de « partage de la valeur », nouveau nom de la prime Macron, a trouvé son public. À l'occasion d'un
déplacement dans le Gers, Gabriel Attal a fait savoir que son montant total avait grimpé de moitié en 2022. Selon
le décompte du ministère des Comptes Publics, 58% du montant a été versé par les TPE et les PME. LA TRIBUNE
Pourquoi le gouvernement mise sur une baisse de l'inflation en 2023
Le ministre de l'Économie l'a répété : l'inflation doit refluer en 2023 après près de deux ans de hausse durant la
crise du Covid-19. Dans un contexte international incertain, sur quels éléments le gouvernement et l'Insee
basent-ils leur prédiction ? LA TRIBUNE
Interdiction des véhicules polluants dans le Grand Paris : les automobilistes n’y comprennent plus rien
À moins d’un an de leur interdiction théorique dans la métropole du Grand Paris, les diesels continuent de se
vendre. De quoi interroger sur la crédibilité de la Zone à faibles émissions (ZFE) métropolitaine aux yeux de ses
habitants. Il s’agit pourtant d’une question de santé publique. A lire dans le Parisien
Les stratégies se multiplient pour reporter l’ouverture à la concurrence des bus en Île-de-France
Tandis qu’au conseil régional d’Île-de-France, une mission d’information sur les coûts et les conséquences de la
mise en concurrence a été demandée le 27 février par l’opposition de gauche, à l’Assemblée, l’offensive pourrait
prendre la forme d’un amendement au projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques 2024. C’est
l’intention du député de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu, qui souhaite un report au-delà des élections régionales
de 2028. L’élu communiste est également corapporteur d’une mission sur l’impact économique et social des JO,
qui a récemment alerté sur les contraintes pesant sur les pouvoirs publics du fait de la concomitance des Jeux
avec l’ouverture à la concurrence des bus, prévue pour être effective début 2025. La recevabilité de
l’amendement doit encore être étudiée, car son objet n’entre pas dans le champ du projet de loi, qui sera
examiné à partir du 8 mars en commission des Lois. Mais le député prévoit, le cas échéant, de déposer une
proposition de loi spécifique dans le cadre de la niche parlementaire GDR/Nupes le 4 mai. Quelle que soit l’option
choisie, « un accord transpartisan est en train de se dégager », affirme Stéphane Peu. Il compte sur un vote
favorable de la majorité dans la lignée des déclarations de Clément Beaune, qui a répété le 1ᵉʳ mars être ouvert à
un report « de quelques mois ». La présidente de la région Île-de-France continue pour sa part de défendre le
calendrier initial.
«Index senior» : le Sénat exempte les PME
Ce sont les entreprises de plus de 300 salariés qui devront le mettre en place à partir de juillet 2024. Les
sénateurs ont voté l'article 2 de la réforme des retraites, mais l'ont modifié. LE FIGARO
L’adoption formelle de la fin des véhicules thermiques en 2035 reportée à cause des déchirements au sein de la
coalition allemande
L’obstination des libéraux (FDP) de la coalition à défendre les moteurs thermiques fonctionnant aux carburants
synthétiques a une fois de plus empêché l’Allemagne de prendre position à Bruxelles sur les émissions de CO₂ des
voitures. La présidence suédoise du Conseil a donc reporté à une date encore inconnue le vote de ce règlement
par les ambassadeurs (Coreper), initialement prévu le 7 mars. L’amendement obtenu à l’arraché par Berlin lors
des négociations entre les Vingt-Sept en juin 2022 n’a pas suffi (il s’agissait d’un considérant demandant à la
Commission de prendre en compte les développements technologiques – donc l’usage de ces carburants – lors
d’une future revue du texte). Les déclarations des ministres FDP se sont multipliées pour demander de nouvelles
garanties à la Commission, la semaine du 27 février, en échange d’un feu vert sur le CO₂ des voitures. À ce stade,
cela ne signifie pas encore que Berlin va s’abstenir ou voter contre l’adoption finale du texte. « Nous nous
efforçons de trouver un accord à l’amiable [entre libéraux, sociaux-démocrates et Verts] », a déclaré le porteparole du ministère de l’Environnement Christopher Stolzenberg, lors d’une conférence de presse le 3 mars. À
l’heure où nous écrivons ces lignes, des pourparlers sont encore en cours, dimanche 5 mars à Meseberg, à
l’occasion d’une réunion de la coalition en présence de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
L’Autorité de la concurrence consulte avant de rendre son analyse sur le fonctionnement concurrentiel des
transports terrestres de personnes
Elle a confirmé le 3 mars l’ouverture de cette consultation publique, annoncée en décembre 2022 dans le cadre
de son enquête sur ce secteur. L’autorité souhaite « réaliser un suivi » de ses principales recommandations émises
au cours des quinze dernières années. Sur les cars Macron et l’accès aux gares routières, la gestion des
infrastructures ferroviaires ou encore la mise en concurrence des bus franciliens, par exemple. Son avis, attendu
« dans quelques mois », lui permettra « d’adapter » ses futures recommandations aux évolutions du secteur – en
lien notamment avec les enjeux d’intermodalité et de développement durable. Le président de l’autorité, Benoît
Cœuré, « pointe » par ailleurs trois priorités pour 2023 dans Les Échos le 3 mars : « Le pouvoir d’achat, le
numérique et le changement climatique, qui doit entrer dans notre cadre d’analyse pour tous les secteurs. »
Parmi ceux sur lesquels se penchera l’autorité en particulier, il cite « les mobilités de proximité, en élargissant
notre analyse aux questions d’intermodalité et de soutenabilité », et le marché des bornes de recharge
électriques.
L’Autorité environnementale invite la région Île-de-France à mieux intégrer les objectifs de qualité de l’air dans
le choix de ses infrastructures de transport
La région présidée par Valérie Pécresse a lancé en 2021 la révision de son schéma directeur, où seront définies les
principales orientations sur l’occupation des sols à l’horizon 2040. Dans un avis de cadrage rendu public le
24 février, l’Autorité environnementale note « le caractère performant et maillé des transports franciliens » qui
sera, de plus, amélioré par la finalisation du Grand Paris Express. Elle constate néanmoins que « la continuité des
modes actifs – pistes cyclables, trottoirs – est souvent moins soignée que celles des modes motorisés » alors que
« les favoriser contribuerait à atteindre les objectifs de qualité de l’air, de diminution des pollutions et des
émissions ». Cette « insuffisante priorité [accordée] à des modes alternatifs au transport routier » s’observe aussi
par « la baisse du trafic fluvial de conteneurs au profit du trafic routier dans la région », fait-elle par ailleurs
remarquer.
« Fonds vert » : et le montant de l'aide attribuée à l'Île-de-France est de...
C'est un fonds d'adaptation au changement climatique annoncé à l'été 2022 aux élus locaux lors d'une réunion au
ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur la sobriété énergétique. Une enveloppe
initialement dotée de 1,5 milliard d'euros, avant d'être rehaussée à 2 milliards, qui porte le désormais célèbre
nom de « Fonds vert ». A lire dans la Tribune
François Asselin : « Le niveau d’activité des entreprises ne flanche pas »
François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), approuve la réforme
des retraites et apporte son point de vue sur le partage de la valeur et les conséquences de l’inflation sur le tissu
économique français. A lire dans le Telegramme
Retraites : la "gréviculture nous pose un vrai problème de survie", dénonce la CPME Île-de-France
Le président de la CPME Île-de-France Bernard Cohen-Hadad réclame dimanche sur franceinfo "service
minimum" dans les transports les jours de grève pour que les "collaborateurs puissent venir travailler". A lire sur
France TV Info
La révolution du partage B2B
La révolution du partage B2B, ou partage interentreprises, est en marche. En partageant des ressources de toutes
natures, des entreprises pionnières de tous les secteurs visent à générer des trillions de dollars de valeur
économique et accélérer la transition sociale et écologique dans les territoires. Cette note propose une
taxonomie et un modèle de maturité (feuille de route) pour aider les entreprises à mieux s’engager dans
l’économie du partage B2B et à en tirer pleinement profit. Elle propose également aux décideurs politiques
10 recommandations pour stimuler le partage B2B et l’utiliser pour construire des sociétés inclusives et
régénératrices à l’ère post-COVID-19. À lire sur Terra Nova.fr
Zones à faibles émissions: les élus craignent une «bombe sociale»
À ce jour, onze villes ont instauré une ZFE. Avec la loi Climat et résilience de 2021, elles devraient passer à 45 d’ici
à 2025. Il y a des objets politiques plus explosifs que d’autres. La voiture, à n’en pas douter, en fait partie. Et si la
dernière fois, c’est le passage à 80 km/h qui a cristallisé la défiance de la France périphérique, jusqu’à créer le
mouvement citoyen des «gilets jaunes», ce sont aujourd’hui les zones à faibles émissions (ZFE) qui suscitent
l’inquiétude. A lire dans le Figaro
Bruno Le Maire auditionné au sujet des autoroutes à l’Assemblée nationale
Le ministre de l’Économie répondra aux questions des députés de la commission des Finances lors d’une audition
prévue le 22 mars (à ce stade). Soit deux mois après avoir été accusé par Le Canard enchaîné d’avoir « étouffé »
un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) pointant la rentabilité « très supérieure à l’attendu » des
sociétés concessionnaires d’autoroutes. L’IGF sera pour sa part auditionnée par la mission de contrôle créée le
31 janvier par la commission des Finances du Sénat et menée par Hervé Maurey (UC) et Stéphane Sautarel (LR).
Leurs travaux devraient débuter avant l’été, et l’audition de l’IGF permettra éventuellement aux sénateurs
« d’étayer » des questions supplémentaires à poser à Bruno Le Maire, précise Hervé Maurey interrogé par
Contexte. Pour l’heure, les deux sénateurs n’ont pas été contactés par le gouvernement, qui prévoit de lancer
un « travail public » au printemps sur l’avenir des concessions autoroutières. La commission du Développement
durable du Sénat prévoit également un cycle d’auditions sur ce thème à compter du 29 mars. Les présidents de
Vinci autoroutes et le directeur général du groupe Sanef seront entendus.
Régions de France presse Élisabeth Borne de dissiper les flous qui demeurent sur le financement des
infrastructures
Quelques jours après la remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et l’annonce de la
Première ministre d’une enveloppe de 100 milliards pour le ferroviaire d’ici 2040, Carole Delga (présidente de
l’association) et Franck Leroy (président de la commission mobilité) font état de plusieurs interrogations dans
un courrier transmis à Matignon et obtenu par Contexte. Ils demandent d’abord si l’enveloppe correspond à
l’effort propre de l’État ou si elle « intègre déjà les cofinancements attendus ». Ils questionnent aussi l’intégration
ou non des nouveaux projets dans cette somme. Si ces derniers étaient intégrés à l’enveloppe de 100 milliards
d’euros, ils représenteraient déjà plus des deux tiers du montant, notent-ils. Ils attendent également des
précisions sur les ressources qui seront mobilisées. Au passage, ils rappellent que « la demande formulée par les
régions portait sur une ambition de 100 milliards d’euros sur une période de dix ans – et non de dix-sept ans.
Étalé sur dix-sept ans, le volume se situe nettement en deçà des estimations du COI pour le scénario de
planification écologique jusqu’en 2040 et ne prend pas en compte l’effet de l’inflation. » Enfin, ils plaident pour
une « urgente réflexion sur la refonte du modèle économique des péages ferroviaires ». Pour aborder tous ces
points sans attendre le début des négociations sur les contrats de plan État-régions, ces dernières sollicitent une
réunion de travail avec l’État sur les mobilités afin de « partager une méthode nouvelle et opérationnelle ».
Le Sénat lance à son tour une mission flash sur les zones à faibles émissions
Après la mission menée par les députés Bruno Millienne (Modem) et Gérard Leseul (PS) en 2022 et alors que
des groupes de travail sur l’harmonisation des règles et l’acceptabilité sociale des ZFE continuent de plancher au
niveau national, la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable de la Chambre
haute a décidé le 8 mars de se saisir à son tour du sujet. Menés par Philippe Tabarot (LR), qui avait déjà été
rapporteur de la loi climat et résilience, les sénateurs entendent « aller à la rencontre des élus locaux, des
riverains et des professionnels [pour] identifier des solutions réalistes et équilibrées » permettant de concilier
respect des normes de qualité de l’air et acceptabilité sociale des ZFE, qu’ils jugent jusqu’à présent « très faible ».
La majorité des flottes professionnelles n’ont pas atteint leur objectif de verdissement en 2022, selon Transport
& Environnement
La loi mobilités prévoit que les entreprises qui disposent d’une flotte de plus de 100 véhicules légers (3,5 tonnes
maximum) et les administrations possédant une flotte de plus de 20 véhicules augmentent progressivement la
part de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement annuel. En 2022, cette part doit atteindre 10 % pour
les entreprises, 50 % pour l’État et 30 % pour les collectivités locales. Or, selon une étude publiée le 9 mars par
Transport & Environnement, 66 % des groupes privés, 87 % des administrations étatiques et 64 % des autorités
locales n’ont pas respecté ces quotas l’an passé. L’ONG appelle le gouvernement à « réviser les politiques
d’incitation à la transition électrique des flottes [et à] exclure les véhicules hybrides du périmètre de la loi ». Selon
elle, ces derniers sont en effet davantage utilisés comme un « outil de verdissement artificiel ». D’ici 2030, 70 %
du renouvellement des flottes professionnelles privées et publiques devra concerner des véhicules à faibles
émissions.
La loi Dadue et ses dispositions sur les péages autoroutiers publiées au Journal officiel
Cette nouvelle loi d’adaptation au droit de l’UE (Dadue) du 9 mars transpose, en matière de transports routiers,
les obligations de la directive eurovignette, qui permettent de moduler les péages en fonction des émissions de
CO₂ des poids lourds. Ces nouvelles dispositions risquent de renforcer l’attractivité du mode routier.
La Commission veut encourager les États membres à multiplier et améliorer les plans de mobilité urbaine
durable (Pmud)
Le 8 mars, elle a publié une recommandation pour remédier au développement insuffisant par les villes
européennes de ces plans censés réduire les émissions de CO₂ du secteur des transports. L’exécutif européen
invite les États membres à mettre en place un programme national de soutien aux Pmud et pointe la nécessité de
communiquer davantage sur les possibilités de financement de ces plans. Il met également à jour le concept de
Pmud en y intégrant la sécurité routière, la lutte contre le changement climatique et l’utilisation de nouveaux
services de mobilité « durables », afin d’améliorer la qualité des plans. La Commission incite les États à désigner
un bureau national de gestion qui servirait de premier point de contact pour les questions relatives aux Pmud.
En Île-de-France, l’interdiction des Crit’Air 3 pourrait être reportée à la fin 2024
Déjà décalée une première fois, l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 3 dans le périmètre intérieur à
l’A86 devrait à nouveau être repoussée après les Jeux olympiques de 2024. C’est ce que le président de la
métropole du Grand Paris proposera aux élus avant l’été. Et pourvu que ce soit annoncé à notre journée
professionnelle du 19 avril ? A lire dans le Parisien
Pendant les Jeux olympiques, ce ne sera pas forcément un cauchemar de se déplacer en Île-de-France
À 500 jours des J0 2024, les grandes lignes du plan de transports qui permettra aux 7 millions de spectateurs et
250 000 officiels attendus de se déplacer en Île-de-France ont été dévoilées. Explications dans LE PARISIEN
Les transports, grands témoins de l’imperfection des différentes vagues de décentralisation
Dans son rapport public annuel paru le 10 mars, la Cour des comptes cite à plusieurs reprises l’exemple des
transports afin d’illustrer les (nombreux) dysfonctionnements de l’organisation territoriale actuelle. Selon elle, les
modes d’intervention des régions dans le domaine des transports n’ont par exemple pas vraiment évolué malgré
la fusion de 2016. Lorsque cela serait « indispensable », les différents échelons de collectivités peinent à
« coordonner leur action », note aussi la Cour des comptes en citant par exemple la troisième ligne du métro
toulousain. Elle souligne « les limites du rôle de chef de file », notamment « dans le domaine de l’organisation des
mobilités » où le rôle des régions « devrait être plus affirmé en particulier aux abords des métropoles ». Elle
critique par ailleurs le fait que les transferts de compétences (comme le transport scolaire) sont parfois suivis de
« re-délégations » entre collectivités. Et estime que les conventions territoriales d’exercice concerté des
compétences (CTEC) seraient un bon outil en matière de politique publique de mobilité, « où il s’agit d’organiser,
sous l’égide des régions, la complémentarité de l’action des départements et des métropoles, ou encore la lutte
contre le réchauffement climatique ». Emmanuel Macron prévoit de s’entretenir avec les élus locaux au sujet de
la décentralisation.
Requalification globale de l’avenue de Paris (RD120) : le projet avance
Transformer une ancienne coronapiste en une piste cyclable sécurisée depuis la porte de Vincennes jusqu’au bois
de Vincennes, c'est l'un des objectifs du projet de requalification globale de l’avenue de Paris, à Vincennes et
Saint-Mandé. Les 14 et 15 mars 2023, le Département invitait à une réunion publique d’information à lire sur le
site du département
Retards de paiement : la flambée des prix a fait exploser les « tensions », selon la médiation inter-entreprises
L'éclatement du conflit en Ukraine et l'envolée des prix de l'énergie ont fait bondir les saisines du médiateur des
entreprises à partir du second semestre 2022. Le niveau des demandes est supérieur de 10% à celui enregistré
sur la même période un an plus tôt. Et cette tendance se poursuit au cours du premier trimestre 2023. Les
pressions inflationnistes ont nourri la défiance entre les fournisseurs et les PME. LA TRIBUNE
La Cour des comptes s'attaque au maquis des aides locales aux entreprises
Dans son rapport public annuel, présenté ce vendredi matin, la Cour des comptes déplore l’éparpillement des
dépenses de "développement économique" et le manque de contrôle, empêchant de mesurer leur efficacité
réelle. CHALLENGES
Norme Euro 7 et limitation de la vente de nouvelles voitures à moteurs à combustion interne après 2035 et
d’autres propositions législatives dans le domaine de la réduction des émissions dans le secteur des
transports ». L’adoption par le Conseil de l’UE du texte européen sur les émissions de CO₂ des voitures est
actuellement suspendue à l’adhésion de l’Allemagne, où les libéraux (FDP) de la coalition
gouvernementale refusent de valider le texte.
CO₂ des voitures : Berlin dans la confusion, Bruxelles entre colère et crainte de l’effet domino
Les récentes divisions au sein de la coalition allemande mettent en danger l’adoption finale du règlement
européen obligeant les constructeurs automobiles à ne vendre que des véhicules zéro émission à partir de 2035.
Que l’Allemagne finisse ou pas par voter ce texte, les remous provoqués par cet épisode dépassent largement le
dossier des voitures et risquent de laisser des traces.
Sept États constituant une minorité de blocage veulent reporter de plusieurs années le calendrier des futures
normes Euro 7
C’est, l’un des principaux enseignements de la réunion de plusieurs ministres des Transports rassemblés par le
Tchèque Martin Kupka sur ce dossier, à Strasbourg, le 13 mars. Les nouvelles normes d’émissions polluantes des
véhicules telles que proposées en novembre 2022 par la Commission s’appliqueront en 2025 pour les voitures et
camionnettes et en 2027 pour les poids lourds et bus. C’est trop tôt pour Prague, mais aussi pour l’Allemagne,
l’Italie, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie, présentes à la réunion. Deux sources évoquent un
report de quatre ans. Les sept États membres concernés entendent finaliser une position commune dans les
prochains jours. Relire notre article sur cette réforme.
« Prêt[e] au bras de fer » sur le CO₂ des voitures, la France sèche la réunion d’un groupe de ministres sur Euro 7
Aucun représentant français n’a participé à la réunion du 13 mars convoquée par le ministre des Transports
tchèque, Martin Kupka, à Strasbourg, pour faire le point sur les « objections au projet de normes Euro 7 », a
appris Contexte le même jour. Étaient présents, finalement, les ministres allemand, italien, polonais, hongrois,
roumain et slovaque. Paris, qui a des interrogations sur Euro 7, notamment sur son calendrier d’application, avait
pourtant participé à une première réunion de ce groupe animé par Prague, mi-février. Problème ici : la réunion se
télescope avec les pourparlers en cours entre Berlin et Bruxelles pour que l’Allemagne finisse par accepter de
voter le texte final obligeant les constructeurs à ne vendre que des nouveaux véhicules zéro émission d’ici à 2035.
Et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit prêt « à aller au bras de fer » pour cet objectif 2035, sur
France Info, le 13 mars : « Il est essentiel de garder notre cohérence climatique et que la France soit en tête de [ce
combat]. » Alors, explique une source française, « notre position sur 2035 étant claire […], participer à cette
réunion aurait envoyé le message inverse ».
Bernard Cohen-Hadad : « Face aux crises, les PME et TPE ont pensé des modèles économiques plus
responsables » !
Si les données économiques montrent une situation maîtrisée en 2022, les dirigeants des petites et moyennes
entreprises (PME) d’Île-de-France sont plutôt inquiets. Pourtant, face aux différentes crises vécues ces dernières
années, les entrepreneurs ont fait preuve de résilience grâce aussi au soutien de l’État. À l’échelle des territoires,
dans les Yvelines (78), le taux de chômage atteint 6,5 %, l’un des plus bas niveaux de la région francilienne. Du
côté de l’Essonne (91), l’activité économique est dynamique et les défaillances d’entreprises sont 30 % inférieures
au niveau de 2019. Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) d’Île-de-France
et du think tank Étienne Marcel, Bernard Cohen-Hadad, fait le point sur la conjoncture économique des PME et
des TPE de la région capitale. A lire dans Actu juridiques
Climat : « Il faut sortir du déni et regarder en face les conséquences d’une France à + 4 °C »
Évoquée par le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, l’hypothèse d’une France vivant avec un
réchauffement de 4 degrés par rapport à l’ère préindustrielle à l’horizon 2100 implique d’adapter dès maintenant
nos modes de vie, alertent les experts. LE PARISIEN
Paris 2024 : des contrôles au smartphone pour lutter contre le travail illégal sur les chantiers olympiques
Après la découverte de dizaines d’ouvriers sans papiers sur les sites olympiques, la Solideo a mis en place un
système de contrôle interne sur ses propres chantiers. LE PARISIEN
Paris : la logistique urbaine conquiert les rives de la Seine
Près de la gare d'Austerlitz, les anciens Magasins généraux vont renouer avec leur vocation de logistique fluviale
sous la houlette de la Sogaris, qui y développera un programme mixte. Plus à l'ouest, le pont de Grenelle
accueillera lui aussi un projet de logistique urbaine de facture plus classique. LES ECHOS
L'inflation révisée en hausse à 6,3% en février sur un an
La hausse des prix avait été auparavant estimée à 6,2% sur un an en février. En cause : l'accélération des prix de
l'alimentation. LE FIGARO
22) Agenda : Rendez-vous OTRE Ile-de-France (et peut être les vôtres ?) à venir et souligné organisé par OTRE
22 mars 2023 TALENTS FOR THE PLANET, 3ème édition, au Parc Floral de Paris inscriptions ici
Mercredi 22 mars 2023 de 11h-12h30 Webinaires du MAP : Gaz Vert : outil de décarbonation de l’agriculture et
du transport ? inscription ici
23 mars 2023 webinaire #programmeEVE qui explique un panorama synthétique des matériels et énergies
disponibles et de leurs avantages et inconvénients respectifs, la présentation de l’outil Verdir Ma Flotte.
Inscription ici
22-23 mars 2023 : Salon Autonomie Paris 2023
28 au 30 mars 2023 : SITL Europe 2023, Porte de Versailles, plus d’infos ici
Jeudi 30 mars 2023 De 9h30 à 16h00 Construire un Territoire Durable et Innovant : quels enjeux pour les
collectivités ? » Au Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires La Grande Arche, Paris
La Défense inscription ici
4 au 6 avril 2023 salon des achats et environnement de travail (et déménagement d’entreprises) inscriptions ici
5 et 6 avril 2023 à Paris La Défense Arena 30 ans de Go Entrepreneurs inscription ici
6 au 8 avril 2023 salon Drive to Zero
12-13 avril 2023 : SELFI au M.I.N de Rungis à découvrir dans Froid News
Vendredi 14 Avril 2023 Rencontre Territoriale du Recrutement Ile de France à partir de 9h
Votre délégation régionale OPCO Mobilités vous convie à sa Rencontre Territoriale du Recrutement
Des difficultés pour recruter ? Attirer les bons profils, élargir son vivier de candidats, intégrer durablement,
découvrez les services d’OPCO Mobilités et retrouvez l’OPCO le vendredi 14 avril inscription ici
Mercredi 19 avril 2023 : Journée professionnelle annuelle OTRE Ile-de-France après midi à la Mairie de Paris,
sur le thème de la Transition Energétique et des ZFE ainsi que des Jeux Olympiques, inscription dès à présent ici
21 Avril 2023 : AG Certibruit
10 mai 2023 : fête de l’alternance au Stade Charlety inscription ici 10 mai 2023 : fête de l’alternance au Stade
Charlety inscription ici avec les informations pratiques, et le dossier commercial et technique.
lundi 15 mai 2023 à Mogador, Agora Awards Supply Chain 2023 et bénéficiez de 2 invitations pour la soirée de
remise des Trophées avec spectacle d’Elie Sémoun. Inscriptions ici jp.guillaume@supplychain-village.com
23 > 25 mai 2023 Preventica Paris inscription ici
23 au 25 mai 2023, sur le territoire de Bordeaux Métropole, la 24ème édition des Assises Européennes de la
Transition Énergétique inscription ici
5 au 9 juin 2023 : 2ème édition de la semaine des Métiers du Transport et de la Logistique
Près de 1200 évènements ont été réalisés France entière, à distance ou en présentiel, pour réduire les difficultés
de recrutement vers des métiers utiles et porteurs de sens, en facilitant la rencontre entre professionnels du
secteur et demandeurs d’emploi.
21 juin 2023 le Trophée des Routiers 2023 revient à Aulnay sous-bois ! ouverture des inscriptions jusqu’à miavril, et journée de sélection régionale IDF le 21 juin à Aulnay avec une finale nationale à Montchy, remise des
Prix nationaux et du diplôme du meilleur conducteur de l’année à Paris au Ministère en septembre Inscription ici
27-28 juin 2023 Salon de l’Association des Maires d’Ile-de-France Paris Expo Porte de Versailles inscriptions ici
12 et 13 septembre 2023 PRODURABLE, 16ème édition, au Palais des Congrès de Paris.
5 octobre 2023 : le BIG, BPI France, LE PLUS GRAND RASSEMBLEMENT BUSINESS D'EUROPE inscription ici
21 au 25 novembre 2023 : salon Solutrans à Lyon informations ici
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